Le visage de l'Ombre
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Re: Le visage de l'Ombre
Morgoth Lun 1 Sep - 10:01
Deux semaines. Deux semaines déjà, deux semaines seulement. Le temps qui c’était écoulé lui avait semblé à la fois éternel et bref.
Terriblement long car elle ne prenait que peu de repos, passant la plupart de son temps à s’entraîner d’arracher pied avec Michael, que ce soit le jour ou la nuit.
Horriblement court car elle n’avait cessée de ressasser les événements qui l’avaient conduit jusqu’ici, les séances d’entraînements étant la seule chose qui l’empêchais d’y penser.
Prise au combat avec Michael elle met toute son énergie dans la bataille : elle feinte, elle frappe, se penche, esquive, pivote, tournoie, saute. Mais malgré tout ses efforts son adversaire reste de marbre, contrant toutes ses attaques sans le moindre problème.
Alors elle augmente le rythme, ne prêtant plus attention à la douleur qui lui parcoure le bras, à l’oxygène qui vient à manquer dans ses poumons.
Elle frappe, encore et encore, elle frappe…jusqu’à l’épuisement total, jusqu’à tomber à genoux sur le sol, une fois encore.
« Bien, ca suffit. »
Mais cette fois-ci elle sent qu’il y a quelque chose de différent. Cette fois-ci elle sait que le temps de bilan est venu, et que l’entraînement s’achève. Le ton de Michael, son attitude, ainsi que la façon dont il la fixe, tous ces détails qui lui font prendre conscience de ce fait.
Alors vient la question tant attendue et tellement redoutée.
« Suis-je finalement prête ? Mon niveau c’est-il suffisamment approché du tiens ? »
Elle n’a pas besoin d’attendre la réponse pour savoir que celle-ci ne lui plaira pas. Et la réponse qui suivit confirma ses craintes.
« Tu préfère la vérité ou un mensonge ? »
Aucune affirmation, la réponse était évidente. Même si la vérité faisait mal, Claire n’avait pas envie de ce cacher la réalité.
« Mettre son corps au repos…calmer son cœur…c’est là le véritable sens du combat. »
L’Archange prend un instant de repos dans ses paroles, cherchant les mots justes.
« Tu as fait d’énormes progrès, c’est indéniable. En fait je suis moi-même très impressionné : tu as franchis en deux semaines des étapes que certains mettent des années à réussir. Je ne peux que te le reconnaître. »
« Répond à ma question s’il te plaît. Je n’ai pas besoin d’être ménagée »
« Cependant…tu restes impatiente. Ton désir de vengeance te consume de l’intérieur, t’empêchant d’avancer correctement, et puis…ton corps et ton esprit ne sont pas en harmonie. »
Pas en harmonie ? Que veut-il dire par là ?
« Je ne comprend pas. »
« Même si tu as acquis le corps et les connaissances de vingt ans, ce n’est pas aussi simple. Tu as récupérée une puissance que ton esprit ne parvient pas à contrôler, et ne parviendra jamais à contrôler. Désolé, j’ai commis une erreur. »
Alors c’est donc comme cela qu’il voyait ses efforts et tout le temps qu’ils ont passé à s’entraîner tout les deux ? Une erreur ?
« C’est comme si tu avais fait quelques pas en voulant courir un marathon. Face à un chasseur de démons je ne te donne pas cinq minutes avant de te faire tuer. Et à cause de ton impatience, je ne peux rien faire de plus pour toi. »
Mais même si ces paroles sont dures à entendre, elle les attendait. Depuis tout ce temps elle avait finie par réalisée l’écart de puissance qu’il existait entre elle et Michael.
« Je vois…ce n’est pas grave. »
« Pas grave ? Je viens de te dire que tu n’as aucune chance. »
« Oui…pour le moment. »
Un petit sourire complice sur le visage Claire ce releva, ce tenant désormais droite devant l’Archange. Elle savait ce qu’elle devait faire.
« Aurais-tu un plan ? »
« Précisément. »
Cela faisait un moment que cette idée lui était venue à l’esprit, cette solution pour diminuer l’écart de puissance. Et plus les jours passaient plus elle murissait cette idée, finissant par en faire sa solution.
« Je peux augmenter ma force et ma résistance grâce à des implants de combat. »
« Des implants de combat ? »
Michael avait toujours été opposé à ce genre de technologie. Rien ne valait la force naturelle, celle qu’on acquérait à force de travail et d’entraînement.
« Seule l’armée possède ce genre de technologie. »
« Je sais…et c’est pour ça que je vais aller m’engager. »
« Quoi ? »
Redressant la tête Claire le fixa droit dans les yeux. C’était sa solution.
« Je vais m’engager au sein de l’armée impériale. »
« Le Grand Empire ? Tu comptes marcher sur les traces de ton père ? »
Comme à son habitude Diante avait surgit de nulle part, regardant la scène d’un air calme et reposé, comme si il était là depuis le début.
« Oui, mais il n’y a pas que ça. »
« Je vois…tu es loin d’être idiote. »
Soudain son plan devint évident, sa logique apparaissant de manière implicite.
« Evidemment…seule l’armée avait connaissance de l’endroit où ton père avait pris sa permission. Par conséquent il y a forcement eut une fuite venant de là. Pas bête…c’est un bon début pour retrouver les assassins. »
« Pas forcement les retrouver. »
Par réflexe sa main ce posa sur le symbole de Zachary, celui-là même qu’elle portait au niveau de la gorge et sur la lame de son épée. Si elle arborait ce symbole tout le temps ce n’était pas uniquement pour ce souvenir.
« Les yeux du monde entier son rivés sur le front de la guerre. C’est bien le dernier endroit où on peut ce cacher…et c’est exactement ce que je souhaite. »
« Attend…tu veux qu’ils te retrouvent ? »
« Oui. Si ils apprennent que je suis encore en vie et où je me trouve alors ils viendront finir leur travail. Et là je pourrais contre attaquer ! »
« C’est hors de question. »
Michael n’avait pas eu besoin d’hausser pour prendre un ton ferme et sans équivoque.
« Non seulement tu n’as pas la puissance pour assumer un tel plan, mais en plus l’armée est loin du souvenir que tu peux en avoir. »
« Mais… »
« Cela revient à ce battre tout les jours, et ce condamner à une vie sans repos. Tu es certaine de vouloir ça ? »
Il n’y eu pas de réponse. Oui elle savait tout ça, mais le savoir et l’entendre étaient deux choses totalement différentes.
« Il a raison, vouloir y aller toute seule est de l’inconscience. »
Un petit sourire sur les lèvres Diante ce rapprocha de Claire, ce posant à côté d’elle, le binôme faisant face à Michael.
« Et c’est pourquoi je vais te suivre. »
« Quoi ? »
« Quoi ? »
« Il est temps pour moi de faire mon come-back au sein de l’armée impériale. »
Terriblement long car elle ne prenait que peu de repos, passant la plupart de son temps à s’entraîner d’arracher pied avec Michael, que ce soit le jour ou la nuit.
Horriblement court car elle n’avait cessée de ressasser les événements qui l’avaient conduit jusqu’ici, les séances d’entraînements étant la seule chose qui l’empêchais d’y penser.
Prise au combat avec Michael elle met toute son énergie dans la bataille : elle feinte, elle frappe, se penche, esquive, pivote, tournoie, saute. Mais malgré tout ses efforts son adversaire reste de marbre, contrant toutes ses attaques sans le moindre problème.
Alors elle augmente le rythme, ne prêtant plus attention à la douleur qui lui parcoure le bras, à l’oxygène qui vient à manquer dans ses poumons.
Elle frappe, encore et encore, elle frappe…jusqu’à l’épuisement total, jusqu’à tomber à genoux sur le sol, une fois encore.
« Bien, ca suffit. »
Mais cette fois-ci elle sent qu’il y a quelque chose de différent. Cette fois-ci elle sait que le temps de bilan est venu, et que l’entraînement s’achève. Le ton de Michael, son attitude, ainsi que la façon dont il la fixe, tous ces détails qui lui font prendre conscience de ce fait.
Alors vient la question tant attendue et tellement redoutée.
« Suis-je finalement prête ? Mon niveau c’est-il suffisamment approché du tiens ? »
Elle n’a pas besoin d’attendre la réponse pour savoir que celle-ci ne lui plaira pas. Et la réponse qui suivit confirma ses craintes.
« Tu préfère la vérité ou un mensonge ? »
Aucune affirmation, la réponse était évidente. Même si la vérité faisait mal, Claire n’avait pas envie de ce cacher la réalité.
« Mettre son corps au repos…calmer son cœur…c’est là le véritable sens du combat. »
L’Archange prend un instant de repos dans ses paroles, cherchant les mots justes.
« Tu as fait d’énormes progrès, c’est indéniable. En fait je suis moi-même très impressionné : tu as franchis en deux semaines des étapes que certains mettent des années à réussir. Je ne peux que te le reconnaître. »
« Répond à ma question s’il te plaît. Je n’ai pas besoin d’être ménagée »
« Cependant…tu restes impatiente. Ton désir de vengeance te consume de l’intérieur, t’empêchant d’avancer correctement, et puis…ton corps et ton esprit ne sont pas en harmonie. »
Pas en harmonie ? Que veut-il dire par là ?
« Je ne comprend pas. »
« Même si tu as acquis le corps et les connaissances de vingt ans, ce n’est pas aussi simple. Tu as récupérée une puissance que ton esprit ne parvient pas à contrôler, et ne parviendra jamais à contrôler. Désolé, j’ai commis une erreur. »
Alors c’est donc comme cela qu’il voyait ses efforts et tout le temps qu’ils ont passé à s’entraîner tout les deux ? Une erreur ?
« C’est comme si tu avais fait quelques pas en voulant courir un marathon. Face à un chasseur de démons je ne te donne pas cinq minutes avant de te faire tuer. Et à cause de ton impatience, je ne peux rien faire de plus pour toi. »
Mais même si ces paroles sont dures à entendre, elle les attendait. Depuis tout ce temps elle avait finie par réalisée l’écart de puissance qu’il existait entre elle et Michael.
« Je vois…ce n’est pas grave. »
« Pas grave ? Je viens de te dire que tu n’as aucune chance. »
« Oui…pour le moment. »
Un petit sourire complice sur le visage Claire ce releva, ce tenant désormais droite devant l’Archange. Elle savait ce qu’elle devait faire.
« Aurais-tu un plan ? »
« Précisément. »
Cela faisait un moment que cette idée lui était venue à l’esprit, cette solution pour diminuer l’écart de puissance. Et plus les jours passaient plus elle murissait cette idée, finissant par en faire sa solution.
« Je peux augmenter ma force et ma résistance grâce à des implants de combat. »
« Des implants de combat ? »
Michael avait toujours été opposé à ce genre de technologie. Rien ne valait la force naturelle, celle qu’on acquérait à force de travail et d’entraînement.
« Seule l’armée possède ce genre de technologie. »
« Je sais…et c’est pour ça que je vais aller m’engager. »
« Quoi ? »
Redressant la tête Claire le fixa droit dans les yeux. C’était sa solution.
« Je vais m’engager au sein de l’armée impériale. »
« Le Grand Empire ? Tu comptes marcher sur les traces de ton père ? »
Comme à son habitude Diante avait surgit de nulle part, regardant la scène d’un air calme et reposé, comme si il était là depuis le début.
« Oui, mais il n’y a pas que ça. »
« Je vois…tu es loin d’être idiote. »
Soudain son plan devint évident, sa logique apparaissant de manière implicite.
« Evidemment…seule l’armée avait connaissance de l’endroit où ton père avait pris sa permission. Par conséquent il y a forcement eut une fuite venant de là. Pas bête…c’est un bon début pour retrouver les assassins. »
« Pas forcement les retrouver. »
Par réflexe sa main ce posa sur le symbole de Zachary, celui-là même qu’elle portait au niveau de la gorge et sur la lame de son épée. Si elle arborait ce symbole tout le temps ce n’était pas uniquement pour ce souvenir.
« Les yeux du monde entier son rivés sur le front de la guerre. C’est bien le dernier endroit où on peut ce cacher…et c’est exactement ce que je souhaite. »
« Attend…tu veux qu’ils te retrouvent ? »
« Oui. Si ils apprennent que je suis encore en vie et où je me trouve alors ils viendront finir leur travail. Et là je pourrais contre attaquer ! »
« C’est hors de question. »
Michael n’avait pas eu besoin d’hausser pour prendre un ton ferme et sans équivoque.
« Non seulement tu n’as pas la puissance pour assumer un tel plan, mais en plus l’armée est loin du souvenir que tu peux en avoir. »
« Mais… »
« Cela revient à ce battre tout les jours, et ce condamner à une vie sans repos. Tu es certaine de vouloir ça ? »
Il n’y eu pas de réponse. Oui elle savait tout ça, mais le savoir et l’entendre étaient deux choses totalement différentes.
« Il a raison, vouloir y aller toute seule est de l’inconscience. »
Un petit sourire sur les lèvres Diante ce rapprocha de Claire, ce posant à côté d’elle, le binôme faisant face à Michael.
« Et c’est pourquoi je vais te suivre. »
« Quoi ? »
« Quoi ? »
« Il est temps pour moi de faire mon come-back au sein de l’armée impériale. »
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Re: Le visage de l'Ombre
Morgoth Mer 3 Sep - 9:14
« Il est temps pour moi de faire mon come-back au sein de l’armée impériale. »
Etait-il vraiment sérieux ? Ou alors peut-être qu’il ne ce rendait pas compte de la situation dans laquelle il ce trouvait.
« Et comment tu comptes t’y prendre ? Au risque de te choquer tu es considéré comme un déserteur mort. »
« Facile. »
Souriant l’ancien impérial posa une main sur le cœur, levant l’autre, comme si il était entrain de prêter serment.
« "Grâce à sa divine lumière l’Empereur m’a ramené à la vie. Désormais je jure de le servir fidèlement, et de tuer tout les méchants qu’il me désignera. " »
« Et plus sérieusement ? »
« Plus sérieusement il vaut mieux pour eux que je vois un soldat vivant, qu’un déserteur mort. »
Il y avait du vrai dans ce qu’il disait. Si la FOI l’avait retrouvé alors il aurait été aussitôt abattu, mais le fait qu’il ce réengage de son plein gré avait des chances de lui obtenir le pardon. C’était un parie risqué, mais qui était jouable.
« J’espère pour toi que cet argument suffira. »
« Dans le cas contraire je te lègue ma réserve personnelle de vodka. »
Michael ouvrait déjà la bouche pour répliquer mais un son le stoppa net, un son qu’il n’avait pas entendu depuis longtemps : un rire.
La main devant la bouche Claire était secouée d’un petit rire. Puis, presque naturellement, elle s’arrêta, comme une personne qui redécouvre une sensation qu’elle avait perdu depuis…ce qui était belle et bien le cas. Depuis la mort de ses parents elle n’avait plus rie jusqu’à aujourd’hui.
Hochant la tête l’Archange poussa un soupire, capitulant.
Le lendemain (2 Septembre 2158)
« Et rappelle toi de tenir fermement le manche de ta lame. »
« …ainsi que de bien viser avant de tirer. »
« Arrête. Si tu continues elle va finir par croire que tu te soucies d’elle. »
Le temps du départ était finalement venu. Après deux semaines d’entraînement, un moi et demi après leur rencontre, l’heure était finalement venu pour Claire et Michael de ce quitter.
Mais c’est seulement à ce moment qu’il ce rendait pleinement compte de ce qu’elle souhaitait accomplir, et de la difficulté de cette tâche.
« Claire ? »
« Oui ? »
« Reste en vie. »
Il y eu un moment de silence. Ce n’était pas une prédiction, ou une volonté qu’il exprimait. C’était un ordre.
« Tu m’entend ? Je t’interdis de mourir. Alors porte toi bien jusqu’à ce qu’on ce retrouve. »
« Et toi ? Tu comptes aussi les retrouver ? »
« Je vais mener mon enquête personnelle. »
A ces simples mots le visage de Claire ce raidit, l’inquiétude ce lisant sur ses traits. Ce que Michael ne manqua pas de noter.
« Rassure toi, je ne me laisse pas tuer facilement. »
Puis il ce tourna en direction de Diante, les deux frères ce fixant droit dans les yeux.
« Diante… »
« Oui je sais… »
« Quoi qu’il arrive, personne ne dois ce douter de la vérité, ou de mon existence. Si tu dévoiles trop la puissance que tu as acquise, cela éveillera des soupçons. »
« Compris, je me ménagerais. »
« Même si ca signifie un passage à la cuve ? »
« Même si ca revient à me faire trouer la peau. C’est juré. »
Souriant Michael s’approcha du chasseur de primes, lui murmurant à l’oreille une phrase que seuls eux pouvaient entendre.
« Prend bien soin de toi petit frère. »
Quelques minutes plus tard et il regardait Claire et Diante s’éloigner, s’en allant pour le front. Le temps des au revoir était venu, mais pas encore celui des adieux.
Tôt ou tard, ils finiraient par ce retrouver.
Etait-il vraiment sérieux ? Ou alors peut-être qu’il ne ce rendait pas compte de la situation dans laquelle il ce trouvait.
« Et comment tu comptes t’y prendre ? Au risque de te choquer tu es considéré comme un déserteur mort. »
« Facile. »
Souriant l’ancien impérial posa une main sur le cœur, levant l’autre, comme si il était entrain de prêter serment.
« "Grâce à sa divine lumière l’Empereur m’a ramené à la vie. Désormais je jure de le servir fidèlement, et de tuer tout les méchants qu’il me désignera. " »
« Et plus sérieusement ? »
« Plus sérieusement il vaut mieux pour eux que je vois un soldat vivant, qu’un déserteur mort. »
Il y avait du vrai dans ce qu’il disait. Si la FOI l’avait retrouvé alors il aurait été aussitôt abattu, mais le fait qu’il ce réengage de son plein gré avait des chances de lui obtenir le pardon. C’était un parie risqué, mais qui était jouable.
« J’espère pour toi que cet argument suffira. »
« Dans le cas contraire je te lègue ma réserve personnelle de vodka. »
Michael ouvrait déjà la bouche pour répliquer mais un son le stoppa net, un son qu’il n’avait pas entendu depuis longtemps : un rire.
La main devant la bouche Claire était secouée d’un petit rire. Puis, presque naturellement, elle s’arrêta, comme une personne qui redécouvre une sensation qu’elle avait perdu depuis…ce qui était belle et bien le cas. Depuis la mort de ses parents elle n’avait plus rie jusqu’à aujourd’hui.
Hochant la tête l’Archange poussa un soupire, capitulant.
Le lendemain (2 Septembre 2158)
« Et rappelle toi de tenir fermement le manche de ta lame. »
« …ainsi que de bien viser avant de tirer. »
« Arrête. Si tu continues elle va finir par croire que tu te soucies d’elle. »
Le temps du départ était finalement venu. Après deux semaines d’entraînement, un moi et demi après leur rencontre, l’heure était finalement venu pour Claire et Michael de ce quitter.
Mais c’est seulement à ce moment qu’il ce rendait pleinement compte de ce qu’elle souhaitait accomplir, et de la difficulté de cette tâche.
« Claire ? »
« Oui ? »
« Reste en vie. »
Il y eu un moment de silence. Ce n’était pas une prédiction, ou une volonté qu’il exprimait. C’était un ordre.
« Tu m’entend ? Je t’interdis de mourir. Alors porte toi bien jusqu’à ce qu’on ce retrouve. »
« Et toi ? Tu comptes aussi les retrouver ? »
« Je vais mener mon enquête personnelle. »
A ces simples mots le visage de Claire ce raidit, l’inquiétude ce lisant sur ses traits. Ce que Michael ne manqua pas de noter.
« Rassure toi, je ne me laisse pas tuer facilement. »
Puis il ce tourna en direction de Diante, les deux frères ce fixant droit dans les yeux.
« Diante… »
« Oui je sais… »
« Quoi qu’il arrive, personne ne dois ce douter de la vérité, ou de mon existence. Si tu dévoiles trop la puissance que tu as acquise, cela éveillera des soupçons. »
« Compris, je me ménagerais. »
« Même si ca signifie un passage à la cuve ? »
« Même si ca revient à me faire trouer la peau. C’est juré. »
Souriant Michael s’approcha du chasseur de primes, lui murmurant à l’oreille une phrase que seuls eux pouvaient entendre.
« Prend bien soin de toi petit frère. »
Quelques minutes plus tard et il regardait Claire et Diante s’éloigner, s’en allant pour le front. Le temps des au revoir était venu, mais pas encore celui des adieux.
Tôt ou tard, ils finiraient par ce retrouver.
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Re: Le visage de l'Ombre
Morgoth Mer 3 Sep - 22:08
Cela avait été plus facile que prévu en fait. A peine quatre jours après avoir quitté Michael ils avaient déjà réussit à arriver sur le front actuel de la III° Guerre Mondiale, débarquant au Nord-Ouest de l’île d’Atlantide.
Au début Claire n’avait pas compris pourquoi ils devaient directement aller sur le front, embarquant dans un bateau de ravitaillement, plutôt que d’aller tranquillement s’engager dans l’un des nombreux bureaux que possédait l’armée dans tout l’Empire. Mais Diante avait beaucoup insisté là-dessus, semblant avoir une raison bien particulière.
Et c’est ainsi que le matin du 6 Septembre 2158 une silhouette commence à ce dessiner aux alentours du Quartier Général N°5.
Mais à sa grande surprise le QG semblait relativement désert : seulement quelques trouffions en entraînement ou des soldats qui prenaient un repos bien mérité.
*Bon…où ce trouve le bureau de recrutement ?*
Forcement chaque fois qu’une nouvelle campagne ce mettait en place un bureau de recrutement devait s’installer. C’était Morgoth qui lui avait raconté cette procédure.
Cependant, vu que la campagne actuelle ce déroulait sur une île au beau milieu de l’Atlantique Nord il ne devait pas y avoir une foule de personnes pour venir s’engager ici. Ce qui impliquait donc un bureau plus petit, et par conséquent plus difficile à trouver.
*Ca ne s’annonce pas facile*
Dévisageant chaque soldat présent elle finit par en reconnaître un. Une personne que son père lui avait montré une fois en photo, alors qu’elle était encore enfant : le Capitaine -Kratos-. Lui pourrait sans doute la renseigner.
« Excusez moi, je cherche le bureau de recrutement. »
Surpris le Capitaine ce retourna dans sa direction, la dévisageant un moment un moment avec surprise.
« Il y a un problème ? »
« Non…mais l’espace d’un instant j’ai cru…oubliez ça. »
Oubliant le sentiment de déjà vu il lui indiqua un petit bureau situé à l’extrémité opposé du QG, l’endroit qui faisait office de bureau durant la campagne.
Le remerciant Claire commença à s’éloignée, suivit par un autre homme qui foutu une tape dans le dos du soldat.
« Merci -Kratos- »
« De rien Diante »
Désormais renseigné le binôme commença à s’éloigner, laissant derrière eux le capitaine qui continua à vaguer tranquillement à ses occupations…avant de s’arrêter et de ce retourner brusquement dans leur direction.
« Diante ? Mais il n’est pas censé être mort lui ?! »
Quelques dizaines de minutes plus tard et ils y étaient enfin : le bureau de recrutement du Grand Empire, l’endroit où ils pourraient enfin commencer les choses sérieuses.
Poussant la porte miteuse le duo entra à l’intérieur du bureau, tombant sur un homme à moitié endormis, le bras gauche dans un plâtre. Apparemment il ne s’agissait que d’un soldat qu’on avait mis là en repos.
« Excusez-moi. »
« La cantine c’est plus au sud. »
« Ca serait pour nous engager. »
Surpris l’homme consentis à ouvrir un œil, les fixant en attendant d’entendre un éclat de rire…qui ne vint jamais.
« Heu…vous êtes sérieuse ? »
« Très sérieuse. »
Ce rendant compte de la situation dans laquelle il était l’homme ce releva d’un coup, tâchant de reprendre une posture plus digne, sa main fouillant dans les tiroirs de son bureau.
« Et merde…plus de formulaire. Bon, on va devoir faire ça directement sur informatique. »
Allumant l’ordinateur devant lui le soldat attendit que le programme ce mette en marche.
« Votre ordre d’inscription déterminera votre matricule. Qui commence ? »
« Va y. Je préfère laisser les autres passer devant. »
« Bon…alors : Nom, Prénom, Date de naissance. »
« Crescent, Claire, 12 Décembre 2158. »
L’homme eut à peine un haussement de sourcil en entendant la date de naissance. Après tout l’armée ce fichait bien que les informations soient justes tant que la personne combattait. Et puis l’un des plus grands soldats de la FL ne s’appelait-il pas El Chorizo ?
« Ah…visiblement nous avons un doublon. »
Sans ce soucié plus que ça le soldat afficha les références dans la base de données de l’armée…mais ce qu’il y trouva n’était pas très courant.
Présumée décédée le 16 Juillet 2158 ? Et apparemment la date de naissance était valide…qu’est-ce que ça pouvait signifier ?
« Excusez-moi. Est-ce que vous… »
« Ah non ! On a dit chacun son tour, donc c’est à moi non ? »
« Mais… »
« Alors : Cry, Diante, 6 Septembre 2126 »
Blêmissant un peu le soldat finis par s’exécuter, tombant sur la même erreur que précédemment.
Presque par automatisme il fit afficher les références. Mais celles-ci étaient encore plus étranges et inquiétantes qu’avant.
« Je…je vais aller chercher un responsable. »
« Oui, je crois que ca vaut mieux oui. »
Sortant précipitamment du bureau l’homme les laissa seuls au milieu de la pièce, condamné à attendre son retour.
« Même si la FOI m’exécute, au moins j’aurais pas loupé mon retour. »
Au début Claire n’avait pas compris pourquoi ils devaient directement aller sur le front, embarquant dans un bateau de ravitaillement, plutôt que d’aller tranquillement s’engager dans l’un des nombreux bureaux que possédait l’armée dans tout l’Empire. Mais Diante avait beaucoup insisté là-dessus, semblant avoir une raison bien particulière.
Et c’est ainsi que le matin du 6 Septembre 2158 une silhouette commence à ce dessiner aux alentours du Quartier Général N°5.
Mais à sa grande surprise le QG semblait relativement désert : seulement quelques trouffions en entraînement ou des soldats qui prenaient un repos bien mérité.
*Bon…où ce trouve le bureau de recrutement ?*
Forcement chaque fois qu’une nouvelle campagne ce mettait en place un bureau de recrutement devait s’installer. C’était Morgoth qui lui avait raconté cette procédure.
Cependant, vu que la campagne actuelle ce déroulait sur une île au beau milieu de l’Atlantique Nord il ne devait pas y avoir une foule de personnes pour venir s’engager ici. Ce qui impliquait donc un bureau plus petit, et par conséquent plus difficile à trouver.
*Ca ne s’annonce pas facile*
Dévisageant chaque soldat présent elle finit par en reconnaître un. Une personne que son père lui avait montré une fois en photo, alors qu’elle était encore enfant : le Capitaine -Kratos-. Lui pourrait sans doute la renseigner.
« Excusez moi, je cherche le bureau de recrutement. »
Surpris le Capitaine ce retourna dans sa direction, la dévisageant un moment un moment avec surprise.
« Il y a un problème ? »
« Non…mais l’espace d’un instant j’ai cru…oubliez ça. »
Oubliant le sentiment de déjà vu il lui indiqua un petit bureau situé à l’extrémité opposé du QG, l’endroit qui faisait office de bureau durant la campagne.
Le remerciant Claire commença à s’éloignée, suivit par un autre homme qui foutu une tape dans le dos du soldat.
« Merci -Kratos- »
« De rien Diante »
Désormais renseigné le binôme commença à s’éloigner, laissant derrière eux le capitaine qui continua à vaguer tranquillement à ses occupations…avant de s’arrêter et de ce retourner brusquement dans leur direction.
« Diante ? Mais il n’est pas censé être mort lui ?! »
Quelques dizaines de minutes plus tard et ils y étaient enfin : le bureau de recrutement du Grand Empire, l’endroit où ils pourraient enfin commencer les choses sérieuses.
Poussant la porte miteuse le duo entra à l’intérieur du bureau, tombant sur un homme à moitié endormis, le bras gauche dans un plâtre. Apparemment il ne s’agissait que d’un soldat qu’on avait mis là en repos.
« Excusez-moi. »
« La cantine c’est plus au sud. »
« Ca serait pour nous engager. »
Surpris l’homme consentis à ouvrir un œil, les fixant en attendant d’entendre un éclat de rire…qui ne vint jamais.
« Heu…vous êtes sérieuse ? »
« Très sérieuse. »
Ce rendant compte de la situation dans laquelle il était l’homme ce releva d’un coup, tâchant de reprendre une posture plus digne, sa main fouillant dans les tiroirs de son bureau.
« Et merde…plus de formulaire. Bon, on va devoir faire ça directement sur informatique. »
Allumant l’ordinateur devant lui le soldat attendit que le programme ce mette en marche.
« Votre ordre d’inscription déterminera votre matricule. Qui commence ? »
« Va y. Je préfère laisser les autres passer devant. »
« Bon…alors : Nom, Prénom, Date de naissance. »
« Crescent, Claire, 12 Décembre 2158. »
L’homme eut à peine un haussement de sourcil en entendant la date de naissance. Après tout l’armée ce fichait bien que les informations soient justes tant que la personne combattait. Et puis l’un des plus grands soldats de la FL ne s’appelait-il pas El Chorizo ?
« Ah…visiblement nous avons un doublon. »
Sans ce soucié plus que ça le soldat afficha les références dans la base de données de l’armée…mais ce qu’il y trouva n’était pas très courant.
Présumée décédée le 16 Juillet 2158 ? Et apparemment la date de naissance était valide…qu’est-ce que ça pouvait signifier ?
« Excusez-moi. Est-ce que vous… »
« Ah non ! On a dit chacun son tour, donc c’est à moi non ? »
« Mais… »
« Alors : Cry, Diante, 6 Septembre 2126 »
Blêmissant un peu le soldat finis par s’exécuter, tombant sur la même erreur que précédemment.
Presque par automatisme il fit afficher les références. Mais celles-ci étaient encore plus étranges et inquiétantes qu’avant.
« Je…je vais aller chercher un responsable. »
« Oui, je crois que ca vaut mieux oui. »
Sortant précipitamment du bureau l’homme les laissa seuls au milieu de la pièce, condamné à attendre son retour.
« Même si la FOI m’exécute, au moins j’aurais pas loupé mon retour. »
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Re: Le visage de l'Ombre
Morgoth Sam 6 Sep - 9:42
Cela faisait combien de temps ? Une heure ? Deux ?
Depuis qu’ils avaient donné leur noms l’homme du bureau de recrutement les avait laissé en plan ici, allant chercher un responsable afin d’éclaircir la situation. Il faut dire qu’il avait de quoi être surpris, et préférait amplement laisser quelqu’un de plus expérimenté gérer la chose.
« Combien de temps va-t-on encore nous faire attendre ? »
« C’est les joies de l’administration. Il faut dire que le recrutement ne bat pas son plein en ce moment. »
« Il n’y a pas moyen d’accélérer un peu le processus ? »
« On pourrait toujours ce mettre à prier l’Empereur »
A peine Diante eut-elle finit sa phrase que la porte du bureau s’ouvris à la volée, laissant voir deux hommes. L’un était le responsable du bureau, qui ce tenait légèrement en retrait derrière le deuxième homme.
Solidement bâtis, un double sabre laser accroché à la ceinture, son armure de combat rouge accrochée sur le dos, dévisageant Diante avec un mélange de surprise et de joie…Pay-J n’avait pas changé d’un pouce depuis la dernière fois que les deux hommes c’était croisé.
Il y eut un moment de silence, quelques secondes qu’il lui fallu pour accepté ce que ses yeux lui montraient. Puis finalement le soldat se retourna.
« Votre fichier doit être erroné, je connais parfaitement cet homme et il est loin d’être mort. »
« Mais mon colonel… »
« C’est bon soldat, j’en prend la responsabilité. Faites votre travail puis conduisez les à mon bureau.»
Il fit volte-face partant vers son bureau visiblement soucieux, Claire lança un regarde soucieux a Diante qui en guise de réponse haussa les épaules en souriant. Une fois la paperasse fini ils furent mené au bureau de Pay-J qui les fit entré puis verrouilla la porte.
Quand cela fut fait Pay-J sera le point, frappa Diante au torse, celui-ci accusant le coup sans broncher.
« T’as l’air de tout sauf d’un fantôme. »
« Et toi de tout sauf d’une personne surprise. »
« Je sais que tu n’es pas le genre de personne à crever facilement. »
Echangeant un sourire les deux hommes ce fixèrent droit dans les yeux. Cela faisait prêt d’un an…un an depuis le jour où Diante avait déserté en compagnie de Lucrétia, un an depuis que Pay-J les avait laissé s’enfuir. Un an qu’il ne s’était pas vu.
« Je pourrais dire la même chose de toi. Au fait est-ce que… »
D’un coup la conversation fut brusquement interrompue, et d’une manière peu commune. Claire venait de ce rapprocher du Colonel, passant ses bras autour de son cou avant de le serrer contre elle.
« Pay-J…je suis si content de te revoir. »
Le malaise ne dura pas longtemps, l’esprit draguer du soldat prenant vite le dessus. Après tout ce n’était pas tout les jours qu’une fille lui tombait dans les bras avec le vieil argument "on ne c’est pas déjà vu quelque part ?".
« Et bien mademoiselle, je sais que ma réputation me précède, mais je n’accepte jamais avant au moins un dîner en tête en tête. Vous faites quelque chose ce soir ? »
Ces simples paroles semblant la ramener à la réalité l’orpheline desserra aussitôt son étreinte, ce tourna vers Diante qui la regardais avec un petit sourire en coin. Malgré son apparence Claire conservait certain réflexes d’enfant.
Pay-J était son parrain, la personne dont Lucrétia avait confié la garde durant le combat contre le démon. Pour parler simplement il était la première personne de son passé qu’elle revoyait depuis la mort de ses parents.
« C’est bon Claire, n’en fait pas trop non plus. »
« Claire ? »
« On ne t’as rien dit ? »
Pendant un moment Pay-J ne réagit pas, fixant alternativement la jeune fille et Diante. Puis…petit à petit, il commença à comprendre.
« Claire…Claire Crescent ?! Tu veux dire…que c’est la fille de…comment est-ce que… »
« Croissance accélérée. »
Aussitôt son visage s’assombris, la voir faisant ressurgir une douleur qu’il avait finit par enterrer.
« Tu es au courant de ce qui c’est passé. »
Ce n’était pas une question, mais une affirmation.
« Oui…j’était là quand on les a enterré. J’ai vu leurs…corps. »
Serrant les poings le soldat fit de gros efforts pour ce contrôlé, la tête penchée vers le sol. Enfin il finit par la relever, les fixant de façon beaucoup plus dure.
« Un déserteur mort et une gamine de 10 ans qui en a désormais 20…je crois que ca mérite quelques explications. »
Approuvant d’un signe de la tête Diante ce mis à lui raconter toutes l’histoire. Mais alors qu’elle écoutait Claire remarqua qu’il modelait la réalité, occultant la nature des assassins et effaçant littéralement l’existence de Michael. Mais quoi de plus normal ? Même si Pay-J avait de sérieux doutes il valait mieux qu’il en sache le moins possible.
« …et c’est pourquoi nous avons décidé de nous engager. »
« Je vois. »
Plongé dans ses pensées le Colonel réfléchis à toute cette histoire. Les morceaux ne s’assemblaient pas correctement…
« Tu es sur de me dire toute la vérité Diante ? »
« Tu es suffisamment intelligent pour savoir que non. »
« Il y a une autre personne derrière tout ça n’est-ce pas ? »
« N’insiste pas. »
Entendre ses paroles venant de la bouche de Claire avait beaucoup plus d’impact. Quoi qu’il fasse il devrait ce contenté d’une partie de la vérité.
« Vous êtes ici pour vous venger n’est-ce pas ? »
« Oui. »
« C’est de l’inconscience. »
« Oh, aller. On en a vu d’autres. »
Souriant Pay-J ne put contrer cet argument. Oui, en effet, ce n’était certainement pas la première fois que Diante ce jetait à corps perdu dans un combat difficile. Et c’est sans doute cette part de folie qu’il appréciait tant chez lui.
« Bon, je vais m’arranger pour votre "engagement". Mais pour cela j’aimerais vous avoir à la Compagnie Noire »
« Ca te va Claire ? »
« Je n’ai pas de préférence. »
« Très bien, je vous dit à bientôt dans ce cas. Diante tu peux me laisse seul avec Claire un instant, s’il te plait ? »
« Ca marche. »
Diante sorti du bureau tandis qu’un silence tomba dans celui-ci. Puis Pay-J rompit ce silence :
« J’ai vraiment du mal à réalisé que tu es cette petite fille … Tu ne mérite pas ce qui t’arrive … Ecoute si je peux faire quoi que ce soit …
Mais contre toute attente Claire n’eut aucune réaction, ce contentant de baisser la tête et de serrer les poings. Oui revoir son parrain faisait mal. Il lui rappelait ce qu’elle avait perdu, la perte de ses parents.
Mais non, elle n’avait pas le droit de pleurer, ou de ce plaindre. Cela n’apporterait rien.
« Merci, mais c’est quelque chose que je dois faire seule. »
Quelques heures plus tard et ils ce trouvaient devant l’armurerie, le responsable leur tendant deux uniforme sur lesquels étaient marquer une série de 5 chiffres.
« Vous trouverez vos matricules dessus. Le colonel les a demandés spécifiquement pour vous. »
L’air légèrement rêveur Diante regarda le siens…le même qu’il portait il y a un an.
« 17752. Et dans ce cas tu dois avoir. »
« 17751. Le même… »
« Le même que ton père oui. Désormais c’est à toi de le porter. »
L’enfilant, finissant de prendre ses armes, l’orpheline sortie de l’armurerie, fixant le champ de bataille à côté du chasseur. Désormais c’était elle qui reprendrait le flambeau, et qui marcherais sur les traces de Morgoth.
Je suis Claire Crescent, soldat du Grand Empire, matricule 17751
Fin du Chapitre I
Depuis qu’ils avaient donné leur noms l’homme du bureau de recrutement les avait laissé en plan ici, allant chercher un responsable afin d’éclaircir la situation. Il faut dire qu’il avait de quoi être surpris, et préférait amplement laisser quelqu’un de plus expérimenté gérer la chose.
« Combien de temps va-t-on encore nous faire attendre ? »
« C’est les joies de l’administration. Il faut dire que le recrutement ne bat pas son plein en ce moment. »
« Il n’y a pas moyen d’accélérer un peu le processus ? »
« On pourrait toujours ce mettre à prier l’Empereur »
A peine Diante eut-elle finit sa phrase que la porte du bureau s’ouvris à la volée, laissant voir deux hommes. L’un était le responsable du bureau, qui ce tenait légèrement en retrait derrière le deuxième homme.
Solidement bâtis, un double sabre laser accroché à la ceinture, son armure de combat rouge accrochée sur le dos, dévisageant Diante avec un mélange de surprise et de joie…Pay-J n’avait pas changé d’un pouce depuis la dernière fois que les deux hommes c’était croisé.
Il y eut un moment de silence, quelques secondes qu’il lui fallu pour accepté ce que ses yeux lui montraient. Puis finalement le soldat se retourna.
« Votre fichier doit être erroné, je connais parfaitement cet homme et il est loin d’être mort. »
« Mais mon colonel… »
« C’est bon soldat, j’en prend la responsabilité. Faites votre travail puis conduisez les à mon bureau.»
Il fit volte-face partant vers son bureau visiblement soucieux, Claire lança un regarde soucieux a Diante qui en guise de réponse haussa les épaules en souriant. Une fois la paperasse fini ils furent mené au bureau de Pay-J qui les fit entré puis verrouilla la porte.
Quand cela fut fait Pay-J sera le point, frappa Diante au torse, celui-ci accusant le coup sans broncher.
« T’as l’air de tout sauf d’un fantôme. »
« Et toi de tout sauf d’une personne surprise. »
« Je sais que tu n’es pas le genre de personne à crever facilement. »
Echangeant un sourire les deux hommes ce fixèrent droit dans les yeux. Cela faisait prêt d’un an…un an depuis le jour où Diante avait déserté en compagnie de Lucrétia, un an depuis que Pay-J les avait laissé s’enfuir. Un an qu’il ne s’était pas vu.
« Je pourrais dire la même chose de toi. Au fait est-ce que… »
D’un coup la conversation fut brusquement interrompue, et d’une manière peu commune. Claire venait de ce rapprocher du Colonel, passant ses bras autour de son cou avant de le serrer contre elle.
« Pay-J…je suis si content de te revoir. »
Le malaise ne dura pas longtemps, l’esprit draguer du soldat prenant vite le dessus. Après tout ce n’était pas tout les jours qu’une fille lui tombait dans les bras avec le vieil argument "on ne c’est pas déjà vu quelque part ?".
« Et bien mademoiselle, je sais que ma réputation me précède, mais je n’accepte jamais avant au moins un dîner en tête en tête. Vous faites quelque chose ce soir ? »
Ces simples paroles semblant la ramener à la réalité l’orpheline desserra aussitôt son étreinte, ce tourna vers Diante qui la regardais avec un petit sourire en coin. Malgré son apparence Claire conservait certain réflexes d’enfant.
Pay-J était son parrain, la personne dont Lucrétia avait confié la garde durant le combat contre le démon. Pour parler simplement il était la première personne de son passé qu’elle revoyait depuis la mort de ses parents.
« C’est bon Claire, n’en fait pas trop non plus. »
« Claire ? »
« On ne t’as rien dit ? »
Pendant un moment Pay-J ne réagit pas, fixant alternativement la jeune fille et Diante. Puis…petit à petit, il commença à comprendre.
« Claire…Claire Crescent ?! Tu veux dire…que c’est la fille de…comment est-ce que… »
« Croissance accélérée. »
Aussitôt son visage s’assombris, la voir faisant ressurgir une douleur qu’il avait finit par enterrer.
« Tu es au courant de ce qui c’est passé. »
Ce n’était pas une question, mais une affirmation.
« Oui…j’était là quand on les a enterré. J’ai vu leurs…corps. »
Serrant les poings le soldat fit de gros efforts pour ce contrôlé, la tête penchée vers le sol. Enfin il finit par la relever, les fixant de façon beaucoup plus dure.
« Un déserteur mort et une gamine de 10 ans qui en a désormais 20…je crois que ca mérite quelques explications. »
Approuvant d’un signe de la tête Diante ce mis à lui raconter toutes l’histoire. Mais alors qu’elle écoutait Claire remarqua qu’il modelait la réalité, occultant la nature des assassins et effaçant littéralement l’existence de Michael. Mais quoi de plus normal ? Même si Pay-J avait de sérieux doutes il valait mieux qu’il en sache le moins possible.
« …et c’est pourquoi nous avons décidé de nous engager. »
« Je vois. »
Plongé dans ses pensées le Colonel réfléchis à toute cette histoire. Les morceaux ne s’assemblaient pas correctement…
« Tu es sur de me dire toute la vérité Diante ? »
« Tu es suffisamment intelligent pour savoir que non. »
« Il y a une autre personne derrière tout ça n’est-ce pas ? »
« N’insiste pas. »
Entendre ses paroles venant de la bouche de Claire avait beaucoup plus d’impact. Quoi qu’il fasse il devrait ce contenté d’une partie de la vérité.
« Vous êtes ici pour vous venger n’est-ce pas ? »
« Oui. »
« C’est de l’inconscience. »
« Oh, aller. On en a vu d’autres. »
Souriant Pay-J ne put contrer cet argument. Oui, en effet, ce n’était certainement pas la première fois que Diante ce jetait à corps perdu dans un combat difficile. Et c’est sans doute cette part de folie qu’il appréciait tant chez lui.
« Bon, je vais m’arranger pour votre "engagement". Mais pour cela j’aimerais vous avoir à la Compagnie Noire »
« Ca te va Claire ? »
« Je n’ai pas de préférence. »
« Très bien, je vous dit à bientôt dans ce cas. Diante tu peux me laisse seul avec Claire un instant, s’il te plait ? »
« Ca marche. »
Diante sorti du bureau tandis qu’un silence tomba dans celui-ci. Puis Pay-J rompit ce silence :
« J’ai vraiment du mal à réalisé que tu es cette petite fille … Tu ne mérite pas ce qui t’arrive … Ecoute si je peux faire quoi que ce soit …
Mais contre toute attente Claire n’eut aucune réaction, ce contentant de baisser la tête et de serrer les poings. Oui revoir son parrain faisait mal. Il lui rappelait ce qu’elle avait perdu, la perte de ses parents.
Mais non, elle n’avait pas le droit de pleurer, ou de ce plaindre. Cela n’apporterait rien.
« Merci, mais c’est quelque chose que je dois faire seule. »
Quelques heures plus tard et ils ce trouvaient devant l’armurerie, le responsable leur tendant deux uniforme sur lesquels étaient marquer une série de 5 chiffres.
« Vous trouverez vos matricules dessus. Le colonel les a demandés spécifiquement pour vous. »
L’air légèrement rêveur Diante regarda le siens…le même qu’il portait il y a un an.
« 17752. Et dans ce cas tu dois avoir. »
« 17751. Le même… »
« Le même que ton père oui. Désormais c’est à toi de le porter. »
L’enfilant, finissant de prendre ses armes, l’orpheline sortie de l’armurerie, fixant le champ de bataille à côté du chasseur. Désormais c’était elle qui reprendrait le flambeau, et qui marcherais sur les traces de Morgoth.
Je suis Claire Crescent, soldat du Grand Empire, matricule 17751
Fin du Chapitre I
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Re: Le visage de l'Ombre
Morgoth Dim 7 Sep - 17:33
L’Ombre est généreuse et elle est patiente
C’est elle qui sème les graines de haine au sein des cœurs les plus justes, qui transforme la compassion en mépris, qui détruit l’amitié avec des germes de doute
Peu importe où et quand, tôt ou tard la pluie tombera et fera germer les graines que l’Ombre à semer
Peu importe où, car l’Ombre est partout dans ce monde, tapie au fond de nos cœurs
Peu importe quand, car l’Ombre ne s’éteindra jamais, elle est immortelle
La patience de l’Ombre est infinie
Un jour, la haine que l’Ombre à semée ce transformera en vengeance
Chapitre II – Vengeance
« Allons, faites un effort ! »
A peine arrivé sur le front et déjà les problèmes survenaient. Pour commencer il n’avait pas été facile de rejoindre le reste de la compagnie, ceux-ci ce montrant très mobiles. Ensuite elle et Diante avaient dut passer une batterie de test afin de déterminer ce que l’armée nommait leur "Valeur Stratégique", ce qui leur avait permis d’obtenir directement le grade de capitaine ainsi que l’accès à un vaste panel d’armes dont ils étaient jugés suffisamment habile pour s’en servir.
Mais dès qu’ils avaient pointé à un Quartier Général pour s’équiper convenablement, un problème inattendu était survenu.
« Je suis désoler, mais nous n’en avons plus en stock. »
L’armée n’avait pas prévu suffisamment d’armures de combat pour femmes. En réalité il y avait tellement peu de femmes sur le front que chaque pièce devait faire l’objet d’une commande spéciale. Et bien sur les quelques armures en réserves avaient déjà été prises.
« Et merde. »
« Tant pis, il faudra faire avec une armure standard. Ca ne sera pas très confortable, mais c’est mieux que de ce battre avec un simple uniforme. »
« Je suppose. »
Attrapant une des armures que l’homme lui tendait elle commença à l’examiner, ce demandant comment elle pourrait ce battre dans quelque chose de si peu adapté…quand une voix ce fit entendre derrière eux.
« C’est donc vrai. »
Surpris le binôme ce retourna, tombant nez à nez avec un soldat qui devait mesure plus de deux mètres, les observant du haut de son imposante carrure.
« Hé hé. Ca fait un bail Galrauch. »
Souriant le Lieutenant le fixa un moment, de vieux souvenirs lui revenant en mémoire. Enfin il tourna son regard en direction de Claire, la dévisageant.
« C’est donc vrai, tu es la fille de Morgoth. »
« Et vous êtes…? »
« Galrauch, un ami de votre père. J’ai été désolé d’apprendre sa mort. »
Baissant la tête l’orpheline ne releva pas ce signe de compassion. Pourquoi tout le monde ce sentait il l’obligation d’avoir ce genre de réflexion ? Ne pouvaient ils pas ce taire et lui épargner de douloureux souvenirs ?
« J’aurais aimé rester ici à discuter du bon vieux temps, mais on doit ce dépêché de rejoindre le front. »
« Attendez. Vous ne comptez quand même pas y aller avec ça ? »
D’un air dédaigneux il regarda l’armure d’homme que Claire tenait.
« Pas le choix, ils n’ont pas d’armures féminines en stock. »
« Ah vraiment…dans ce cas venez avec moi, j’ai peut-être la solution. »
Tente de Galrauch
« Rhaa…je suis pourtant certain de l’avoir mise là. »
Fouillant une vaste malle le Lieutenant les laissant patienter derrière lui, sans un seul mot d’explication, ce qui laissait Claire légèrement suspicieuse quand à la solution dont il leur avait parlé.
« Ah ! La voila. »
Un petit sourire sur le visage Galrauch sortis une armure couleur rouge sang, enlevant la poussière qui était dessus. Bien qu’elle ressemblait à n’importe quelle armure pour femme, sa simple vue suffit à arracher un hochet de surprise à Diante.
« Je vois…Morgoth te l’avait offerte. C’est ça ? »
« Oui, c’est exactement ça. Une façon pour lui de s’excuser je suppose. »
Encore une fois elle ce retrouvait prise au milieu d’une discussion qu’elle était incapable de comprendre, ce qui énerva prodigieusement Claire.
« Diante… »
« Oh…excuse moi. Cette armure était celle de…enfin…de l’ancien binôme de ton père. »
« Seras Victoria. »
« Je n’en ait jamais entendu parler. »
L’espace d’un instant une rage folle s’inscrivit sur le visage de Galrauch. Pendant une seconde il sembla prêt à lui jeter l’armure à la figure. Comment ça ? Morgoth ne lui avait jamais raconté la vérité ? Il avait été jusqu’à oublié celle qui lui avait sauvé la vie au détriment de la sienne ?!
Mais cela ne dura qu’une seconde, car l’instant d’après Diante enchaîna d’un ton paisible.
« Ca fait partis des choses qui devaient rester secrètes. Et je pense que c’était douloureux pour lui d’en parler. »
A ces simples paroles, le géant parvint à retrouver son calme. Un dernier regard sur l’ancienne armure, et il l’envoya en direction de Claire qui l’attrapa au vol.
« Tiens, utilise celle la. Ce n’est sans doute pas ta taille, mais c’est mieux que rien. »
« Quoi ? Vous êtes sur ? »
« Tu comptes te séparer de l’armure de Seras ? »
Silencieux Galrauch s’approcha d’eux, posant sa main sur l’épaule de Claire.
« J’aimais cette fille. Mais j’ai suffisamment de souvenir pour ne plus avoir besoin d’un objet. »
« Mais… »
« Fait moi ce plaisir. Tout comme pour tes parents, ce sera la preuve qu’elle a existée. »
Baissant les yeux sur l’armure l’orpheline réfléchis un moment, puis finie par hochet la tête en signe d’approbation. Quelques minutes plus tard et elle ce trouvait sur le front, portant l’armure de Seras par-dessus sa tunique, rejoignant le reste de la Dark Compagnie.
Mais c’était à peine si elle avait conscience du regard de Diante sur elle, le chasseur de primes réfléchissant sur les derniers événements.
Morgoth, Lucrétia, Seras…cette petite n’en avait pas conscience, mais elle incarnait toutes ses personnes, leurs esprits et leurs volontés. Désormais, c’est à travers elle qu’ils continuaient de vivre.
C’est elle qui sème les graines de haine au sein des cœurs les plus justes, qui transforme la compassion en mépris, qui détruit l’amitié avec des germes de doute
Peu importe où et quand, tôt ou tard la pluie tombera et fera germer les graines que l’Ombre à semer
Peu importe où, car l’Ombre est partout dans ce monde, tapie au fond de nos cœurs
Peu importe quand, car l’Ombre ne s’éteindra jamais, elle est immortelle
La patience de l’Ombre est infinie
Un jour, la haine que l’Ombre à semée ce transformera en vengeance
Chapitre II – Vengeance
« Allons, faites un effort ! »
A peine arrivé sur le front et déjà les problèmes survenaient. Pour commencer il n’avait pas été facile de rejoindre le reste de la compagnie, ceux-ci ce montrant très mobiles. Ensuite elle et Diante avaient dut passer une batterie de test afin de déterminer ce que l’armée nommait leur "Valeur Stratégique", ce qui leur avait permis d’obtenir directement le grade de capitaine ainsi que l’accès à un vaste panel d’armes dont ils étaient jugés suffisamment habile pour s’en servir.
Mais dès qu’ils avaient pointé à un Quartier Général pour s’équiper convenablement, un problème inattendu était survenu.
« Je suis désoler, mais nous n’en avons plus en stock. »
L’armée n’avait pas prévu suffisamment d’armures de combat pour femmes. En réalité il y avait tellement peu de femmes sur le front que chaque pièce devait faire l’objet d’une commande spéciale. Et bien sur les quelques armures en réserves avaient déjà été prises.
« Et merde. »
« Tant pis, il faudra faire avec une armure standard. Ca ne sera pas très confortable, mais c’est mieux que de ce battre avec un simple uniforme. »
« Je suppose. »
Attrapant une des armures que l’homme lui tendait elle commença à l’examiner, ce demandant comment elle pourrait ce battre dans quelque chose de si peu adapté…quand une voix ce fit entendre derrière eux.
« C’est donc vrai. »
Surpris le binôme ce retourna, tombant nez à nez avec un soldat qui devait mesure plus de deux mètres, les observant du haut de son imposante carrure.
« Hé hé. Ca fait un bail Galrauch. »
Souriant le Lieutenant le fixa un moment, de vieux souvenirs lui revenant en mémoire. Enfin il tourna son regard en direction de Claire, la dévisageant.
« C’est donc vrai, tu es la fille de Morgoth. »
« Et vous êtes…? »
« Galrauch, un ami de votre père. J’ai été désolé d’apprendre sa mort. »
Baissant la tête l’orpheline ne releva pas ce signe de compassion. Pourquoi tout le monde ce sentait il l’obligation d’avoir ce genre de réflexion ? Ne pouvaient ils pas ce taire et lui épargner de douloureux souvenirs ?
« J’aurais aimé rester ici à discuter du bon vieux temps, mais on doit ce dépêché de rejoindre le front. »
« Attendez. Vous ne comptez quand même pas y aller avec ça ? »
D’un air dédaigneux il regarda l’armure d’homme que Claire tenait.
« Pas le choix, ils n’ont pas d’armures féminines en stock. »
« Ah vraiment…dans ce cas venez avec moi, j’ai peut-être la solution. »
Tente de Galrauch
« Rhaa…je suis pourtant certain de l’avoir mise là. »
Fouillant une vaste malle le Lieutenant les laissant patienter derrière lui, sans un seul mot d’explication, ce qui laissait Claire légèrement suspicieuse quand à la solution dont il leur avait parlé.
« Ah ! La voila. »
Un petit sourire sur le visage Galrauch sortis une armure couleur rouge sang, enlevant la poussière qui était dessus. Bien qu’elle ressemblait à n’importe quelle armure pour femme, sa simple vue suffit à arracher un hochet de surprise à Diante.
« Je vois…Morgoth te l’avait offerte. C’est ça ? »
« Oui, c’est exactement ça. Une façon pour lui de s’excuser je suppose. »
Encore une fois elle ce retrouvait prise au milieu d’une discussion qu’elle était incapable de comprendre, ce qui énerva prodigieusement Claire.
« Diante… »
« Oh…excuse moi. Cette armure était celle de…enfin…de l’ancien binôme de ton père. »
« Seras Victoria. »
« Je n’en ait jamais entendu parler. »
L’espace d’un instant une rage folle s’inscrivit sur le visage de Galrauch. Pendant une seconde il sembla prêt à lui jeter l’armure à la figure. Comment ça ? Morgoth ne lui avait jamais raconté la vérité ? Il avait été jusqu’à oublié celle qui lui avait sauvé la vie au détriment de la sienne ?!
Mais cela ne dura qu’une seconde, car l’instant d’après Diante enchaîna d’un ton paisible.
« Ca fait partis des choses qui devaient rester secrètes. Et je pense que c’était douloureux pour lui d’en parler. »
A ces simples paroles, le géant parvint à retrouver son calme. Un dernier regard sur l’ancienne armure, et il l’envoya en direction de Claire qui l’attrapa au vol.
« Tiens, utilise celle la. Ce n’est sans doute pas ta taille, mais c’est mieux que rien. »
« Quoi ? Vous êtes sur ? »
« Tu comptes te séparer de l’armure de Seras ? »
Silencieux Galrauch s’approcha d’eux, posant sa main sur l’épaule de Claire.
« J’aimais cette fille. Mais j’ai suffisamment de souvenir pour ne plus avoir besoin d’un objet. »
« Mais… »
« Fait moi ce plaisir. Tout comme pour tes parents, ce sera la preuve qu’elle a existée. »
Baissant les yeux sur l’armure l’orpheline réfléchis un moment, puis finie par hochet la tête en signe d’approbation. Quelques minutes plus tard et elle ce trouvait sur le front, portant l’armure de Seras par-dessus sa tunique, rejoignant le reste de la Dark Compagnie.
Mais c’était à peine si elle avait conscience du regard de Diante sur elle, le chasseur de primes réfléchissant sur les derniers événements.
Morgoth, Lucrétia, Seras…cette petite n’en avait pas conscience, mais elle incarnait toutes ses personnes, leurs esprits et leurs volontés. Désormais, c’est à travers elle qu’ils continuaient de vivre.
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Expérience: (100/500)
Points de vie: (20/100)
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Re: Le visage de l'Ombre
Morgoth Mar 16 Sep - 0:05
Dos au mur, tentant de calmer sa respiration malgré le battement douloureux de son cœur, Claire attendait. L’ennemis était là, à quelques mètres à peine d’elle, à la fois si proche et si loin. Un bruit d’éclat, un morceau de verre qui explose sur le sol. Avait elle était repérée ?
Prenant son courage à deux mains elle risqua un coup d’œil derrière le mur contre lequel elle était adossée. L’ennemi était là, les yeux fixés sur le sol, lui tournant le dos. En face de lui une autre personne, sans doute son binôme, qui commençait à s’éloigner. Tant mieux, au moins elle ne ce retrouverait pas à affronter deux adversaires en même temps.
Enfin, lorsqu’elle fut certaine qu’il était bien seul, elle activa son champ de camoufla et commença à approcher lentement. Doucement, il fallait y aller tout doucement. Mais cela n’était pas si facile, le sol craquant sous ses pieds. Heureusement le soldat continuait de rester stoïque, trop absorbé par ses pensés pour l’entendre.
Puis ce fut l’assaut : ne ce souciant plus du bruit qu’elle faisait Claire fonça sur le soldat adverse, le clouant sur le sol alors qu’elle lui collait son arme sur la tempe.
« Je te tiens. »
Sans doute surpris par cette attaque quasiment parfaite l’homme tenta d’articuler quelques mots, mais son sort était déjà scellé.
« Trop tard ! Tu va mourir ! »
Ce fut malheureusement ce moment que choisit le binôme pour revenir, déboulant devant eux sans crier garde, fixant la scène un instant, trop surpris pour agir…jusqu’à ce qu’elle ce penche en avant, un sourire sur les lèvres.
« Claire, laisse ton père tranquille »
A ces simples mots son imagination ce brisa, manquant la fin du jeu qu’elle c’était elle-même crée. D’un coup elle cessa d’être un soldat du Grand Empire, et elle ce retrouva de nouveau enfant.
Elle n’avait que dix ans.
« Allez, debout ! »
Ouvrant difficilement les yeux elle mis un moment à ce rappeler où elle était, et ce qu’elle faisait ici. Battant des paupières elle fixa Diante, celui-ci semblant aussi en forme que s’il sortait d’une bonne nuit de sommeil. Décidément ce type était infatigable…et un peu fatiguant.
« C’est mon tour de garde ? »
« Oui. Mais si tu es trop fatiguée je peux l’assumé à ta place. »
« C’est bon. »
Ce frottant le cou elle prit sa M-28 en bandoulière, prenant une provision d’eau et de nourriture disposé dans un sac. Bien sur ses premières expériences sur le front n’avaient pas été très passionnantes : courir à travers des paysages pour chasser un ennemi qui ne ce montrait jamais, arriver sur les QG conquis uniquement pour rejoindre un nouvel objectif…depuis le début elle n’avait même pas eu l’occasion de tirer sur un soldat adverse.
Mais dans un sens tant mieux, elle n’était pas là pour ça. La guerre, ainsi que tout le reste, lui passait largement au dessus. Seul sa vengeance avait de l’importance pour elle, rien de plus ne comptant dans son esprit.
Commençant à s’éloigner du reste du groupe elle sentie le regarde de Diante la suivra, hésitant à lui dire quelque chose.
« Oui ? »
Il y eu un moment de silence, un moment pendant lequel le chasseur semblant prêt à garde pour lui ce qu’il savait. Mais cela ne dura qu’un moment.
« J’ai obtenu les autorisations. On pourra y aller à partir de demain. »
« Très bien, merci. »
Bizarrement le ton neutre de l’orpheline semblant l’inquiéter plus que tout autre ton qu’elle aurait put employée à ce moment.
« Tu n’es pas obligée de faire ça. »
« Oui, je sais. Ne t’inquiète pas pour moi. »
Enfilant son armure rouge, Claire finie de s’éloigner de son binôme, marchant jusqu’au poste de garde, refusant de ce retourner. Tout allait très bien, il était inutile qu’il s’inquiète pour elle. Tout allait si bien qu’une larme coula le long de sa joue, s’écrasant sur le sol.
Etait-elle vraiment prête pour ce moment ?
Prenant son courage à deux mains elle risqua un coup d’œil derrière le mur contre lequel elle était adossée. L’ennemi était là, les yeux fixés sur le sol, lui tournant le dos. En face de lui une autre personne, sans doute son binôme, qui commençait à s’éloigner. Tant mieux, au moins elle ne ce retrouverait pas à affronter deux adversaires en même temps.
Enfin, lorsqu’elle fut certaine qu’il était bien seul, elle activa son champ de camoufla et commença à approcher lentement. Doucement, il fallait y aller tout doucement. Mais cela n’était pas si facile, le sol craquant sous ses pieds. Heureusement le soldat continuait de rester stoïque, trop absorbé par ses pensés pour l’entendre.
Puis ce fut l’assaut : ne ce souciant plus du bruit qu’elle faisait Claire fonça sur le soldat adverse, le clouant sur le sol alors qu’elle lui collait son arme sur la tempe.
« Je te tiens. »
Sans doute surpris par cette attaque quasiment parfaite l’homme tenta d’articuler quelques mots, mais son sort était déjà scellé.
« Trop tard ! Tu va mourir ! »
Ce fut malheureusement ce moment que choisit le binôme pour revenir, déboulant devant eux sans crier garde, fixant la scène un instant, trop surpris pour agir…jusqu’à ce qu’elle ce penche en avant, un sourire sur les lèvres.
« Claire, laisse ton père tranquille »
A ces simples mots son imagination ce brisa, manquant la fin du jeu qu’elle c’était elle-même crée. D’un coup elle cessa d’être un soldat du Grand Empire, et elle ce retrouva de nouveau enfant.
Elle n’avait que dix ans.
« Allez, debout ! »
Ouvrant difficilement les yeux elle mis un moment à ce rappeler où elle était, et ce qu’elle faisait ici. Battant des paupières elle fixa Diante, celui-ci semblant aussi en forme que s’il sortait d’une bonne nuit de sommeil. Décidément ce type était infatigable…et un peu fatiguant.
« C’est mon tour de garde ? »
« Oui. Mais si tu es trop fatiguée je peux l’assumé à ta place. »
« C’est bon. »
Ce frottant le cou elle prit sa M-28 en bandoulière, prenant une provision d’eau et de nourriture disposé dans un sac. Bien sur ses premières expériences sur le front n’avaient pas été très passionnantes : courir à travers des paysages pour chasser un ennemi qui ne ce montrait jamais, arriver sur les QG conquis uniquement pour rejoindre un nouvel objectif…depuis le début elle n’avait même pas eu l’occasion de tirer sur un soldat adverse.
Mais dans un sens tant mieux, elle n’était pas là pour ça. La guerre, ainsi que tout le reste, lui passait largement au dessus. Seul sa vengeance avait de l’importance pour elle, rien de plus ne comptant dans son esprit.
Commençant à s’éloigner du reste du groupe elle sentie le regarde de Diante la suivra, hésitant à lui dire quelque chose.
« Oui ? »
Il y eu un moment de silence, un moment pendant lequel le chasseur semblant prêt à garde pour lui ce qu’il savait. Mais cela ne dura qu’un moment.
« J’ai obtenu les autorisations. On pourra y aller à partir de demain. »
« Très bien, merci. »
Bizarrement le ton neutre de l’orpheline semblant l’inquiéter plus que tout autre ton qu’elle aurait put employée à ce moment.
« Tu n’es pas obligée de faire ça. »
« Oui, je sais. Ne t’inquiète pas pour moi. »
Enfilant son armure rouge, Claire finie de s’éloigner de son binôme, marchant jusqu’au poste de garde, refusant de ce retourner. Tout allait très bien, il était inutile qu’il s’inquiète pour elle. Tout allait si bien qu’une larme coula le long de sa joue, s’écrasant sur le sol.
Etait-elle vraiment prête pour ce moment ?
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Re: Le visage de l'Ombre
Morgoth Jeu 18 Sep - 7:47
Cela ne leur avait pas pris beaucoup de temps pour venir, à peine une heure entre le front et le QG N°5, le plus reculer des postes de commandement de l’Empire sur cette île. Ce n’était pas le chemin qui avait été long, mais surtout le temps qu’ils avaient mis avant de ce décidé à venir. Mais il était impératif qu’ils le fassent.
« Voila, c’est ici. »
Le couloir à moitié plongé dans l’obscurité donnait un aspect encore plus lugubre à l’endroit. Mais quoi de plus normal pour ce genre de lieu ?
Insensible, l’homme sortis un passe de sa poche, l’insérant dans un boîtier avant de composer un code à l’abri de leurs regards. Dès qu’il eut finis, la vaste porte devant laquelle ils ce trouvaient s’ouvrit lentement, laissant s’échapper un nuage blanchâtre glacé.
« Essayez de ne pas trop traîner. »
« On prendra le temps qu’il faut. »
Le ton de Diante était sans réplique, et d’ailleurs le garde impérial ne tenta pas de discuter, les laissant entrer dans la pièce avant de refermer la porte derrière eux, les plongeant dans l’obscurité totale jusqu’à ce que Claire trouve l’interrupteur du bout des doigts.
« C’est donc là. »
Devant eux s’étendaient de vastes armoires, desquels ont pouvait des tiroirs de la taille d’un homme, chacun étant marqué par deux dates et un nom…la morgue de l’Empire.
Silencieux les deux soldats commencèrent à fouiller à travers les noms, recherchant deux en particuliers. La tâche était particulière ardue, non seulement à cause de l’obscurité, mais aussi parce qu’une partie d’eux même n’avait pas vraiment envi les trouver.
« Ramène toi, je les aie trouvé. »
Le visage vide, malgré son cœur battant la charade, Claire s’approcha de l’endroit que lui désignait Diante, son regard ce posant sur deux plaques de marbre blanc.
C’était fini, le dernier espoir s’était envolé. Depuis le début elle avait conservée cet infime espoir, cette pensée stupide que tout le monde lui avait mentis. Mais après tout n’êtes-ce pas pour cette raison qu’elle était venue ici ? Pour briser cet espoir vain et enfin avancée.
La main tremblante elle toucha la pierre froide derrière laquelle ce trouvait ses parents. Pour la deuxième fois de sa vie elle ce sentie seule, incroyable seule. Elle réalisa qu’elle ne les reverrait vraiment jamais, qu’ils étaient définitivement partis et ne reviendrais jamais.
« Bon, on va pouvoir leur organiser un enterrement plus décent. »
« Non. »
Depuis son retour sur le front elle avait réfléchis à la question, et en était venue à une terrible conclusion.
« Existe-t-il un moyen de faire durer un peu le processus ? Afin qu’ils restent dans cet état. »
« Ca demanderais de les transporter…mais avec quelques billets ca devrais pouvoir ce faire. »
Aucun des deux n’ajouta un mot, ayant parfaitement compris où elle voulait en venir. Tant que tout ceux qui les avaient tué ne seraient pas mort, alors il était inconcevable pour elle que ses parents trouvent le repos. Il fallait d’abord qu’elle ce venge, et seulement après ils pourraient conclure cette histoire.
Chassant ses pensées Claire s’éloigna en direction de la porte, ne souhaitant pas poursuivre cette épreuve plus longtemps. Mais à sa surprise, le chasseur resta en arrière.
« Diante ? »
« Part devant, je te rejoint tout de suite. »
Attendait qu’elle soit sortie de la pièce Diante ce rapprocha de la plaque avec le nom de Morgoth, saisissant la poignée avant de poussé un long soupire.
« Désoler vieux, mais je dois en avoir le cœur net. »
Fermant les yeux il tira le tiroir, n’ouvrant les paupières qu’au bout de quelques secondes, poussant un hochet de surprise.
Il était bien là, son visage encore plus blanc que d’habitude. Soulevant le drap sous lequel était posé son corps dénudé, Diante vis les blessures correspondant parfaitement à ce que lui avait raconté Claire : deux immenses trous au niveau des poumons, ainsi que de nombreuses blessures tout le long du torse, et son bras gauche dont il manquait toujours une partie. Lui posant les mains sur les yeux, Diante fit basculer les paupières de son ancien binôme : même si ils avaient perdu de leur couleur, ses yeux conservaient leur couleur rouge.
Désormais sans grand espoir il tira sur la deuxième poignée, ce retrouvant face au corps inerte de Lucrétia, lui épargnant de soulever le drap posé sur son corps.
Puis, soudain, il explosa, hurlant en direction du cadavre de Morgoth.
« ESPECE D’ENFOIRE ! COMMENT A TU PU CREVER AINSI ?! »
Il s’arrêta un moment, laissant l’écho ce répercuter dans toute la pièce, comme une voix qui répondait à sa question. Mais les corps en face de lui restèrent inanimés.
« Vous n’aviez pas le droit…pas après lui avoir survécu… »
Serrant les poings Diante repris lentement son calme, content un nouveau hurlement de rage qui ne demandait qu’à sortir de sa gorge. Cela ne servait à rien, cela ne changerais rien.
Les mains tremblantes il repoussa les deux poignées, faisant disparaître les deux corps.
« Rassurez vous : les salops qui on fait ça vont payer. »
« Voila, c’est ici. »
Le couloir à moitié plongé dans l’obscurité donnait un aspect encore plus lugubre à l’endroit. Mais quoi de plus normal pour ce genre de lieu ?
Insensible, l’homme sortis un passe de sa poche, l’insérant dans un boîtier avant de composer un code à l’abri de leurs regards. Dès qu’il eut finis, la vaste porte devant laquelle ils ce trouvaient s’ouvrit lentement, laissant s’échapper un nuage blanchâtre glacé.
« Essayez de ne pas trop traîner. »
« On prendra le temps qu’il faut. »
Le ton de Diante était sans réplique, et d’ailleurs le garde impérial ne tenta pas de discuter, les laissant entrer dans la pièce avant de refermer la porte derrière eux, les plongeant dans l’obscurité totale jusqu’à ce que Claire trouve l’interrupteur du bout des doigts.
« C’est donc là. »
Devant eux s’étendaient de vastes armoires, desquels ont pouvait des tiroirs de la taille d’un homme, chacun étant marqué par deux dates et un nom…la morgue de l’Empire.
Silencieux les deux soldats commencèrent à fouiller à travers les noms, recherchant deux en particuliers. La tâche était particulière ardue, non seulement à cause de l’obscurité, mais aussi parce qu’une partie d’eux même n’avait pas vraiment envi les trouver.
« Ramène toi, je les aie trouvé. »
Le visage vide, malgré son cœur battant la charade, Claire s’approcha de l’endroit que lui désignait Diante, son regard ce posant sur deux plaques de marbre blanc.
C’était fini, le dernier espoir s’était envolé. Depuis le début elle avait conservée cet infime espoir, cette pensée stupide que tout le monde lui avait mentis. Mais après tout n’êtes-ce pas pour cette raison qu’elle était venue ici ? Pour briser cet espoir vain et enfin avancée.
La main tremblante elle toucha la pierre froide derrière laquelle ce trouvait ses parents. Pour la deuxième fois de sa vie elle ce sentie seule, incroyable seule. Elle réalisa qu’elle ne les reverrait vraiment jamais, qu’ils étaient définitivement partis et ne reviendrais jamais.
« Bon, on va pouvoir leur organiser un enterrement plus décent. »
« Non. »
Depuis son retour sur le front elle avait réfléchis à la question, et en était venue à une terrible conclusion.
« Existe-t-il un moyen de faire durer un peu le processus ? Afin qu’ils restent dans cet état. »
« Ca demanderais de les transporter…mais avec quelques billets ca devrais pouvoir ce faire. »
Aucun des deux n’ajouta un mot, ayant parfaitement compris où elle voulait en venir. Tant que tout ceux qui les avaient tué ne seraient pas mort, alors il était inconcevable pour elle que ses parents trouvent le repos. Il fallait d’abord qu’elle ce venge, et seulement après ils pourraient conclure cette histoire.
Chassant ses pensées Claire s’éloigna en direction de la porte, ne souhaitant pas poursuivre cette épreuve plus longtemps. Mais à sa surprise, le chasseur resta en arrière.
« Diante ? »
« Part devant, je te rejoint tout de suite. »
Attendait qu’elle soit sortie de la pièce Diante ce rapprocha de la plaque avec le nom de Morgoth, saisissant la poignée avant de poussé un long soupire.
« Désoler vieux, mais je dois en avoir le cœur net. »
Fermant les yeux il tira le tiroir, n’ouvrant les paupières qu’au bout de quelques secondes, poussant un hochet de surprise.
Il était bien là, son visage encore plus blanc que d’habitude. Soulevant le drap sous lequel était posé son corps dénudé, Diante vis les blessures correspondant parfaitement à ce que lui avait raconté Claire : deux immenses trous au niveau des poumons, ainsi que de nombreuses blessures tout le long du torse, et son bras gauche dont il manquait toujours une partie. Lui posant les mains sur les yeux, Diante fit basculer les paupières de son ancien binôme : même si ils avaient perdu de leur couleur, ses yeux conservaient leur couleur rouge.
Désormais sans grand espoir il tira sur la deuxième poignée, ce retrouvant face au corps inerte de Lucrétia, lui épargnant de soulever le drap posé sur son corps.
Puis, soudain, il explosa, hurlant en direction du cadavre de Morgoth.
« ESPECE D’ENFOIRE ! COMMENT A TU PU CREVER AINSI ?! »
Il s’arrêta un moment, laissant l’écho ce répercuter dans toute la pièce, comme une voix qui répondait à sa question. Mais les corps en face de lui restèrent inanimés.
« Vous n’aviez pas le droit…pas après lui avoir survécu… »
Serrant les poings Diante repris lentement son calme, content un nouveau hurlement de rage qui ne demandait qu’à sortir de sa gorge. Cela ne servait à rien, cela ne changerais rien.
Les mains tremblantes il repoussa les deux poignées, faisant disparaître les deux corps.
« Rassurez vous : les salops qui on fait ça vont payer. »
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Re: Le visage de l'Ombre
Morgoth Mer 24 Sep - 7:40
« Bon sang, ils vont me laisser croupir encore combien de temps ici ? »
Cela faisait deux jours que les inquisiteurs étaient venu le mettre au arrêt avant de l’emmener dans cette cellule où il était toujours. Alors qu’au dehors les choses devaient commencer à devenir intéressante lui écopait des ces quelques jours de repos.
« Hé ! Si vous voulez me descendre au moins faite le vite, j’en ai ma claque d’attendre. »
Pour un prisonnier il faut dire qu’il faisait plutôt beaucoup de bruit. Et peut-être êtes-ce la raison pour laquelle il n’y avait aucun gardien pour le surveiller.
Enfin il entendit des pas ce rapprocher de lui, la porte au bout du couloir s’ouvrant devant un trio d’hommes en noirs qui allèrent ce poser juste devant le chasseur de primes.
« Non avons-nous ordre de vous mené devant le Grand Inquisiteur. Il veut vous parler…seul à seul. »
Faisant à peine le surpris Diante ce laissa docilement mené à l’extérieur, profitant de ces quelques instants à l’air libre pour jeter un coup d’œil aux alentours. Apparemment les combats n’avaient pas encore atteint leur paroxysme, tout ce jouant pour le moment à une course de vitesse.
« A quelle merde. J’espère qu’il y aura plus d’action quand je serais avec eux. »
Son aisance surpris les inquisiteurs qui pendant un moment ce demandèrent si il n’allait pas d’un coup il n’allait pas ce jeter sur eux, les tuer, et repartir comme si de rien n’était.
« Vous n’avez pas peur de mourir ? »
« J’ai mon ange gardien. » répondit Diante avec un petit sourire mystérieux.
Enfin ils finirent par arriver à leur point de chute : une tente un peu à l’écart du reste du camp, qui de toute évidence avait été montée dans le seule but qu’ils puissent s’entretenir sans être déranger.
« Allez-y, mais attention : un seul son suspect, et nous n’hésiterons pas à vous abattre comme un chien. »
« Je serais sage comme une image. »
Les mains dans les poches l’ancien déserteur entra dans la tente, tombant nez à nez avec un homme debout au milieu de celle-ci, s’arrêtant de faire les cent pas pour le fixer. Le chef suprême des forces de la FOI, le Grand Inquisiteur Edourd III ne semblait pas savoir comment réagir.
« Alors ? »
« Alors quoi ? »
« Vous tuer mes hommes, vous tenter d’assassiner votre binôme, vous déserter. Et après être passé pour mort pendant plus d’une demi-année vous réapparaissez comme par miracle. »
« J’ai le goût de la mise en scène. »
Apparemment il avait surtout le don pour mettre hors d’eux les soldats auxquels il parlait. Mais par un effort extrême le Grand Inquisiteur parvint à garder son calme, une seule chose le retenant de mettre aussitôt à mort cet espère d’hérétique.
« Vous saviez n’est-ce pas ? »
« Disons que je m’en doutait, sinon je n’aurais pas pris le risque de revenir. »
« Et qu’est-ce qui vous fait croire que je vais en tenir compte ? »
« Tout simplement le fait que je sois entrain de vous parler ? »
L’air désapprobateur Edourd III sortie un papier de sa poche, un simple morceau de parchemin qui aurait très bien put être arraché à la va vite pour écrire une note quelconque. Mais de toute évidence c’était bien plus que cela, et c’est sans douceur que le chef de la FOI lui posa dans la main.
Bien qu’il s’en doutait Diante eut du mal à garder un visage stoïque en voyant le prénom de son frère sur le papier. Même si il savait que la FOI et les chasseurs étaient en contact il n’avait pas de garanti que Michael faisait partis de ces contacts, tout les deux n’en ayant jamais discuté. Heureusement il avait mis dans le mille.
« La section Longinus a reçu ce message il y a quelques jours. »
Quelques jours ? A cette simple phrase il su qu’il venait d’échapper à une lourde peine : Edourd avait dut accéder à la demande, et ces 2 jours au trou avaient été sa condamnation.
« J’ignorait que vous connaissiez Michael. »
« Disons que je l’ai déjà croisé, mais je pourrais vous retourner le commentaire. »
« Je ne l’ai jamais vu, mais il est difficile pour la FOI d’ignorer une demande provenant de…"l’un des trois". »
Cela ne dura qu’une fraction de seconde, trop rapide pour être vu, mais un rictus passa sur le visage de Diante. Malgré tout il n’aimait pas ce reposé sur Michael, mais plus encore il détestait entre cette façon de l’appeler. "L’un des trois"…comme si il ne ce résumait qu’à cette simple désignation.
« Quoi qu’il en soit il vaut mieux un bon soldat vivant qu’un déserteur mort. Je vais donc passer l’éponge sur votre casier pour cette fois. Mais commettez la moindre infraction et votre tête pourrait venir orner mon bureau. »
Laissant la menace glissée sur lui Diante hocha la tête en signe d’approbation, commençant à sortir pour aller récupérer ses armes avant de s’arrêter, ce retournant en direction du Grand Inquisiteur.
« Il y a plusieurs questions que j’aimerais vous poser. »
« Je l’imagine, mais ce n’est n’y le lieu n’y le temps. »
Approuvant Diante finis de sortir de la tente, ce rééquipant pour aller retrouver sur le front. Certaines choses devaient attendre, mais elles ne seraient pas oubliées.
Cela faisait deux jours que les inquisiteurs étaient venu le mettre au arrêt avant de l’emmener dans cette cellule où il était toujours. Alors qu’au dehors les choses devaient commencer à devenir intéressante lui écopait des ces quelques jours de repos.
« Hé ! Si vous voulez me descendre au moins faite le vite, j’en ai ma claque d’attendre. »
Pour un prisonnier il faut dire qu’il faisait plutôt beaucoup de bruit. Et peut-être êtes-ce la raison pour laquelle il n’y avait aucun gardien pour le surveiller.
Enfin il entendit des pas ce rapprocher de lui, la porte au bout du couloir s’ouvrant devant un trio d’hommes en noirs qui allèrent ce poser juste devant le chasseur de primes.
« Non avons-nous ordre de vous mené devant le Grand Inquisiteur. Il veut vous parler…seul à seul. »
Faisant à peine le surpris Diante ce laissa docilement mené à l’extérieur, profitant de ces quelques instants à l’air libre pour jeter un coup d’œil aux alentours. Apparemment les combats n’avaient pas encore atteint leur paroxysme, tout ce jouant pour le moment à une course de vitesse.
« A quelle merde. J’espère qu’il y aura plus d’action quand je serais avec eux. »
Son aisance surpris les inquisiteurs qui pendant un moment ce demandèrent si il n’allait pas d’un coup il n’allait pas ce jeter sur eux, les tuer, et repartir comme si de rien n’était.
« Vous n’avez pas peur de mourir ? »
« J’ai mon ange gardien. » répondit Diante avec un petit sourire mystérieux.
Enfin ils finirent par arriver à leur point de chute : une tente un peu à l’écart du reste du camp, qui de toute évidence avait été montée dans le seule but qu’ils puissent s’entretenir sans être déranger.
« Allez-y, mais attention : un seul son suspect, et nous n’hésiterons pas à vous abattre comme un chien. »
« Je serais sage comme une image. »
Les mains dans les poches l’ancien déserteur entra dans la tente, tombant nez à nez avec un homme debout au milieu de celle-ci, s’arrêtant de faire les cent pas pour le fixer. Le chef suprême des forces de la FOI, le Grand Inquisiteur Edourd III ne semblait pas savoir comment réagir.
« Alors ? »
« Alors quoi ? »
« Vous tuer mes hommes, vous tenter d’assassiner votre binôme, vous déserter. Et après être passé pour mort pendant plus d’une demi-année vous réapparaissez comme par miracle. »
« J’ai le goût de la mise en scène. »
Apparemment il avait surtout le don pour mettre hors d’eux les soldats auxquels il parlait. Mais par un effort extrême le Grand Inquisiteur parvint à garder son calme, une seule chose le retenant de mettre aussitôt à mort cet espère d’hérétique.
« Vous saviez n’est-ce pas ? »
« Disons que je m’en doutait, sinon je n’aurais pas pris le risque de revenir. »
« Et qu’est-ce qui vous fait croire que je vais en tenir compte ? »
« Tout simplement le fait que je sois entrain de vous parler ? »
L’air désapprobateur Edourd III sortie un papier de sa poche, un simple morceau de parchemin qui aurait très bien put être arraché à la va vite pour écrire une note quelconque. Mais de toute évidence c’était bien plus que cela, et c’est sans douceur que le chef de la FOI lui posa dans la main.
Bien qu’il s’en doutait Diante eut du mal à garder un visage stoïque en voyant le prénom de son frère sur le papier. Même si il savait que la FOI et les chasseurs étaient en contact il n’avait pas de garanti que Michael faisait partis de ces contacts, tout les deux n’en ayant jamais discuté. Heureusement il avait mis dans le mille.
« La section Longinus a reçu ce message il y a quelques jours. »
Quelques jours ? A cette simple phrase il su qu’il venait d’échapper à une lourde peine : Edourd avait dut accéder à la demande, et ces 2 jours au trou avaient été sa condamnation.
« J’ignorait que vous connaissiez Michael. »
« Disons que je l’ai déjà croisé, mais je pourrais vous retourner le commentaire. »
« Je ne l’ai jamais vu, mais il est difficile pour la FOI d’ignorer une demande provenant de…"l’un des trois". »
Cela ne dura qu’une fraction de seconde, trop rapide pour être vu, mais un rictus passa sur le visage de Diante. Malgré tout il n’aimait pas ce reposé sur Michael, mais plus encore il détestait entre cette façon de l’appeler. "L’un des trois"…comme si il ne ce résumait qu’à cette simple désignation.
« Quoi qu’il en soit il vaut mieux un bon soldat vivant qu’un déserteur mort. Je vais donc passer l’éponge sur votre casier pour cette fois. Mais commettez la moindre infraction et votre tête pourrait venir orner mon bureau. »
Laissant la menace glissée sur lui Diante hocha la tête en signe d’approbation, commençant à sortir pour aller récupérer ses armes avant de s’arrêter, ce retournant en direction du Grand Inquisiteur.
« Il y a plusieurs questions que j’aimerais vous poser. »
« Je l’imagine, mais ce n’est n’y le lieu n’y le temps. »
Approuvant Diante finis de sortir de la tente, ce rééquipant pour aller retrouver sur le front. Certaines choses devaient attendre, mais elles ne seraient pas oubliées.
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Re: Le visage de l'Ombre
Morgoth Jeu 25 Sep - 20:14
Content de retourner enfin à l’air libre, Diante avait finalement rejoint le front en compagnie des autres .DC.. Pouvant goûter à la joie d’un simple combat…ou du moins il l’avait espéré. Mais les ennemis se montraient étrangement calmes, aucune offensive ni même escarmouche ne se laissait voir à quelque endroit du front.
Mais le plus inquiétant était Claire : où qu’il aille il ne parvenait pas à la trouver. Après un temps de recherche trop long, au moins dix minutes, il dut ce résoudre à demander à quelqu’un. Heureusement que le général Zaitsev trainait dans le coin : lui au moins saurait le renseigner.
« Excusez-moi, mais vous n’auriez pas vu mon binôme ? »
« Qui ça ? »
« Claire Crescent, une blonde avec une grande épée dans le dos. »
« Ah, le matricule 17751. Si, elle a été convoquée par le maréchal. »
« Le commandant Crescent est ici maréchal. »
« Ah, très bien. Faites la entrer. »
Tentant de remettre un peu d’ordre sur son bureau, le maréchal hagar ce remémora rapidement les raisons de cette convocation. A peine nommé à la tête des armées impériales que déjà ils avaient du changer de front, la mort de l’Empereur en surcroit rajoutait quelques formalités supplementaires.
« Vous vouliez me voir ? »
Relevant la tête le maréchal eut un moment de blanc en la regardant. Avec ses cheveux blonds coupés courts, son armure rouge et une immense épée dans le dos, elle faisait vraiment garçon manqué.
« Oui, asseyez-vous. Vous voulez boire quelque chose ? Vodka, Whisky, Cognac ? »
Les yeux dans le vide Claire ne répondit pas à la proposition, se contentant d’aller s’asseoir en face du maréchal qui prit ce silence pour un refus.
Voyant qu’il ne servait à rien de tenter de briser la glace il pris un papier posé sur son bureau, consultant les rapides notes qui étaient dessus avant de ce retourner en direction de la jeune fille.
« Avant toutes choses sachez que je suis… »
« …désolee, vous le connaissiez bien, c’était un homme formidable, surtout depuis qu’il est mort. Je sais. »
Hagar eut à peine un haussement de sourcils devant cette insubordination. Au fond lui aussi avait perdu son frère, et il pouvait facilement comprendre sa réaction devant cette X° fois où on lui répétait toujours la même phrase.
« Vous vouliez me voir » répéta Claire, indifférente au ton qu’elle prenait.
« Que savez vous de l’API ? »
Il avait fait attention à ne donner que cette abréviation afin de tester ses connaissances. Et il ne fut pas déçu.
« Vous voulez dire l’Agence de Propagande Impériale ? Mon père m’en avait parlé autrefois. Il s’agit d’une organisation qui fait de la propagande pour l’armée impériale n’est-ce pas ? »
« Tout comme son nom l’indique oui. Et il se trouve que nous avons un problème avec elle, ou du moins avec son personnel. »
« Quel genre de problème ? »
Quelques secondes passèrent avant que le maréchal ne réponde, choisissant soigneusement ses mots.
« Nous n’avons toujours pas trouvé de remplaçant au poste de directeur, les membres de l’agence refusant catégoriquement nos propositions. Et pour ne rien arranger Morgoth à oublié de nous donner le code pour entrer dans son bureau. »
Encore une fois sa tentative pour briser la glace échoua lamentablement devant le visage stoïque de Claire, l’orpheline continuant de le fixer en attendant toujours qu’il en vienne au fait de sa convocation.
« Sauf votre respect monsieur j’aimerais que vous me disiez pourquoi vous m’avez demandé de quitter le front. »
« Les membres de l’Agence refusent une personne nommée par nous. Mais vous, je pense qu’ils vous accepteront commandant. Après tout vous êtes la fille de leur ancien directeur et fondateur. S’ils refusent de vous suivre alors ils n’obéiront à personne. »
Sa déclaration fut suivit de quelques secondes de silence, Claire prenant le temps de réfléchir à cette proposition. Apparemment le maréchal la jugeait digne d’accomplir cette tâche, mais était-ce vraiment une bonne idée ?
Enfin elle finit par se remettre debout, faisant face à son supérieur.
« Merci, mais vous vous trompez de personne. »
« Je ne crois pas non. »
« Je ne me suis pas engagée dans l’armée pour cela. Je ne suis pas une fanatique, et je me fiche de tout ça. »
« Je vois… »
« Seulement sachez qu’être directeur de l’API permet d’avoir accès à un certain nombre d’informations. »
Pour la première fois depuis le début de la conversation il avait réussit à capter son attention, les traits de la jeune fille montrant la surprise d’entendre ces mots. Et quand elle parla ce fut d’une voix très calme, mais aussi extrêmement distante.
« Quels genres d’informations ? »
Souriant de plaisir le maréchal agita vaguement la main, comme pour dire qu’il n’en avait lui-même qu’une vague idée et qu’il avait dit cela à tout hasard.
« Tout et rien. Les nouvelles civiles, des données personnelles, ce que font nos ennemis, ou encore quelques renseignements en provenance de la FOI. »
Ce n’était pas pour rien qu’il avait dit cela en dernier, elle en était certaine. Ceux qui avaient tué Morgoth et Lucrétia avaient eut accès à des informations sur l’endroit où ils étaient, et seul l’Empire possédait cette information. Par conséquent se trouver dans une position centrale comme celle-ci lui permettrait de remonter la piste.
Silencieuse elle fixa un moment le maréchal, celui-ci abordant toujours un air passif, limite innocent. Que savait il vraiment, ou qu’avait il deviné de son passé?
« Très bien, j’accepte. »
« Vraiment ? Vous savez que je ne veux pas forcer une personne non fanatique comme vous. »
Il prenait sa revanche…c’était de bonne guerre.
« C’est bon, ne m’obligez pas à me répéter. »
Content d’entendre ces paroles le maréchal tira l’un des tiroirs de son bureau, en sortant un insigne rouge à deux étoiles.
« Heureux de vous l’entendre dire. Je compte sur vous pour remonter l’Agence, alors ne me décevez pas…directeur Crescent. »
Mais le plus inquiétant était Claire : où qu’il aille il ne parvenait pas à la trouver. Après un temps de recherche trop long, au moins dix minutes, il dut ce résoudre à demander à quelqu’un. Heureusement que le général Zaitsev trainait dans le coin : lui au moins saurait le renseigner.
« Excusez-moi, mais vous n’auriez pas vu mon binôme ? »
« Qui ça ? »
« Claire Crescent, une blonde avec une grande épée dans le dos. »
« Ah, le matricule 17751. Si, elle a été convoquée par le maréchal. »
« Le commandant Crescent est ici maréchal. »
« Ah, très bien. Faites la entrer. »
Tentant de remettre un peu d’ordre sur son bureau, le maréchal hagar ce remémora rapidement les raisons de cette convocation. A peine nommé à la tête des armées impériales que déjà ils avaient du changer de front, la mort de l’Empereur en surcroit rajoutait quelques formalités supplementaires.
« Vous vouliez me voir ? »
Relevant la tête le maréchal eut un moment de blanc en la regardant. Avec ses cheveux blonds coupés courts, son armure rouge et une immense épée dans le dos, elle faisait vraiment garçon manqué.
« Oui, asseyez-vous. Vous voulez boire quelque chose ? Vodka, Whisky, Cognac ? »
Les yeux dans le vide Claire ne répondit pas à la proposition, se contentant d’aller s’asseoir en face du maréchal qui prit ce silence pour un refus.
Voyant qu’il ne servait à rien de tenter de briser la glace il pris un papier posé sur son bureau, consultant les rapides notes qui étaient dessus avant de ce retourner en direction de la jeune fille.
« Avant toutes choses sachez que je suis… »
« …désolee, vous le connaissiez bien, c’était un homme formidable, surtout depuis qu’il est mort. Je sais. »
Hagar eut à peine un haussement de sourcils devant cette insubordination. Au fond lui aussi avait perdu son frère, et il pouvait facilement comprendre sa réaction devant cette X° fois où on lui répétait toujours la même phrase.
« Vous vouliez me voir » répéta Claire, indifférente au ton qu’elle prenait.
« Que savez vous de l’API ? »
Il avait fait attention à ne donner que cette abréviation afin de tester ses connaissances. Et il ne fut pas déçu.
« Vous voulez dire l’Agence de Propagande Impériale ? Mon père m’en avait parlé autrefois. Il s’agit d’une organisation qui fait de la propagande pour l’armée impériale n’est-ce pas ? »
« Tout comme son nom l’indique oui. Et il se trouve que nous avons un problème avec elle, ou du moins avec son personnel. »
« Quel genre de problème ? »
Quelques secondes passèrent avant que le maréchal ne réponde, choisissant soigneusement ses mots.
« Nous n’avons toujours pas trouvé de remplaçant au poste de directeur, les membres de l’agence refusant catégoriquement nos propositions. Et pour ne rien arranger Morgoth à oublié de nous donner le code pour entrer dans son bureau. »
Encore une fois sa tentative pour briser la glace échoua lamentablement devant le visage stoïque de Claire, l’orpheline continuant de le fixer en attendant toujours qu’il en vienne au fait de sa convocation.
« Sauf votre respect monsieur j’aimerais que vous me disiez pourquoi vous m’avez demandé de quitter le front. »
« Les membres de l’Agence refusent une personne nommée par nous. Mais vous, je pense qu’ils vous accepteront commandant. Après tout vous êtes la fille de leur ancien directeur et fondateur. S’ils refusent de vous suivre alors ils n’obéiront à personne. »
Sa déclaration fut suivit de quelques secondes de silence, Claire prenant le temps de réfléchir à cette proposition. Apparemment le maréchal la jugeait digne d’accomplir cette tâche, mais était-ce vraiment une bonne idée ?
Enfin elle finit par se remettre debout, faisant face à son supérieur.
« Merci, mais vous vous trompez de personne. »
« Je ne crois pas non. »
« Je ne me suis pas engagée dans l’armée pour cela. Je ne suis pas une fanatique, et je me fiche de tout ça. »
« Je vois… »
« Seulement sachez qu’être directeur de l’API permet d’avoir accès à un certain nombre d’informations. »
Pour la première fois depuis le début de la conversation il avait réussit à capter son attention, les traits de la jeune fille montrant la surprise d’entendre ces mots. Et quand elle parla ce fut d’une voix très calme, mais aussi extrêmement distante.
« Quels genres d’informations ? »
Souriant de plaisir le maréchal agita vaguement la main, comme pour dire qu’il n’en avait lui-même qu’une vague idée et qu’il avait dit cela à tout hasard.
« Tout et rien. Les nouvelles civiles, des données personnelles, ce que font nos ennemis, ou encore quelques renseignements en provenance de la FOI. »
Ce n’était pas pour rien qu’il avait dit cela en dernier, elle en était certaine. Ceux qui avaient tué Morgoth et Lucrétia avaient eut accès à des informations sur l’endroit où ils étaient, et seul l’Empire possédait cette information. Par conséquent se trouver dans une position centrale comme celle-ci lui permettrait de remonter la piste.
Silencieuse elle fixa un moment le maréchal, celui-ci abordant toujours un air passif, limite innocent. Que savait il vraiment, ou qu’avait il deviné de son passé?
« Très bien, j’accepte. »
« Vraiment ? Vous savez que je ne veux pas forcer une personne non fanatique comme vous. »
Il prenait sa revanche…c’était de bonne guerre.
« C’est bon, ne m’obligez pas à me répéter. »
Content d’entendre ces paroles le maréchal tira l’un des tiroirs de son bureau, en sortant un insigne rouge à deux étoiles.
« Heureux de vous l’entendre dire. Je compte sur vous pour remonter l’Agence, alors ne me décevez pas…directeur Crescent. »
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Re: Le visage de l'Ombre
Morgoth Sam 27 Sep - 14:20
Moscou, 27 Septembre 2158
« C’est par ici, suivez moi. »
Aussitôt sa semi-nomination officielle Claire avait été conduite jusqu’au bâtiment de l’Agence, appréhendant un peu quand à la réaction de ceux qui y travaillait. D’après ce que lui avait raconté le maréchal ceux-ci refusaient toute autorité venant de l’Etat-Major, et il était donc tout sauf évident qu’ils acceptent sa présence.
Accompagné d’un soldat pour office de guide elle finit par arriver devant un immeuble semblant ce composé de plusieurs bureaux, un insigne affiché au dessus de la porte d’entrée.
« C’est ici ? »
Bien sur elle en avait entendu un peu parler, mais elle avait toujours imaginé un petit bureau dans un vieux bâtiment réquisitionné sur le front, avec deux ou trois personnes et une vieille imprimante. Mais de toute évidence elle s’était largement trompée.
Prenant son courage à deux mains elle poussa la porte, son uniforme sale et ses cheveux mal coiffés jurant horriblement avec le reste de l’environnement.
« Je peux vous aider mademoiselle ? »
La fixant comme une mendiante la réceptionniste n’eut même pas un sourire, cherchant du coin de l’œil un vigil qui s’apprêtait déjà à l’expulser manu militari de l’immeuble.
« Oui, je cherche une personne. Alexandre Tolskoï. »
« Désoler, mais il est actuellement en réunion. »
« Je suis certaine qu’il peut ce libérer rapidement. »
Sortant un papier avec l’emblème de l’Etat-Major Claire posa son ordre de mission sur le bureau, la réceptionniste observant un moment la signature du maréchal avant de poser un profond soupire et de lui indiquer un siège ou patienter. Encore une huile envoyée par l’armée…
« Bonjour, désoler de vous avoir fait attendre. »
Bien sur il ne semblait pas penser un seul des mots qu’il venait de prononcer, et ne manifestait aucune volonté de le cacher, bien au contraire.
«Alexandre Tolskoï, vice-directeur. Et vous êtes ? »
« Commandant Claire Crescent. »
Comme elle s’y attendait sa présentation fut suivit par un grand blanc, le vice-directeur la fixant avec un air abrutis sans ce rendre compte qu’il continuait de lui serrer la main. Finalement il explosa de rire, pensant sans doute avoir à faire à une blague.
« Il y a quelque chose de drôle ? »
Sa réponse eut au moins le mérite d’arrêter ce stupide rire immédiatement, Alexandre ce figeant un instant sur place avant d’aller s’installer au fond d’un fauteuil en cuir, ce cachant le visage entre les mains pendant quelques secondes avant de les écartes et d’hausser les épaules.
« Écoute…je ne veux pas vous vexer, mais de toute évidence on vous a mal renseigné. La fille de feu notre directeur a seulement dix ans, ou plutôt les aurait si elle n’était pas morte. »
« Je vois… »
Silencieuse Claire alla jusqu’à la fenêtre la plus proche, jetant un regard à l’extérieur. Il n’y avait rien d’étrange à sa réaction, elle-même aurait sans doute réagit de la même façon dans sa situation. Mais comment pouvait-elle lui prouver qu’elle disait la vérité ?
« Je crois que vous avez un problème avec une porte. »
« Je vous demande pardon ? »
« Le maréchal m’a informé que vous n’aviez pas le code pour ouvrir le bureau du directeur. C’est toujours le cas ? »
« Oui, en effet. Mais pourquoi cette question ? »
« Pouvez-vous me menez là-bas ? »
Ne cherchant même plus à comprendre le vice-directeur lui fit signe de le suivre, la menant à travers un dédale de couloir et d’escalier avant d’arriver devant un bureau portant l’inscription "Directeur " sur la porte, un boîtier en métal ce faisant voir juste à côté.
« Nous voulions éviter de forcer la porte comme des voleurs… »
« Combien de chiffres ? »
« Pour le code ? 5. »
Réfléchissant l’orpheline approcha sa main du boitier, posant ses doigts sur les boutons en métal.
Cinq chiffres…bien sur ils avaient dut tenter de mettre son matricule, ou encore sa date de naissance. Mais c’était bien trop évident, Morgoth avait dut choisir quelque chose d’un peu plus subtile, un code qui ne pourrait pas être trouvé par tous mais très facilement retenu par lui.
1.2.2.3.0
Presque naturellement il y eut un déclique, la porte s’ouvrant en dégageant une couche de poussière qui s’était accumulée.
« Comment avez-vous…? »
« 12230…12 Février 2130. La date de naissance de ma mère. »
Ignorant le visage incrédule de l’homme derrière elle Claire entra dans la pièce, sa main trouvant un interrupteur, illuminant la pièce plongée dans l’Ombre depuis de longs mois.
Le bureau était richement et savamment installée : des cartes de différents coins du globe étaient accrocher aux murs, des ordinateurs installer au fond, des écrans de contrôle avec projection holographique pour conférence, et enfin un immense bureau en bois d'ébène.
Mais ce qui l’attira vraiment étaient les deux cadres photos posé sur le bois du bureau. Silencieuse Claire saisie l’un des deux, un petit sourire triste venant animer son visage sitôt que ses yeux ce posèrent sur les deux photos posé derrières.
Reposant ce cadre son attention ce reporta sur l’autre. Elle s’était imaginé une autre photo de famille, ou celui d’un de ses amis au sein de l’armée. Mais étrangement ce n’était pas cela, juste l’image d’une femme blonde qu’elle n’avait encore jamais vu. De qui pouvait-il bien s’agir ?
« Vous allez bien ? »
« Oui, ne vous inquiétez pas. C’est juste que…cet endroit fait ressurgir beaucoup de choses. »
« Non, je veux dire…vous saignez du nez. »
Baissant les yeux Claire remarqua une goutte rouge tombée sur le cadre qu’elle tenait encore entre les mains. Acceptant le mouchoir que lui tendait le vice-directeur elle s’essuya le nez, les saignements s’arrêtant bien vite. Rien d’important.
« Bon, et maintenant ? »
Il lui fallu quelques secondes pour comprendre de quoi il parlait. Venir dans cette pièce avait finit par lui faire oublier la raison de sa présence.
« Cela dépend surtout si le reste de l’Agence m’accepte. »
« Je ne pense pas que cela leur posera de soucis. C’est votre père qui a fondé l’Agence après tout. »
Contente de savoir qu’il la croyait enfin l’orpheline pris quelques secondes de réflexions avant d’ajouter d’une voix qui ce voulait professionnelle.
« J’ai signé un engagement avec l’armée, et je ne compte pas le rompre. Je vous laisse donc gérer toute l’administration, et je m’occuperais du front pour ma part. »
« Vous êtes sure ? Ce serait beaucoup plus confortable pour vous de rester ici. »
Et renoncer à toute chance de ce venger ?
« N’insistez pas. »
Approuvant d’un hochement de tête l’homme commença à sortir de la pièce, soudain interrompu par une question dans son dos.
« Avant que vous partiez : quelqu’un portant un symbole similaire serait il venait à l’agence dernièrement ? »
« Pas que je sache. Pourquoi ? »
« Pour rien. Merci quand même. »
« C’est par ici, suivez moi. »
Aussitôt sa semi-nomination officielle Claire avait été conduite jusqu’au bâtiment de l’Agence, appréhendant un peu quand à la réaction de ceux qui y travaillait. D’après ce que lui avait raconté le maréchal ceux-ci refusaient toute autorité venant de l’Etat-Major, et il était donc tout sauf évident qu’ils acceptent sa présence.
Accompagné d’un soldat pour office de guide elle finit par arriver devant un immeuble semblant ce composé de plusieurs bureaux, un insigne affiché au dessus de la porte d’entrée.
« C’est ici ? »
Bien sur elle en avait entendu un peu parler, mais elle avait toujours imaginé un petit bureau dans un vieux bâtiment réquisitionné sur le front, avec deux ou trois personnes et une vieille imprimante. Mais de toute évidence elle s’était largement trompée.
Prenant son courage à deux mains elle poussa la porte, son uniforme sale et ses cheveux mal coiffés jurant horriblement avec le reste de l’environnement.
« Je peux vous aider mademoiselle ? »
La fixant comme une mendiante la réceptionniste n’eut même pas un sourire, cherchant du coin de l’œil un vigil qui s’apprêtait déjà à l’expulser manu militari de l’immeuble.
« Oui, je cherche une personne. Alexandre Tolskoï. »
« Désoler, mais il est actuellement en réunion. »
« Je suis certaine qu’il peut ce libérer rapidement. »
Sortant un papier avec l’emblème de l’Etat-Major Claire posa son ordre de mission sur le bureau, la réceptionniste observant un moment la signature du maréchal avant de poser un profond soupire et de lui indiquer un siège ou patienter. Encore une huile envoyée par l’armée…
« Bonjour, désoler de vous avoir fait attendre. »
Bien sur il ne semblait pas penser un seul des mots qu’il venait de prononcer, et ne manifestait aucune volonté de le cacher, bien au contraire.
«Alexandre Tolskoï, vice-directeur. Et vous êtes ? »
« Commandant Claire Crescent. »
Comme elle s’y attendait sa présentation fut suivit par un grand blanc, le vice-directeur la fixant avec un air abrutis sans ce rendre compte qu’il continuait de lui serrer la main. Finalement il explosa de rire, pensant sans doute avoir à faire à une blague.
« Il y a quelque chose de drôle ? »
Sa réponse eut au moins le mérite d’arrêter ce stupide rire immédiatement, Alexandre ce figeant un instant sur place avant d’aller s’installer au fond d’un fauteuil en cuir, ce cachant le visage entre les mains pendant quelques secondes avant de les écartes et d’hausser les épaules.
« Écoute…je ne veux pas vous vexer, mais de toute évidence on vous a mal renseigné. La fille de feu notre directeur a seulement dix ans, ou plutôt les aurait si elle n’était pas morte. »
« Je vois… »
Silencieuse Claire alla jusqu’à la fenêtre la plus proche, jetant un regard à l’extérieur. Il n’y avait rien d’étrange à sa réaction, elle-même aurait sans doute réagit de la même façon dans sa situation. Mais comment pouvait-elle lui prouver qu’elle disait la vérité ?
« Je crois que vous avez un problème avec une porte. »
« Je vous demande pardon ? »
« Le maréchal m’a informé que vous n’aviez pas le code pour ouvrir le bureau du directeur. C’est toujours le cas ? »
« Oui, en effet. Mais pourquoi cette question ? »
« Pouvez-vous me menez là-bas ? »
Ne cherchant même plus à comprendre le vice-directeur lui fit signe de le suivre, la menant à travers un dédale de couloir et d’escalier avant d’arriver devant un bureau portant l’inscription "Directeur " sur la porte, un boîtier en métal ce faisant voir juste à côté.
« Nous voulions éviter de forcer la porte comme des voleurs… »
« Combien de chiffres ? »
« Pour le code ? 5. »
Réfléchissant l’orpheline approcha sa main du boitier, posant ses doigts sur les boutons en métal.
Cinq chiffres…bien sur ils avaient dut tenter de mettre son matricule, ou encore sa date de naissance. Mais c’était bien trop évident, Morgoth avait dut choisir quelque chose d’un peu plus subtile, un code qui ne pourrait pas être trouvé par tous mais très facilement retenu par lui.
1.2.2.3.0
Presque naturellement il y eut un déclique, la porte s’ouvrant en dégageant une couche de poussière qui s’était accumulée.
« Comment avez-vous…? »
« 12230…12 Février 2130. La date de naissance de ma mère. »
Ignorant le visage incrédule de l’homme derrière elle Claire entra dans la pièce, sa main trouvant un interrupteur, illuminant la pièce plongée dans l’Ombre depuis de longs mois.
Le bureau était richement et savamment installée : des cartes de différents coins du globe étaient accrocher aux murs, des ordinateurs installer au fond, des écrans de contrôle avec projection holographique pour conférence, et enfin un immense bureau en bois d'ébène.
Mais ce qui l’attira vraiment étaient les deux cadres photos posé sur le bois du bureau. Silencieuse Claire saisie l’un des deux, un petit sourire triste venant animer son visage sitôt que ses yeux ce posèrent sur les deux photos posé derrières.
Reposant ce cadre son attention ce reporta sur l’autre. Elle s’était imaginé une autre photo de famille, ou celui d’un de ses amis au sein de l’armée. Mais étrangement ce n’était pas cela, juste l’image d’une femme blonde qu’elle n’avait encore jamais vu. De qui pouvait-il bien s’agir ?
« Vous allez bien ? »
« Oui, ne vous inquiétez pas. C’est juste que…cet endroit fait ressurgir beaucoup de choses. »
« Non, je veux dire…vous saignez du nez. »
Baissant les yeux Claire remarqua une goutte rouge tombée sur le cadre qu’elle tenait encore entre les mains. Acceptant le mouchoir que lui tendait le vice-directeur elle s’essuya le nez, les saignements s’arrêtant bien vite. Rien d’important.
« Bon, et maintenant ? »
Il lui fallu quelques secondes pour comprendre de quoi il parlait. Venir dans cette pièce avait finit par lui faire oublier la raison de sa présence.
« Cela dépend surtout si le reste de l’Agence m’accepte. »
« Je ne pense pas que cela leur posera de soucis. C’est votre père qui a fondé l’Agence après tout. »
Contente de savoir qu’il la croyait enfin l’orpheline pris quelques secondes de réflexions avant d’ajouter d’une voix qui ce voulait professionnelle.
« J’ai signé un engagement avec l’armée, et je ne compte pas le rompre. Je vous laisse donc gérer toute l’administration, et je m’occuperais du front pour ma part. »
« Vous êtes sure ? Ce serait beaucoup plus confortable pour vous de rester ici. »
Et renoncer à toute chance de ce venger ?
« N’insistez pas. »
Approuvant d’un hochement de tête l’homme commença à sortir de la pièce, soudain interrompu par une question dans son dos.
« Avant que vous partiez : quelqu’un portant un symbole similaire serait il venait à l’agence dernièrement ? »
« Pas que je sache. Pourquoi ? »
« Pour rien. Merci quand même. »
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Re: Le visage de l'Ombre
Morgoth Ven 3 Oct - 0:26
Allongée sur le sol, tête sur son paquetage, Claire regardait le ciel d’un air pensif, admirant la nuit étoilée d’Afrique en attendant que le sommeil vienne lui faire goûter à un repos bien mérité. Mais rien n’y faisait, les nuits comme celles-là restaient synonymes de longues insomnies.
Sans doute parce que c’était lors d’une nuit étoilée comme celle-là qu’elle avait vu ses parents ce faire tuer.
Soudain quelque chose ce mis à vibrer à côté d’elle, émettant un faible bruit qu’elle n’aurait pas put entendre en d’autres circonstances : son com-link.
« Oui, qu’y a t’il ? »
Il lui fallu attendre quelque secondes avant qu’une voix sorte de son com-link, une voix suivant de prêt un grésillement inhabituel, et avec des accents de machine : la personne étaient entrain d’utiliser un brouilleur.
Bonsoir. Quelle jolie voix, je suis enchanté de faire votre connaissance.
« Qui êtes vous ? »
Mon nom ne vous dirais surement rien, alors appelez-moi Siegfried.
« Siegfried…c’est une blague ? »
Siegfried était le nom d’un héros de la mythologie nordique, un personnage irréel.
Non seulement la personne brouillait sa voix mais en plus elle utilisait un pseudonyme…qui cela pouvait il bien être ?
C’est comme cela qu’on m’appel couramment.
« Qu’est-ce que vous voulez ? »
Pour être franc j’aimerais beaucoup vous rencontrer.
Les choses devinrent aussitôt évidentes, mais ce fut presque avec déception qu’elle comprit le motif de cet appel. Dommage, dans un sens elle avait espérée que cet appel lui permettrait d’occuper son insomnie passagère.
« Désolé, mais je ne suis pas intéressée. »
Eloignant son com-link de sa bouche elle posa le doigt sur le bouton d’arrêt, prête à stopper la conversation.
Comme vous voulez. Si en apprendre plus sur la mort de vos parents vous est égal…
« Comment ça ? »
Fort heureusement la réponse ce fit attendre, lui laissant le temps de retrouver son sang froid. Elle devait à tout prix ce calmée, la personne pouvant très bien être un petit plaisantin, ou encore une personne quelconque qui avait lâché cette phrase à tout hasard.
« Mes parents ont été tués par l’Alliance Terrestre. Il ne me faut aucune autre information à ce sujet. »
L’Alliance Terrestre. C’est donc la nouvelle version officielle ?
« Il n’y a qu’une seule version. »
Allons, vous et moi savons très bien qui est derrière tout ça. Même si il paraît dur à croire que les chasseurs de démons tuent des innocents.
Encore une fois elle passa à deux doigts de laisser échapper une exclamation. "Chasseurs de démons", cela signifiait donc que la personne était au courant, et plus encore qu’elle savait au sujet des véritables responsables.
Mais non, il restait un ultime doute qui n’était pas dissipé. Les membres de la FOI pouvaient eux aussi être au courant.
« Je crois que vous devriez aller consulter. »
C’est ce que vous avez dit à Zachary avant de le tuer ?
Cette fois-ci le doute qu’elle avait s’éteignit totalement. Zachary était l’homme qui avait été tué par Michael, l’une des 6 personnes à avoir participé au meurtre de ses parents…le chasseur dont elle portait le symbole à la gorge.
« Comment est-ce que… »
Bien, à ce que je vois j’en enfin réussit à attirer votre attention. Mais pour ne rien vous cacher disons que je suis moi aussi un chasseur d’abominations.
Lui aussi était un chasseur ? Cela expliquait donc le pseudonyme et le fait qu’il connaisse Zachary. Mais cela voulait aussi dire qu’il y a avait une chance pour qu’il fasse partis des 5 personnes qu’elle recherchait.
« Que voulez vous ? »
Je désire simplement parler. J’ai des informations qui peuvent vous intéresser, et vous avez des réponses que je veux entendre.
Devait-elle accepter ? Si cette personne était l’un des 5 assassins alors elle fonçait droit dans un piéger, et même dans le cas contraire cela pouvait tout aussi bien être une tentative pour venger la mort de Zachary.
« Très bien. Dites moi simplement le lieu et le moment. »
Non, elle n’avait pas le droit de renoncer. Si elle voyait à la première occasion à quoi aurait put bien servir tout les sacrifices qu’elle avait dut endurée ?
Je sais que vous êtes en Afrique de l’Est. Alors disons dans les monts Ogo, je vous transmettrais des données plus précises, quand vous le désirez.
« Quand je le voudrais ? »
Oui. Mais ne traînez pas trop non plus. J’ai des missions à remplir.
Sur ces paroles le dit Siegfried coupa la conversation, laissant Claire regarder les coordonnées qu’il venait de lui transmettre, seule…ou presque.
L’air ce mis soudain à onduler derrière elle, l’environnement ce colorant de rouge et de noir, un silhouette ce dessinant au fil des secondes. Une personne que Claire identifia dès les premières secondes, semblant à peine surprise de le voir surgir de nulle part.
« Tu continues de m’espionner Diante ? »
« J’ai promis à Michael de toujours garder un œil sur tes arrières. Tu t’en souviens ? »
Feignant de ne pas comprendre son sous-entendu Claire reporta son attention sur les coordonnées que lui avait transmit Siegfried. Pouvait elle vraiment faire confiance à ces informations, et si oui n’êtes-ce pas un risque inconsidéré d’y aller ?
« Ca ressemble à un piège. »
« Bien sur, mais un piège peut fonctionner dans les deux sens. »
Séparant la courte distance qui les séparait encore il lui posa la main sur l’épaule, dans un geste qui ce voulait rassurant.
« Vient le voir quand tu seras prête. On ira tout les deux. »
« Et si c’est l’un de ceux que l’on cherche. »
« Alors on le tuera, tout simplement. »
Sans doute parce que c’était lors d’une nuit étoilée comme celle-là qu’elle avait vu ses parents ce faire tuer.
Soudain quelque chose ce mis à vibrer à côté d’elle, émettant un faible bruit qu’elle n’aurait pas put entendre en d’autres circonstances : son com-link.
« Oui, qu’y a t’il ? »
Il lui fallu attendre quelque secondes avant qu’une voix sorte de son com-link, une voix suivant de prêt un grésillement inhabituel, et avec des accents de machine : la personne étaient entrain d’utiliser un brouilleur.
Bonsoir. Quelle jolie voix, je suis enchanté de faire votre connaissance.
« Qui êtes vous ? »
Mon nom ne vous dirais surement rien, alors appelez-moi Siegfried.
« Siegfried…c’est une blague ? »
Siegfried était le nom d’un héros de la mythologie nordique, un personnage irréel.
Non seulement la personne brouillait sa voix mais en plus elle utilisait un pseudonyme…qui cela pouvait il bien être ?
C’est comme cela qu’on m’appel couramment.
« Qu’est-ce que vous voulez ? »
Pour être franc j’aimerais beaucoup vous rencontrer.
Les choses devinrent aussitôt évidentes, mais ce fut presque avec déception qu’elle comprit le motif de cet appel. Dommage, dans un sens elle avait espérée que cet appel lui permettrait d’occuper son insomnie passagère.
« Désolé, mais je ne suis pas intéressée. »
Eloignant son com-link de sa bouche elle posa le doigt sur le bouton d’arrêt, prête à stopper la conversation.
Comme vous voulez. Si en apprendre plus sur la mort de vos parents vous est égal…
« Comment ça ? »
Fort heureusement la réponse ce fit attendre, lui laissant le temps de retrouver son sang froid. Elle devait à tout prix ce calmée, la personne pouvant très bien être un petit plaisantin, ou encore une personne quelconque qui avait lâché cette phrase à tout hasard.
« Mes parents ont été tués par l’Alliance Terrestre. Il ne me faut aucune autre information à ce sujet. »
L’Alliance Terrestre. C’est donc la nouvelle version officielle ?
« Il n’y a qu’une seule version. »
Allons, vous et moi savons très bien qui est derrière tout ça. Même si il paraît dur à croire que les chasseurs de démons tuent des innocents.
Encore une fois elle passa à deux doigts de laisser échapper une exclamation. "Chasseurs de démons", cela signifiait donc que la personne était au courant, et plus encore qu’elle savait au sujet des véritables responsables.
Mais non, il restait un ultime doute qui n’était pas dissipé. Les membres de la FOI pouvaient eux aussi être au courant.
« Je crois que vous devriez aller consulter. »
C’est ce que vous avez dit à Zachary avant de le tuer ?
Cette fois-ci le doute qu’elle avait s’éteignit totalement. Zachary était l’homme qui avait été tué par Michael, l’une des 6 personnes à avoir participé au meurtre de ses parents…le chasseur dont elle portait le symbole à la gorge.
« Comment est-ce que… »
Bien, à ce que je vois j’en enfin réussit à attirer votre attention. Mais pour ne rien vous cacher disons que je suis moi aussi un chasseur d’abominations.
Lui aussi était un chasseur ? Cela expliquait donc le pseudonyme et le fait qu’il connaisse Zachary. Mais cela voulait aussi dire qu’il y a avait une chance pour qu’il fasse partis des 5 personnes qu’elle recherchait.
« Que voulez vous ? »
Je désire simplement parler. J’ai des informations qui peuvent vous intéresser, et vous avez des réponses que je veux entendre.
Devait-elle accepter ? Si cette personne était l’un des 5 assassins alors elle fonçait droit dans un piéger, et même dans le cas contraire cela pouvait tout aussi bien être une tentative pour venger la mort de Zachary.
« Très bien. Dites moi simplement le lieu et le moment. »
Non, elle n’avait pas le droit de renoncer. Si elle voyait à la première occasion à quoi aurait put bien servir tout les sacrifices qu’elle avait dut endurée ?
Je sais que vous êtes en Afrique de l’Est. Alors disons dans les monts Ogo, je vous transmettrais des données plus précises, quand vous le désirez.
« Quand je le voudrais ? »
Oui. Mais ne traînez pas trop non plus. J’ai des missions à remplir.
Sur ces paroles le dit Siegfried coupa la conversation, laissant Claire regarder les coordonnées qu’il venait de lui transmettre, seule…ou presque.
L’air ce mis soudain à onduler derrière elle, l’environnement ce colorant de rouge et de noir, un silhouette ce dessinant au fil des secondes. Une personne que Claire identifia dès les premières secondes, semblant à peine surprise de le voir surgir de nulle part.
« Tu continues de m’espionner Diante ? »
« J’ai promis à Michael de toujours garder un œil sur tes arrières. Tu t’en souviens ? »
Feignant de ne pas comprendre son sous-entendu Claire reporta son attention sur les coordonnées que lui avait transmit Siegfried. Pouvait elle vraiment faire confiance à ces informations, et si oui n’êtes-ce pas un risque inconsidéré d’y aller ?
« Ca ressemble à un piège. »
« Bien sur, mais un piège peut fonctionner dans les deux sens. »
Séparant la courte distance qui les séparait encore il lui posa la main sur l’épaule, dans un geste qui ce voulait rassurant.
« Vient le voir quand tu seras prête. On ira tout les deux. »
« Et si c’est l’un de ceux que l’on cherche. »
« Alors on le tuera, tout simplement. »
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Re: Le visage de l'Ombre
Morgoth Dim 5 Oct - 10:22
Grenades à fragmentation et fumigènes, couteaux planqué un peu partout, chargeurs en nombre impressionnant…pas à dire, ils avaient mis le paquet sur ce coup là. Mais au vu de ce qui ce préparait, ils avaient intérêt. Il suffisait de voir la puissance de Zachary pour prendre la menace très au sérieux.
« C’est ici. »
Un œil sur les coordonnées transmises et l’autre sur son GPS, Claire constata qu’ils étaient enfin arrivés au point de rendez-vous. Mais aussi loin qu’elle portait son regard, il n’y avait aucun signe de vie aux alentours.
« Finalement c’était peut-être une blague. »
« Ils ne sont pas connu pour avoir un grand sens de l’humour. Reste sur tes gardes. »
Cela lui allait bien de dire ça : les mains dans les poches, le regard rêveur, Diante semblait totalement décontracté. Mais son conseil était judicieux, et elle tendit les muscles de son bras, prête à saisir son arme au moindre signe d’attaque.
« Ah, je crois que nous voila notre ami. »
Surprise Claire leva les yeux dans la même direction que son binôme, son regard tomba un homme qui les regardait d’un peu plus haut.
*Je ne l’ai même pas sentis approcher*
« Oh, désolé. Je vous aie fait attendre peut-être ? »
Mais le plus étonnant encore était cet homme. Depuis qu’elle lui avait parlée Claire c’était imaginée une personne semblable au personnage de la mythologie : un grand blond avec des cheveux longs, portant une immense épée entre ses mains, et couvert d’une épaisse armure des pieds à la tête.
Mais en réalité l’homme n’avait rien de tout cela, hormis sa grande taille. Sa tenu noire aurait très bien put passée en ville, ses cheveux gris lui donnait un air vieux qui jurait avec son visage de gamin, son air décontracté ne laissant transparaître aucun signe de violence.
« Siegfried. Très heureux de vous rencontrer en chair et en os. »
Un petit sourire sur les lèvres il s’avança dans leur direction, tendant la main en direction de Claire…qui la regarda sans la serrer. D’abord surprise le chasseur ramena sa main, ce frottant l’arrière du crâne dans une expression inchangée.
« On ne peut pas dire que ce soit la politesse qui… »
« Vous avez des informations, oui ou non ? »
Peu importe le ton qu’elle prenait, et peu lui importait aussi le regard désapprobateur que Diante lui jetait dans son dos. Tout ce qui lui importait c’était d’avoir des réponses à ses questions, et surtout de savoir si la personne en face d’elle était un des 6 chasseurs qui avait participé au meurtre de ses parents.
Réfléchissant à la question Siegfried finit par rompre son long silence par un léger haussement d’épaule, comme si sa réponse n’avait qu’un intérêt très limité.
« Oui, c’est bien possible. »
« "C’est bien possible" ?! »
Sur les nerfs l’orpheline posa instinctivement sa main sur la garde de son épée, passant à deux doigts de dégainer celle-ci. Cela l’amusait de ce moquer d’elle ?
« Pas la peine de vous mettre dans tout ces états. Je vous aie dit que j’avais des informations à vous apprendre, et je n’ai pas mentis. »
« Dans ce cas j’aimerais les entendre tout de suite. »
« Avant j’aimerais obtenir la réponse à une de mes questions. »
Tout ce passa en une seconde : Siegfried fléchis les genoux, sa main gauche tirant son épée avant de la placer devant lui dans une position défensive. Mais il ne fallu que le temps de cette courte action pour que Diante dégaine ses deux desert eagle.
« Pas de ça mon petit. »
« Ne vous mêlez pas de ça. »
« Qu’est-ce que ça signifie ? »
Lentement, le chasseur releva la tête dans sa direction, son expression ayant radicalement changée. Désormais son visage apparaissait comme froid et distant, perdant ses traces d’humanité.
« Je veux juste savoir qui a tué Zachary. Et pour cela j’ai besoin de vous tester. »
Comprenant qu’il n’y avait pas d’autres alternatives Claire dégaina sa grande épée, faisant signe à Diante de rester en arrière.
« Désoler, mais dans la situation actuelle je vais considérée que vous êtes l’une des personnes que je cherche. Ce qui signifie que je vais peut-être vous tuer. »
« Parfait. Dans ce cas je ne vais pas me retenir non plus. »
D’un même mouvement Siegfried et Claire engagèrent le combat.
« C’est ici. »
Un œil sur les coordonnées transmises et l’autre sur son GPS, Claire constata qu’ils étaient enfin arrivés au point de rendez-vous. Mais aussi loin qu’elle portait son regard, il n’y avait aucun signe de vie aux alentours.
« Finalement c’était peut-être une blague. »
« Ils ne sont pas connu pour avoir un grand sens de l’humour. Reste sur tes gardes. »
Cela lui allait bien de dire ça : les mains dans les poches, le regard rêveur, Diante semblait totalement décontracté. Mais son conseil était judicieux, et elle tendit les muscles de son bras, prête à saisir son arme au moindre signe d’attaque.
« Ah, je crois que nous voila notre ami. »
Surprise Claire leva les yeux dans la même direction que son binôme, son regard tomba un homme qui les regardait d’un peu plus haut.
*Je ne l’ai même pas sentis approcher*
« Oh, désolé. Je vous aie fait attendre peut-être ? »
Mais le plus étonnant encore était cet homme. Depuis qu’elle lui avait parlée Claire c’était imaginée une personne semblable au personnage de la mythologie : un grand blond avec des cheveux longs, portant une immense épée entre ses mains, et couvert d’une épaisse armure des pieds à la tête.
Mais en réalité l’homme n’avait rien de tout cela, hormis sa grande taille. Sa tenu noire aurait très bien put passée en ville, ses cheveux gris lui donnait un air vieux qui jurait avec son visage de gamin, son air décontracté ne laissant transparaître aucun signe de violence.
« Siegfried. Très heureux de vous rencontrer en chair et en os. »
Un petit sourire sur les lèvres il s’avança dans leur direction, tendant la main en direction de Claire…qui la regarda sans la serrer. D’abord surprise le chasseur ramena sa main, ce frottant l’arrière du crâne dans une expression inchangée.
« On ne peut pas dire que ce soit la politesse qui… »
« Vous avez des informations, oui ou non ? »
Peu importe le ton qu’elle prenait, et peu lui importait aussi le regard désapprobateur que Diante lui jetait dans son dos. Tout ce qui lui importait c’était d’avoir des réponses à ses questions, et surtout de savoir si la personne en face d’elle était un des 6 chasseurs qui avait participé au meurtre de ses parents.
Réfléchissant à la question Siegfried finit par rompre son long silence par un léger haussement d’épaule, comme si sa réponse n’avait qu’un intérêt très limité.
« Oui, c’est bien possible. »
« "C’est bien possible" ?! »
Sur les nerfs l’orpheline posa instinctivement sa main sur la garde de son épée, passant à deux doigts de dégainer celle-ci. Cela l’amusait de ce moquer d’elle ?
« Pas la peine de vous mettre dans tout ces états. Je vous aie dit que j’avais des informations à vous apprendre, et je n’ai pas mentis. »
« Dans ce cas j’aimerais les entendre tout de suite. »
« Avant j’aimerais obtenir la réponse à une de mes questions. »
Tout ce passa en une seconde : Siegfried fléchis les genoux, sa main gauche tirant son épée avant de la placer devant lui dans une position défensive. Mais il ne fallu que le temps de cette courte action pour que Diante dégaine ses deux desert eagle.
« Pas de ça mon petit. »
« Ne vous mêlez pas de ça. »
« Qu’est-ce que ça signifie ? »
Lentement, le chasseur releva la tête dans sa direction, son expression ayant radicalement changée. Désormais son visage apparaissait comme froid et distant, perdant ses traces d’humanité.
« Je veux juste savoir qui a tué Zachary. Et pour cela j’ai besoin de vous tester. »
Comprenant qu’il n’y avait pas d’autres alternatives Claire dégaina sa grande épée, faisant signe à Diante de rester en arrière.
« Désoler, mais dans la situation actuelle je vais considérée que vous êtes l’une des personnes que je cherche. Ce qui signifie que je vais peut-être vous tuer. »
« Parfait. Dans ce cas je ne vais pas me retenir non plus. »
D’un même mouvement Siegfried et Claire engagèrent le combat.
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Re: Le visage de l'Ombre
Morgoth Mer 8 Oct - 0:01
D’un même mouvement Siegfried et Claire engagèrent le combat, ce jetant l’un contre l’autre, leurs lames encaissant le choc de leur rencontre.
Cependant l’avantage physique s’afficha aussitôt, sans laisser place au moindre doute : malgré son apparence frêle il ne fallu qu’un mouvement de bras pour que Siegfried repousse Claire, la projetant quelques mètres en arrière.
Ne prenant pas le temps de réfléchir le chasseur continua son attaque, plongeant sa lame en direction de la tête de son adversaire qui eut tout juste le temps de ce baisser au dernier moment, regardant l’épée s’enfoncée dans la roche à quelques centimètres au dessus de son crâne.
*Maintenant*
Profitant de l’occasion Claire releva son épée, frappant au niveau des bras de Siegfried qui fut obligé de ce jeté en arrière pour esquiver l’attaque, laissant son armée plantée dans la roche. Désormais Claire avait l’avantage fasse à son ennemis désarmé.
« Pas trop mal. »
Profitant de cette opportunité la jeune fille charge tête baissée, son arme prête pour frapper Siegfried d’un coup direct. Deux mètres…un mètre…cinquante centimètres. Au dernier moment le chasseur de démons fit un écart sur le côté, laissant la lame entrainée par l’élan lui passer à côté du corps.
Tendant soudainement les mains il attrapa le bras de Claire, la jetant brutalement sur le côté.
« Mais bien trop impulsif. »
Sans perdre une seconde Claire ce releva aussi vite qu’elle le put, mais ces quelques secondes avaient suffit pour que son adversaire aille récupérer sa lame, ce mettant en garde.
Aussitôt le combat repris, les coups d’enchaînant rapidement sous la rage et la détermination sans faille de la jeune fille. A cet instant elle avait finis par considérer Siegfried comme une des personnes qu’elle recherchait, mettant autant d’énergie pour le tuer qu’elle en mettrait pour l’un des assassins.
Mais face à cette colère Siegfried répondait par un calme effrayant : sa lame venait parer les attaques qui lui étaient destinées, semblant littéralement volée entre ses mains…ce qui n’était pas loin d’être le cas.
Enfin les deux adversaires ce séparèrent, ce jetant tout les deux en arrière pour mettre un peu de distance entre eux, chacun en profitant pour ce remettre en garde et analyser la situation.
« Vous avez de l’énergie. Mais… »
Légèrement souriant Siegfried regarda le sang dégouliner de son épée, puis celui de Claire qui tombait lentement des ses multiples plaies. Surprise par cette soudaine douleur la jeune fille réalisa brutalement la vérité : il ne c’était pas contenté de défendre, chacune de ses parades ayant entraîné un coup de riposte.
Dans le feu du combat elle ne s’en était pas rendu compte, mais maintenant elle sentait bien cette douleur parcourir son corps. Et même si il ne s’agissait que d’entailles, elles étaient suffisante pour la déstabilisée et handicaper ses mouvements.
« Merde. »
« On peut encore s’arrêter là. Vous n’êtes pas obligée de… »
Oubliant toute retenue Claire sortie un Beretta de sa ceinture, levant le bras avant de faire feu sur Siegfried. Mais celui-ci n’eut même pas besoin d’esquiver ou de tenter une parade…pour la simple raison qu’il c’était mis en mouvement avant qu’elle fasse feu.
Réagissant dès qu’elle avait levée son arme le chasseur fit un bond en avant, revenant à son niveau en deux secondes, attrapant l’arme à feu avant de la jeter à terre d’un brutal mouvement du bras.
« Utiliser une arme à feu en combat au corps à corps. Ce n’est pas très noble comme attitude. »
Relevant la tête Claire entendit des paroles résonner dans sa tête, des paroles que Michael lui avait dites il y a quelques mois.
Maintenant elle comprenait le sens de ses paroles, et à quel point il était stupide de tenter les armes à feu contre ce genre d’adversaire.
Tentait le tout pour le tout elle attrapa son épée, fendant l’air en direction de son adversaire…qui coinça son arme entre les deux lames qui composaient sa propre épée.
« C’était distrayant, mais le combat s’arrête là. »
Tirant parti au maximum de leur différence de force Siegfried amena brutalement son épée sur le côté, arrachant son arme à Claire trop surprise pour réagir. Une demi-seconde plus tard, et elle sentit le métal froid ce coller à son cou…avant de ce retirer sous le regard surpris de la jeune fille.
« Pourquoi ? »
« J’ai la réponse à ma question : ce n’est pas vous qui avez tué Zachary. »
Cependant l’avantage physique s’afficha aussitôt, sans laisser place au moindre doute : malgré son apparence frêle il ne fallu qu’un mouvement de bras pour que Siegfried repousse Claire, la projetant quelques mètres en arrière.
Ne prenant pas le temps de réfléchir le chasseur continua son attaque, plongeant sa lame en direction de la tête de son adversaire qui eut tout juste le temps de ce baisser au dernier moment, regardant l’épée s’enfoncée dans la roche à quelques centimètres au dessus de son crâne.
*Maintenant*
Profitant de l’occasion Claire releva son épée, frappant au niveau des bras de Siegfried qui fut obligé de ce jeté en arrière pour esquiver l’attaque, laissant son armée plantée dans la roche. Désormais Claire avait l’avantage fasse à son ennemis désarmé.
« Pas trop mal. »
Profitant de cette opportunité la jeune fille charge tête baissée, son arme prête pour frapper Siegfried d’un coup direct. Deux mètres…un mètre…cinquante centimètres. Au dernier moment le chasseur de démons fit un écart sur le côté, laissant la lame entrainée par l’élan lui passer à côté du corps.
Tendant soudainement les mains il attrapa le bras de Claire, la jetant brutalement sur le côté.
« Mais bien trop impulsif. »
Sans perdre une seconde Claire ce releva aussi vite qu’elle le put, mais ces quelques secondes avaient suffit pour que son adversaire aille récupérer sa lame, ce mettant en garde.
Aussitôt le combat repris, les coups d’enchaînant rapidement sous la rage et la détermination sans faille de la jeune fille. A cet instant elle avait finis par considérer Siegfried comme une des personnes qu’elle recherchait, mettant autant d’énergie pour le tuer qu’elle en mettrait pour l’un des assassins.
Mais face à cette colère Siegfried répondait par un calme effrayant : sa lame venait parer les attaques qui lui étaient destinées, semblant littéralement volée entre ses mains…ce qui n’était pas loin d’être le cas.
Enfin les deux adversaires ce séparèrent, ce jetant tout les deux en arrière pour mettre un peu de distance entre eux, chacun en profitant pour ce remettre en garde et analyser la situation.
« Vous avez de l’énergie. Mais… »
Légèrement souriant Siegfried regarda le sang dégouliner de son épée, puis celui de Claire qui tombait lentement des ses multiples plaies. Surprise par cette soudaine douleur la jeune fille réalisa brutalement la vérité : il ne c’était pas contenté de défendre, chacune de ses parades ayant entraîné un coup de riposte.
Dans le feu du combat elle ne s’en était pas rendu compte, mais maintenant elle sentait bien cette douleur parcourir son corps. Et même si il ne s’agissait que d’entailles, elles étaient suffisante pour la déstabilisée et handicaper ses mouvements.
« Merde. »
« On peut encore s’arrêter là. Vous n’êtes pas obligée de… »
Oubliant toute retenue Claire sortie un Beretta de sa ceinture, levant le bras avant de faire feu sur Siegfried. Mais celui-ci n’eut même pas besoin d’esquiver ou de tenter une parade…pour la simple raison qu’il c’était mis en mouvement avant qu’elle fasse feu.
Réagissant dès qu’elle avait levée son arme le chasseur fit un bond en avant, revenant à son niveau en deux secondes, attrapant l’arme à feu avant de la jeter à terre d’un brutal mouvement du bras.
« Utiliser une arme à feu en combat au corps à corps. Ce n’est pas très noble comme attitude. »
Relevant la tête Claire entendit des paroles résonner dans sa tête, des paroles que Michael lui avait dites il y a quelques mois.
« Michael…pourquoi n’utilisons nous pas d’armes de tir ? »
« Cela manquerait d’efficacité face à ceux que tu veux affronter. »
« Pourtant, si ils sont à l’arme blanche, mieux vaut ne pas s’approcher d’eux non ? »
« Plus loin ils seront trop rapides. A cette distance tu auras peut-être le temps de tirer une balle…mais ca sera la dernière chose que tu auras le temps de faire. »
Maintenant elle comprenait le sens de ses paroles, et à quel point il était stupide de tenter les armes à feu contre ce genre d’adversaire.
Tentait le tout pour le tout elle attrapa son épée, fendant l’air en direction de son adversaire…qui coinça son arme entre les deux lames qui composaient sa propre épée.
« C’était distrayant, mais le combat s’arrête là. »
Tirant parti au maximum de leur différence de force Siegfried amena brutalement son épée sur le côté, arrachant son arme à Claire trop surprise pour réagir. Une demi-seconde plus tard, et elle sentit le métal froid ce coller à son cou…avant de ce retirer sous le regard surpris de la jeune fille.
« Pourquoi ? »
« J’ai la réponse à ma question : ce n’est pas vous qui avez tué Zachary. »
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Re: Le visage de l'Ombre
Morgoth Jeu 9 Oct - 23:58
« J’ai la réponse à ma question : ce n’est pas vous qui avez tué Zachary. »
Sans plus d’explication Siegfried rengaina son arme, inattentif au regard que lui jetait Claire. Elle-même avait du mal à comprendre : il avait la possibilité de la tuer, et pourtant il c’était retenu de le faire. Pourquoi ?
« Et de toute façon je ne pouvais pas vous tuer. N’est-ce pas ? »
Ce fut seulement à ce moment qu’elle releva les yeux en direction de Diante : celui-ci avait sortis l’une de ses deux armes à feu. Et bien qu’il la tienne désormais le long du corps il ne faisait aucun doute que celle-ci était pointée en direction de Siegfried il y a encore quelques secondes.
« Finement remarqué. »
« Mais dites moi : cette balle m’aurait elle percutée avant que je l’égorge ? »
« Tu ne ressemble pas à un candidat au suicide. »
Souriant légèrement Siegfried leva les yeux au ciel, semblant réfléchir à la situation et au combat qu’il venait de livrer. Mais Diante vint vite rompre le silence qui commençait à s’installer, parlant d’une voix qui ne laissait place à aucune réplique.
« Tu n’es pas un de ceux que l’on recherche. »
« Qu’est-ce qui vous fait dire ça ? »
« Déjà ton style de combat, il ne correspond pas à ceux auquel on s’attend. Et si tu étais un d’entre eux tu aurais attiré cette entêtée seule, et sans risque d’autres interventions. »
« Judicieusement résonné. »
Avec une certaine rage Claire entendit ces paroles, ne trouvant rien à en redire. C’est pas vrai…Siegfried n’était donc pas l’un des assassins qu’elle cherchait ? Alors à quoi cela avait il donc servit qu’elle vienne ici et le combatte ? Mais il restait une chance pour que tout cela n’ait pas été inutile.
« Si vous n’êtes pas l’un d’entre eux alors peut-être savez vous leur nom, ou celui qui leur a donné cette mission. »
« Celui qui leur a indiqué l’information vous voulez dire ? »
Silencieux Siegfried alla ce pose sur un petit rocher adossé à la paroi, réfléchissant aux paroles qu’elle venait de dire. Mais ce n’était pas tant qu’il ne connaissait pas la réponse, c’était autre chose qui lui occupait l’esprit, et quand il reprit la parole il fut comme un professeur s’adressant à un élève.
« De toute évidence vous ne connaissez pas grand-chose de nous. »
« Comment ça ? »
« Voyez-vous, nous ne sommes pas une organisation au sens strict du terme. Chacun de nous est libre d’agir selon ses propres règles, avec ses propres méthodes, et sans n’en référer à personne. Parler d’ordre est en sois une erreur.
Cependant, il existe un certain nombre de consignes implicite que même le plus mauvais d’entre nous respecte. Et l’une de ces règles est de ne jamais révéler le nom d’une personne qui nous a permis de localiser un démon. Quel qu’en soit le prix ou les circonstances. »
C’était donc ça ? Jamais personne n’accepterais de lui révéler la vérité sur le meurtre de Morgoth et Lucrétia ? Quoi qu’elle fasse il y aurait toujours ce mur qui ce dresserait face à elle, l’empêchant de connaître l’origine de cette tragédie.
« C’est…tout simplement…ridicule ! »
« Pardon ? Vous trouvez cela ridicule ? »
« Si ils refusent de me le dire, alors je trouverais un moyen pour leur faire cracher le morceau. »
Sa déclaration sembla surprendre Siegfried, mais très vite celui-ci retrouva son petit sourire habituel.
« Je vois, c’est une décision courageuse, mais quelque peut stupide. »
« Je me moque de votre avis. Et tant qu’on y est, vous n’avez pas d’autres règles stupides ? »
« Pas une règle. Disons une tradition. »
De toute évidence il était très content d’avoir put arriver jusqu’à ce sujet, s’éclaircissant la gorge d’un geste théâtral.
« Une tradition qui existe depuis aussi longtemps que nous même. Voyez-vous nous portons tous, ou presque, des pseudonymes. Mais il en existe trois qui ont toujours été conservés, et attribués à des personnes en particulier. Des personnes qui… »
« C’est bon, pas la peine d’aller plus loin. »
« Il y a un problème ? Pourtant la règle des 3 vous concerne je crois. »
De toute évidence cela lui posait effectivement un problème. Mais les paroles avaient eut le temps de piquer la curiosité de Claire, celui-ci ce remémorant des paroles qu’elle avait entendu il y a deux mois de cela.
Etes-ce possible ? Est-ce que Michael…
Et comme pour approuver cette idée Siegfried leva trois doigts l’un après l’autre, comme un enfant entrain de réciter une leçon apprise par cœur. Une leçon que tous les chasseurs de démons connaissaient.
« Michael, Raphaël, et Gabriel. Les trois plus puissants parmis les chasseurs de démons …les 3 Archanges. »
Sans plus d’explication Siegfried rengaina son arme, inattentif au regard que lui jetait Claire. Elle-même avait du mal à comprendre : il avait la possibilité de la tuer, et pourtant il c’était retenu de le faire. Pourquoi ?
« Et de toute façon je ne pouvais pas vous tuer. N’est-ce pas ? »
Ce fut seulement à ce moment qu’elle releva les yeux en direction de Diante : celui-ci avait sortis l’une de ses deux armes à feu. Et bien qu’il la tienne désormais le long du corps il ne faisait aucun doute que celle-ci était pointée en direction de Siegfried il y a encore quelques secondes.
« Finement remarqué. »
« Mais dites moi : cette balle m’aurait elle percutée avant que je l’égorge ? »
« Tu ne ressemble pas à un candidat au suicide. »
Souriant légèrement Siegfried leva les yeux au ciel, semblant réfléchir à la situation et au combat qu’il venait de livrer. Mais Diante vint vite rompre le silence qui commençait à s’installer, parlant d’une voix qui ne laissait place à aucune réplique.
« Tu n’es pas un de ceux que l’on recherche. »
« Qu’est-ce qui vous fait dire ça ? »
« Déjà ton style de combat, il ne correspond pas à ceux auquel on s’attend. Et si tu étais un d’entre eux tu aurais attiré cette entêtée seule, et sans risque d’autres interventions. »
« Judicieusement résonné. »
Avec une certaine rage Claire entendit ces paroles, ne trouvant rien à en redire. C’est pas vrai…Siegfried n’était donc pas l’un des assassins qu’elle cherchait ? Alors à quoi cela avait il donc servit qu’elle vienne ici et le combatte ? Mais il restait une chance pour que tout cela n’ait pas été inutile.
« Si vous n’êtes pas l’un d’entre eux alors peut-être savez vous leur nom, ou celui qui leur a donné cette mission. »
« Celui qui leur a indiqué l’information vous voulez dire ? »
Silencieux Siegfried alla ce pose sur un petit rocher adossé à la paroi, réfléchissant aux paroles qu’elle venait de dire. Mais ce n’était pas tant qu’il ne connaissait pas la réponse, c’était autre chose qui lui occupait l’esprit, et quand il reprit la parole il fut comme un professeur s’adressant à un élève.
« De toute évidence vous ne connaissez pas grand-chose de nous. »
« Comment ça ? »
« Voyez-vous, nous ne sommes pas une organisation au sens strict du terme. Chacun de nous est libre d’agir selon ses propres règles, avec ses propres méthodes, et sans n’en référer à personne. Parler d’ordre est en sois une erreur.
Cependant, il existe un certain nombre de consignes implicite que même le plus mauvais d’entre nous respecte. Et l’une de ces règles est de ne jamais révéler le nom d’une personne qui nous a permis de localiser un démon. Quel qu’en soit le prix ou les circonstances. »
C’était donc ça ? Jamais personne n’accepterais de lui révéler la vérité sur le meurtre de Morgoth et Lucrétia ? Quoi qu’elle fasse il y aurait toujours ce mur qui ce dresserait face à elle, l’empêchant de connaître l’origine de cette tragédie.
« C’est…tout simplement…ridicule ! »
« Pardon ? Vous trouvez cela ridicule ? »
« Si ils refusent de me le dire, alors je trouverais un moyen pour leur faire cracher le morceau. »
Sa déclaration sembla surprendre Siegfried, mais très vite celui-ci retrouva son petit sourire habituel.
« Je vois, c’est une décision courageuse, mais quelque peut stupide. »
« Je me moque de votre avis. Et tant qu’on y est, vous n’avez pas d’autres règles stupides ? »
« Pas une règle. Disons une tradition. »
De toute évidence il était très content d’avoir put arriver jusqu’à ce sujet, s’éclaircissant la gorge d’un geste théâtral.
« Une tradition qui existe depuis aussi longtemps que nous même. Voyez-vous nous portons tous, ou presque, des pseudonymes. Mais il en existe trois qui ont toujours été conservés, et attribués à des personnes en particulier. Des personnes qui… »
« C’est bon, pas la peine d’aller plus loin. »
« Il y a un problème ? Pourtant la règle des 3 vous concerne je crois. »
De toute évidence cela lui posait effectivement un problème. Mais les paroles avaient eut le temps de piquer la curiosité de Claire, celui-ci ce remémorant des paroles qu’elle avait entendu il y a deux mois de cela.
Zachary a écrit:Et c’est d’autant plus drôle venant de…"l’un des trois ".
Zachary a écrit:Michael : tu m’as ouvertement demandé de trahir notre règle d’or, ce qui est très grave venant de "l’un des trois".
Zachary a écrit:Si je te tue cela prouvera "qu’ils" ce sont trompés, et "ils" me choisiront pour te remplacer.
Zachary a écrit:Comment ont-ils put te donné cet honneur à toi et non à moi ?!
Michael Cry a écrit:Tu es aussi arrogant que l’un de nous trois, et comme tu ne comprends rien tu es resté en retrait.
Zachary a écrit:Je n’aurais jamais ta force, et quoi que je fasse "vous" serez toujours à des années lumière de mon niveau.
Etes-ce possible ? Est-ce que Michael…
Et comme pour approuver cette idée Siegfried leva trois doigts l’un après l’autre, comme un enfant entrain de réciter une leçon apprise par cœur. Une leçon que tous les chasseurs de démons connaissaient.
« Michael, Raphaël, et Gabriel. Les trois plus puissants parmis les chasseurs de démons …les 3 Archanges. »
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Re: Le visage de l'Ombre
Morgoth Sam 11 Oct - 19:43
Michael, Raphaël, Gabriel…les trois Archanges. Maintenant elle comprenait mieux l’attitude de Zachary, et les paroles qu’il avait eut vis-à-vis de lui. Son désire de vengeance pour n’avoir pas été choisit pour être un des Archanges, sa jalousie démesurée, son envi de prouver qu’il méritait cet honneur plus que lui.
Mais il n’y avait pas que cela, d’autres paroles ayant leur importance dans ce qu’il venait de dire.
« Diante, est-ce que Michael… »
Son binôme avait compris sa question avant même qu’elle ne finisse de la poser, lui répondant par un hochement de la tête.
« Non, il s’agit de son vrai prénom. Ce n’est qu’une…coïncidence. »
« Oui, une coïncidence qui avait beaucoup surpris à l’époque. Mais nul ne conteste plus ce choix aujourd’hui, hormis quelques uns comme l’était Zachary. »
Alors c’était vrai ? Cette personne qu’elle avait rencontrée sous le nom de Seifer la première fois, cet homme qui l’avait entraîné durant toutes ces semaines, ce Michael qui c’était montré si attentionné envers elle…était vraiment un guerrier redoutable au point d’être admiré chez tout les chasseurs de démons ?
Soudain quelque chose vint troubler sa réflexion, des bruits stridents qu’elle avait finis par reconnaître : au loin un régiment d’artillerie était entrain de faire feu.
« Claire, on ne dois pas rester trop longtemps ici. Notre absence va finir par attirer l’attention. »
« Oui, tu as raison. »
Reprenant ses esprits Claire alla chercher son arme, la rengainant tout en jetant un regard ouvertement hostile à Siegfried. Non seulement celui-ci lui avait fait lourdement sentir son impuissance, mais en plus il n’avait eut aucune information utile à lui fournir.
« Je peux vous posez une question ? »
« Qu’est-ce qu’il y a ? »
« Combattez-vous pour connaître la vérité, ou pour vous venger ? »
La question de la surpris pas tant que ça, s’attendant à ce qu’il lui pose depuis le début. Et c’est sans une ombre d’hésitation qu’elle répondit.
« Pour les deux. Mais je vois mal un seul d’entre eux trouver ma pitié et s’en sortir vivant. »
« Je vois. En fait soit vous êtes complètement stupide, soit vous comptez énormément sur vos amis pour faire le sale boulot à votre place. »
« Quoi ?! COMMENT OSEZ… »
« VOTRE CORPS et votre esprit ne sont pas en harmonie ! Peut-être pourrez-vous progresser un peu, mais jamais vous ne serez assez forte pour les vaincre ! »
A son tour Siegfried perdit son sang froid, semblant être à deux doigts d’aller découper Claire en rondelles.
« Je vais vous dire ce qui va ce passer : vous allez tout les deux mourir dans votre stupide tentative de vengeance, et Michael sera exécuté par Longinus. »
C’était une chose de le savoir, mais cela en était une toute autre de l’entendre de la bouche d’une personne extérieur. Sa tentative de vengeance risquait donc vraiment de tous les faire tuer ? Valait-il mieux abandonner tant qu’il était encore temps ?
« Très beau discours de fin du monde. Mais tu penses vraiment qu’on va ce laissé tuer aussi facilement ? »
Malgré la mise en garde du chasseur de démons Diante ne paraissait pas inquiet le moins du monde, hochant des épaules comme si ce qu’ils venaient d’entendre était à peine digne d’intérêt.
« Je vais retrouver les ordures qui ont fait ça, et les tuer jusqu’au dernier. Un point c’est tout. »
Elle n’osa pas l’avouer, mais ces paroles redonnèrent le courage à Claire. Personne n’était capable de prédire le futur, et eux seuls décideraient de la conclusion.
« Pauvres fous. »
Mais étrangement cela semblait provoquer chez lui quelque chose qui aurait put s’apparenté avec un sourire, attendant qu’ils s’éloignent de quelques mètres avant de murmurer quelque chose.
« Séraphin. »
Bien que cela ne fut qu’un murmure le binôme ce retournèrent aussitôt dans sa direction.
« Quoi ? »
« Séraphin…il s’agit d’une des personnes que vous cherchez. »
« Pourquoi nous le dire ? Tu veux nous aider maintenant ? »
« Vous aider ? Ne vous méprenez surtout pas. »
Souriant il leur tourna le dos, prêt à disparaître.
« Si vous le rencontrez…vous mourrez sans aucun doute. »
Mais il n’y avait pas que cela, d’autres paroles ayant leur importance dans ce qu’il venait de dire.
Voyez-vous nous portons tous, ou presque, des pseudonymes. Mais il en existe trois qui ont toujours été conservés, et attribués à des personnes en particulier.
« Diante, est-ce que Michael… »
Son binôme avait compris sa question avant même qu’elle ne finisse de la poser, lui répondant par un hochement de la tête.
« Non, il s’agit de son vrai prénom. Ce n’est qu’une…coïncidence. »
« Oui, une coïncidence qui avait beaucoup surpris à l’époque. Mais nul ne conteste plus ce choix aujourd’hui, hormis quelques uns comme l’était Zachary. »
Alors c’était vrai ? Cette personne qu’elle avait rencontrée sous le nom de Seifer la première fois, cet homme qui l’avait entraîné durant toutes ces semaines, ce Michael qui c’était montré si attentionné envers elle…était vraiment un guerrier redoutable au point d’être admiré chez tout les chasseurs de démons ?
Soudain quelque chose vint troubler sa réflexion, des bruits stridents qu’elle avait finis par reconnaître : au loin un régiment d’artillerie était entrain de faire feu.
« Claire, on ne dois pas rester trop longtemps ici. Notre absence va finir par attirer l’attention. »
« Oui, tu as raison. »
Reprenant ses esprits Claire alla chercher son arme, la rengainant tout en jetant un regard ouvertement hostile à Siegfried. Non seulement celui-ci lui avait fait lourdement sentir son impuissance, mais en plus il n’avait eut aucune information utile à lui fournir.
« Je peux vous posez une question ? »
« Qu’est-ce qu’il y a ? »
« Combattez-vous pour connaître la vérité, ou pour vous venger ? »
La question de la surpris pas tant que ça, s’attendant à ce qu’il lui pose depuis le début. Et c’est sans une ombre d’hésitation qu’elle répondit.
« Pour les deux. Mais je vois mal un seul d’entre eux trouver ma pitié et s’en sortir vivant. »
« Je vois. En fait soit vous êtes complètement stupide, soit vous comptez énormément sur vos amis pour faire le sale boulot à votre place. »
« Quoi ?! COMMENT OSEZ… »
« VOTRE CORPS et votre esprit ne sont pas en harmonie ! Peut-être pourrez-vous progresser un peu, mais jamais vous ne serez assez forte pour les vaincre ! »
A son tour Siegfried perdit son sang froid, semblant être à deux doigts d’aller découper Claire en rondelles.
« Je vais vous dire ce qui va ce passer : vous allez tout les deux mourir dans votre stupide tentative de vengeance, et Michael sera exécuté par Longinus. »
C’était une chose de le savoir, mais cela en était une toute autre de l’entendre de la bouche d’une personne extérieur. Sa tentative de vengeance risquait donc vraiment de tous les faire tuer ? Valait-il mieux abandonner tant qu’il était encore temps ?
« Très beau discours de fin du monde. Mais tu penses vraiment qu’on va ce laissé tuer aussi facilement ? »
Malgré la mise en garde du chasseur de démons Diante ne paraissait pas inquiet le moins du monde, hochant des épaules comme si ce qu’ils venaient d’entendre était à peine digne d’intérêt.
« Je vais retrouver les ordures qui ont fait ça, et les tuer jusqu’au dernier. Un point c’est tout. »
Elle n’osa pas l’avouer, mais ces paroles redonnèrent le courage à Claire. Personne n’était capable de prédire le futur, et eux seuls décideraient de la conclusion.
« Pauvres fous. »
Mais étrangement cela semblait provoquer chez lui quelque chose qui aurait put s’apparenté avec un sourire, attendant qu’ils s’éloignent de quelques mètres avant de murmurer quelque chose.
« Séraphin. »
Bien que cela ne fut qu’un murmure le binôme ce retournèrent aussitôt dans sa direction.
« Quoi ? »
« Séraphin…il s’agit d’une des personnes que vous cherchez. »
« Pourquoi nous le dire ? Tu veux nous aider maintenant ? »
« Vous aider ? Ne vous méprenez surtout pas. »
Souriant il leur tourna le dos, prêt à disparaître.
« Si vous le rencontrez…vous mourrez sans aucun doute. »
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Re: Le visage de l'Ombre
Morgoth Lun 13 Oct - 23:52
Cela faisait une dizaine de jours que la rencontre avec Siegfried avait eut lieu, et depuis le binôme avait repris les combats normaux sur le front. Cependant, si en apparence ils agissaient comme des soldats normaux, cela n’était pas le cas dès que qu’ils pouvaient trouver un moment de libre.
« Ca va ? »
Allongée au sommet d’une dune Claire releva la tête, tombant sur Diante qui venait tout juste de revenir.
« Tu en a mis du temps. Ca fait 3 heures que je couvre ton absence. »
« Je sais je sais. Mais qu’est-ce que j’y peux si j’ai un physique qui attire l’attention ? »
Prenant son air décontracté habituel le chasseur alla ce caller à sa position, prenant au passage quelques pilules anti-fatigue qui malgré tout ne parvenaient pas à dissimuler les cernes qui ce creusaient au fil des jours.
« Tu devrais prendre un peu de repos. »
« Tu peux parler. Quand on voit ta tête on dirait un zombie. »
C’était vrai, tout les deux étaient dans un sale état. Mais depuis qu’ils avaient appris le nom d’un des assassins, seule sa recherche les obstinait, leur donnant la première piste à exploitée depuis le début.
Malheureusement c’était comme chercher une aiguille dans une motte de foin, ce nom n’était guère mieux qu’un pseudonyme d’une personne qui avait dut depuis longtemps effacer toute trace de son existence.
« Allons-y. »
Recevant l’ordre d’attaque le binôme surgit de nulle part, s’avançant à travers le désert jusqu’à tomber sur un soldat lunaire entrain de ce faire attaquer par le colonel Machine et son binôme.
Prenant les devants Diante leva son arme, tirant trois rafales…qui échouèrent lamentablement autour du pauvre soldat à l’armure en lambeau, regardant les balles le frôler sans parvenir à le toucher.
Jurant Claire passa à son tour à l’attaque, une première rafale de balles perçant le torse du lunaire, une deuxième venant l’achever lorsqu’une balle vint lui exploser le crâne.
« Oula. »
Ce frottant les yeux Diante constata que sa vision était devenue floue, la fatigue le rendant incapable de toucher sa cible même après plusieurs tentatives.
« Finalement tu as raison : je devrais…mais qu’est-ce que tu fais ? »
Ne semblant même pas entendre ce qu’il lui disait Claire c’était approchée du soldat qu’elle venait d’abattre, ce penchant pour mieux voir son corps transpercés de balles, observant les nombreuses blessures qu’il avait le long du corps, s’attardant particulièrement sur l’énorme trou qu’il avait dans le crâne.
« Qu’est-ce qu’il y a ? Tu vois quelque chose d’anormal ? »
Silencieuse l’orpheline continua d’examiner le corps…avant de ce tourner pour vomir tout son repas de la veille.
Ce fut seulement à ce moment là que Diante compris ce qui ce passait, et pourquoi elle était dans cet état : c’était la première fois qu’elle clonait quelqu’un, la première fois qu’elle "tuait " un être humain.
Il y avait une extrême différence entre tirer sur des mannequins, ou appuyer sur une gâchette en même temps que les autres, et donner soit même le coup de grâce à un adversaire.
« Pas la peine de te mettre dans tout ces états. »
« Je…je l’ai… »
« Tu l’as juste envoyé à la cuve. A l’heure actuelle tout ce qu’il doit avoir c’est une douleur à la nuque et une furieuse envie de ce venger. »
Mais de toute évidence ces paroles ne suffisaient pas à la rassurer, son visage blême et ses yeux vitreux lui donnant un aspect vraiment inquiétant.
« Allez, viens. »
La prenant pas les épaules Diante l’emmena un peu à l’écart, suffisamment en tout cas pour qu’ils ne soient plus sur le front immédiat, la faisant s’asseoir sur un tronc d’arbre avant de lui tendre une gourde d’eau qu’elle finit d’une traite avant de s’asperger avec ce le peu qui restait.
« Désolée, je ne sais pas ce qui m’a pris. »
« Tu veux que j’appel un médecin ? »
« C’est bon, je vais bien. »
Elle mentait, ça ce voyait d’une manière flagrante. Ses mains tremblantes, son visage perdant des couleurs, son nez…saignant ?
Que Claire soit très éprouvée d’avoir tuée son premier être humain, de lui avoir ôté la vie (si on peut dire) d’accord, mais pour qu’autant de marques physique apparaissent…
« C’est juste que…ca me fait bizarre. »
« Ouais, c’est une sensation que vous avez tous. »
« "Vous" ? Tu n’as rien ressentis la première fois ? »
« Ah mais je n’ai pas dit ça ! Cependant la joie et l’excitation sont pas des choses que l’on doit ressentir quand on tue la première fois…enfin c’est en tout cas ce que m’a dit Michael. »
Il y eut un moment de silence, quelques secondes pendant lesquelles l’orpheline ne sus pas comment réagir…puis elle finit par exploser de rire. Elle ne savait pas si Diante était entrain de lui raconter des salades ou non, mais en vérité elle s’en fichait éperdument.
« Hé, mais ce n’est pas drôle ! »
Au moins cela avait eut le mérite de ramener les choses à leur normal : son visage avait repris des couleurs et elle semblait dans une meilleure forme que l’état dans lequel elle était il y a quelques secondes avant. Après tout il ne s’agissait peut-être que d’un problème psychologique.
« En tout cas du devrais avoir moins de scrupules. Surtout que là ce n’était qu’un clonage, alors si tu veux réellement tuer l’un des… »
Ce rendant compte qu’il était entrain de mettre les pieds dans le plat Diante arrêta sa phrase au milieu, mais le mal était déjà fait : instinctive Claire avait resserrée les poings, le visage sombre. Et quand elle parla sa voix était beaucoup plus grave et sèche, ayant perdu tout envie de rire.
« Rassure-toi. Quand je serais face à l’un d’entre eux je n’aurais aucune pitié. Même si il me supplie à genoux. »
« Ca va ? »
Allongée au sommet d’une dune Claire releva la tête, tombant sur Diante qui venait tout juste de revenir.
« Tu en a mis du temps. Ca fait 3 heures que je couvre ton absence. »
« Je sais je sais. Mais qu’est-ce que j’y peux si j’ai un physique qui attire l’attention ? »
Prenant son air décontracté habituel le chasseur alla ce caller à sa position, prenant au passage quelques pilules anti-fatigue qui malgré tout ne parvenaient pas à dissimuler les cernes qui ce creusaient au fil des jours.
« Tu devrais prendre un peu de repos. »
« Tu peux parler. Quand on voit ta tête on dirait un zombie. »
C’était vrai, tout les deux étaient dans un sale état. Mais depuis qu’ils avaient appris le nom d’un des assassins, seule sa recherche les obstinait, leur donnant la première piste à exploitée depuis le début.
Malheureusement c’était comme chercher une aiguille dans une motte de foin, ce nom n’était guère mieux qu’un pseudonyme d’une personne qui avait dut depuis longtemps effacer toute trace de son existence.
« Allons-y. »
Recevant l’ordre d’attaque le binôme surgit de nulle part, s’avançant à travers le désert jusqu’à tomber sur un soldat lunaire entrain de ce faire attaquer par le colonel Machine et son binôme.
Prenant les devants Diante leva son arme, tirant trois rafales…qui échouèrent lamentablement autour du pauvre soldat à l’armure en lambeau, regardant les balles le frôler sans parvenir à le toucher.
Jurant Claire passa à son tour à l’attaque, une première rafale de balles perçant le torse du lunaire, une deuxième venant l’achever lorsqu’une balle vint lui exploser le crâne.
« Oula. »
Ce frottant les yeux Diante constata que sa vision était devenue floue, la fatigue le rendant incapable de toucher sa cible même après plusieurs tentatives.
« Finalement tu as raison : je devrais…mais qu’est-ce que tu fais ? »
Ne semblant même pas entendre ce qu’il lui disait Claire c’était approchée du soldat qu’elle venait d’abattre, ce penchant pour mieux voir son corps transpercés de balles, observant les nombreuses blessures qu’il avait le long du corps, s’attardant particulièrement sur l’énorme trou qu’il avait dans le crâne.
« Qu’est-ce qu’il y a ? Tu vois quelque chose d’anormal ? »
Silencieuse l’orpheline continua d’examiner le corps…avant de ce tourner pour vomir tout son repas de la veille.
Ce fut seulement à ce moment là que Diante compris ce qui ce passait, et pourquoi elle était dans cet état : c’était la première fois qu’elle clonait quelqu’un, la première fois qu’elle "tuait " un être humain.
Il y avait une extrême différence entre tirer sur des mannequins, ou appuyer sur une gâchette en même temps que les autres, et donner soit même le coup de grâce à un adversaire.
« Pas la peine de te mettre dans tout ces états. »
« Je…je l’ai… »
« Tu l’as juste envoyé à la cuve. A l’heure actuelle tout ce qu’il doit avoir c’est une douleur à la nuque et une furieuse envie de ce venger. »
Mais de toute évidence ces paroles ne suffisaient pas à la rassurer, son visage blême et ses yeux vitreux lui donnant un aspect vraiment inquiétant.
« Allez, viens. »
La prenant pas les épaules Diante l’emmena un peu à l’écart, suffisamment en tout cas pour qu’ils ne soient plus sur le front immédiat, la faisant s’asseoir sur un tronc d’arbre avant de lui tendre une gourde d’eau qu’elle finit d’une traite avant de s’asperger avec ce le peu qui restait.
« Désolée, je ne sais pas ce qui m’a pris. »
« Tu veux que j’appel un médecin ? »
« C’est bon, je vais bien. »
Elle mentait, ça ce voyait d’une manière flagrante. Ses mains tremblantes, son visage perdant des couleurs, son nez…saignant ?
Que Claire soit très éprouvée d’avoir tuée son premier être humain, de lui avoir ôté la vie (si on peut dire) d’accord, mais pour qu’autant de marques physique apparaissent…
« C’est juste que…ca me fait bizarre. »
« Ouais, c’est une sensation que vous avez tous. »
« "Vous" ? Tu n’as rien ressentis la première fois ? »
« Ah mais je n’ai pas dit ça ! Cependant la joie et l’excitation sont pas des choses que l’on doit ressentir quand on tue la première fois…enfin c’est en tout cas ce que m’a dit Michael. »
Il y eut un moment de silence, quelques secondes pendant lesquelles l’orpheline ne sus pas comment réagir…puis elle finit par exploser de rire. Elle ne savait pas si Diante était entrain de lui raconter des salades ou non, mais en vérité elle s’en fichait éperdument.
« Hé, mais ce n’est pas drôle ! »
Au moins cela avait eut le mérite de ramener les choses à leur normal : son visage avait repris des couleurs et elle semblait dans une meilleure forme que l’état dans lequel elle était il y a quelques secondes avant. Après tout il ne s’agissait peut-être que d’un problème psychologique.
« En tout cas du devrais avoir moins de scrupules. Surtout que là ce n’était qu’un clonage, alors si tu veux réellement tuer l’un des… »
Ce rendant compte qu’il était entrain de mettre les pieds dans le plat Diante arrêta sa phrase au milieu, mais le mal était déjà fait : instinctive Claire avait resserrée les poings, le visage sombre. Et quand elle parla sa voix était beaucoup plus grave et sèche, ayant perdu tout envie de rire.
« Rassure-toi. Quand je serais face à l’un d’entre eux je n’aurais aucune pitié. Même si il me supplie à genoux. »
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Re: Le visage de l'Ombre
Morgoth Mer 15 Oct - 20:57
« Bon, si vous insistez. »
Glissant les quelques billets dans sa poche le videur s’écarta, laissant passer l’homme qui s’engouffra dans le bar, au milieu des lumières rouges et de la musique. Descendant les quelques marches celui-ci commença à ce frayer un chemin à travers la foule, cherchant un endroit bien particulier au milieu de cet endroit.
*Aller, dit moi où tu te cache*
Il n’y a pas à dire, il faisait vraiment décaler par rapport au reste des personnes présentes : ses habits sales, son air sombre sur le visage, ses cheveux blanc mal coiffées.
Mais au fond il s’en fichait pas mal, et peu importe les regards que les fêtards lui lançaient. Venir ici ne lui plaisait pas de toute façon : cette agitation qui régnait dans ce bar, toute cette indifférence pour la guerre qui frappait l’autre partie du pays…cela ne lui convenait pas.
« Visez moi ce gars. Tu les as trouvé où ces fringues ? »
Sourd à ce genre de remarque l’homme poursuivit son chemin, insensible au reste de son environnement. Comment auraient il put savoir la vraie fonction de ce lieu ? La réalité qui ce cachait derrière cet endroit ?
Non, il ne s’agissait tout au plus qu’une bande de gamins ignorants, venu passer leurs vacances dans la nouvelle destination à la mode : dans le même pays que la guerre, à jouer les petits héros bien planqué dans son hôtel.
*Je crois que j’approche*
Finissant de ce frayer un chemin l’homme finit par tomber sur une porte encadrée par deux hommes en costume noir, exemple typique des gorilles fait pour impressionner et repousser tout les petits curieux.
« Vous vous êtes trompé de chemin. »
Ce n’était pas une question, mais bien une affirmation. Une phrase apprise par cœur que les deux gardes avaient l’habitude de répéter en rentrant la tête dans les épaules. Mais cette fois-ci la personne en face d’eux ne déguerpie pas, comme ils avaient toujours eut l’habitude.
« Je souhaite parler à Hiro. »
Interloqués les deux échangèrent un regard furtif, avant de rapidement reprendre un air ferme qui leur convenait mieux.
« Le patron veut voir personne qu’il n’a pas invité. »
« C’est bête, j’ai justement égaré mon invitation. »
« C’est bon le mariole, va faire ton numéro ailleurs. »
Haussant légèrement la voix le deuxième garde s’avança en direction de l’homme, lui posant une main sur le torse. Pendant un moment il y eut une certaine tension entre les trois personnes, l’homme aux cheveux blancs pensant sérieusement à casser le bras devant lui…avant de chasser cette idée.
« Dans ce cas vous pouvez simplement lui transmettre un message peut-être ? »
« Qu’est-ce que tu racontes ? »
« Je ne pense pas que votre patron sera très heureux d’apprendre que vous m’avez mis à la porte. Donc soit je lui parle dans quelques jours, et vous aurez le droit à une explication de sa part, soit vous lui transmettez mon message tout de suite. »
De toute évidence l’argument avait fait mouche : l’insistance qu’il avait, et l’idée de devoir justifier une erreur devant leur patron, finissant par convaincre les deux gardes.
« Très bien. Quel est le message ? »
Souriant l’homme reporta son attention sur la porte devant lui, ce demandant si celle-ci était là pour cacher le reste du monde à la personne qui ce trouvait derrière…ou l’inverse.
Car même à cette distance, malgré cette barrière, il pouvait clairement la sentir : cette aura si forte que cela en était absurde, cette puissance dissimulée mais pourtant bien réelle.
Avec un certain amusement il ce rendit compte que sa main tremblait, l’excitation parcourant son corps. Tout comme il y a 3 ans et demi, tout comme ce qu’il avait ressentis en Irlande du Nord quand il avait rencontré cette personne pour la première fois.
« Dites simplement à Djibril* que Michael désire lui parler. »
__________________________________________________
*Djibril (Coran) = Gabriel (Bible)
Glissant les quelques billets dans sa poche le videur s’écarta, laissant passer l’homme qui s’engouffra dans le bar, au milieu des lumières rouges et de la musique. Descendant les quelques marches celui-ci commença à ce frayer un chemin à travers la foule, cherchant un endroit bien particulier au milieu de cet endroit.
*Aller, dit moi où tu te cache*
Il n’y a pas à dire, il faisait vraiment décaler par rapport au reste des personnes présentes : ses habits sales, son air sombre sur le visage, ses cheveux blanc mal coiffées.
Mais au fond il s’en fichait pas mal, et peu importe les regards que les fêtards lui lançaient. Venir ici ne lui plaisait pas de toute façon : cette agitation qui régnait dans ce bar, toute cette indifférence pour la guerre qui frappait l’autre partie du pays…cela ne lui convenait pas.
« Visez moi ce gars. Tu les as trouvé où ces fringues ? »
Sourd à ce genre de remarque l’homme poursuivit son chemin, insensible au reste de son environnement. Comment auraient il put savoir la vraie fonction de ce lieu ? La réalité qui ce cachait derrière cet endroit ?
Non, il ne s’agissait tout au plus qu’une bande de gamins ignorants, venu passer leurs vacances dans la nouvelle destination à la mode : dans le même pays que la guerre, à jouer les petits héros bien planqué dans son hôtel.
*Je crois que j’approche*
Finissant de ce frayer un chemin l’homme finit par tomber sur une porte encadrée par deux hommes en costume noir, exemple typique des gorilles fait pour impressionner et repousser tout les petits curieux.
« Vous vous êtes trompé de chemin. »
Ce n’était pas une question, mais bien une affirmation. Une phrase apprise par cœur que les deux gardes avaient l’habitude de répéter en rentrant la tête dans les épaules. Mais cette fois-ci la personne en face d’eux ne déguerpie pas, comme ils avaient toujours eut l’habitude.
« Je souhaite parler à Hiro. »
Interloqués les deux échangèrent un regard furtif, avant de rapidement reprendre un air ferme qui leur convenait mieux.
« Le patron veut voir personne qu’il n’a pas invité. »
« C’est bête, j’ai justement égaré mon invitation. »
« C’est bon le mariole, va faire ton numéro ailleurs. »
Haussant légèrement la voix le deuxième garde s’avança en direction de l’homme, lui posant une main sur le torse. Pendant un moment il y eut une certaine tension entre les trois personnes, l’homme aux cheveux blancs pensant sérieusement à casser le bras devant lui…avant de chasser cette idée.
« Dans ce cas vous pouvez simplement lui transmettre un message peut-être ? »
« Qu’est-ce que tu racontes ? »
« Je ne pense pas que votre patron sera très heureux d’apprendre que vous m’avez mis à la porte. Donc soit je lui parle dans quelques jours, et vous aurez le droit à une explication de sa part, soit vous lui transmettez mon message tout de suite. »
De toute évidence l’argument avait fait mouche : l’insistance qu’il avait, et l’idée de devoir justifier une erreur devant leur patron, finissant par convaincre les deux gardes.
« Très bien. Quel est le message ? »
Souriant l’homme reporta son attention sur la porte devant lui, ce demandant si celle-ci était là pour cacher le reste du monde à la personne qui ce trouvait derrière…ou l’inverse.
Car même à cette distance, malgré cette barrière, il pouvait clairement la sentir : cette aura si forte que cela en était absurde, cette puissance dissimulée mais pourtant bien réelle.
Avec un certain amusement il ce rendit compte que sa main tremblait, l’excitation parcourant son corps. Tout comme il y a 3 ans et demi, tout comme ce qu’il avait ressentis en Irlande du Nord quand il avait rencontré cette personne pour la première fois.
« Dites simplement à Djibril* que Michael désire lui parler. »
__________________________________________________
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Re: Le visage de l'Ombre
Morgoth Sam 18 Oct - 10:15
Bizarrement il ne s’écoula que deux minutes entre le moment où Michael donna le message, et le moment où l’un des deux gardes repassa la porte, lui indiquant qu’il pouvait entrer après s’être platement excuser du ton qu’ils avaient pris.
Souriant intérieurement devant ce brusque changement de ton l’Archange entra dans la pièce, sentant la porte ce refermer dans son dos.
Ne sachant pas à trop quoi s’attendre il ne fut pas déçu : la décoration était en assez bonne harmonie avec le reste du bâtiment, n’ayant rien de particulièrement frappant. Quelque chose de banal en somme, dissimulant très bien l’importance de cet endroit.
Une importance qui n’était dut qu’à une seule chose : la personne assise derrière une table débordant de bouteille, cet homme qui leva la tête dès que Michael entra dans la pièce, l’observant d’un air neutre.
« Salut Djibril. »
« Ca fait longtemps, Michael. »
Finissant de l’observer Djibril esquiva un mouvement pour ce lever, mais l’autre chasseur leva sa main pour lui faire signe d’arrêter son mouvement.
« Je t’en prie, reste assis. »
Prenant une chaise l’aîné des frères Cry alla s’asseoir en face de l’autre Archange, les deux hommes s’observant en silence pendant quelques secondes. Quelques secondes pendants lesquels Michael ce rappela le premier jour où il avait vu cet homme, et la surprise qu’il avait eut lorsqu’il avait compris que l’Archange Gabriel était en réalité cette personne avec une tendance pour le tabac et l’alcool.
Enfin Djibril entama la conversation, leur servant à chacun une bouteille de whisky avant de parler de sa voix grave et roque.
« J’ai entendu des rumeurs sur ta mort. »
« Je les ai entendues aussi. Elles sont globalement infondées. »
Souriant légèrement le deuxième Archange tira une longue bouffée de son cigare, son visage redevenant vite aussi inexpressif qu’une statue.
« C’est dommage que tu ne passes qu’aujourd’hui. Le 3° était là il y a quelques jours. »
« Raphaël est venu te voir ? »
« Oui, mais il a dut partir assez vite : une chasse en Amérique du Nord je crois. Enfin, il y a des chances pour que tu le recroise : les temps sont plutôt calme. »
« La population démoniaque a pas mal diminuée. Peut-être qu’on va finir par les avoirs. »
« Peut-être bien oui. Mais je ne crois pas que tu sois ici pour évoquer les dernières rumeurs utopistes. »
Approuvant d’un signe de tête Michael pris un air grave, cherchant les mots justes pour expliquer la situation. Même si il n’avait rien à craindre, il savait que Djibril était sa principale piste, une piste qui ne révélerait pas facilement ce qu’il savait.
« En fait je venais juste te demander si notre mission avait changée sans qu’on m’en avertisse. »
« Ca serait une surprise pour nous deux. »
« Alors tu seras d’accord si je déclare qu’il est totalement illogique que six des nôtres aient assassiné deux innocents. »
La surprise de Djibril ne ce traduisant que par un léger haussement de sourcil Michael fouilla dans ses poches, en sortant deux photographies qu’il posa sur la table avant de les faires glisser en direction de l’autre Archange qui les attrapa.
___
« Nuit du 16 au 17 Juillet de cette année : un groupe de six chasseurs entre dans une maison et ce met à tuer tout ses occupants. Le premier à mourir est Morgoth, soldat de l’armée du Grand Empire. La deuxième à succomber est Lucrétia Crescent, médecin de l’armée Impériale. Seul Claire Crescent, leur fille de 10 ans, échappe au massacre. »
Montrant un intérêt de plus en plus important Djibril releva la tête, dévisageant Michael à la recherche d’un signe qui lui aurait montré une blague derrière son discours. Non, le visage de celui-ci était beaucoup trop sérieux pour qu’il s’agisse d’une farce de mauvais goût.
« Six d’entre nous ? Je suppose que la diminution des chasses augmente d’autant plus notre capacité pour chaque opération. »
Finissant son verre d’une traite l’Archange reporta son attention sur les deux photographie, comme si il y cherchait un signe ou un indice…qui ce traduit par les yeux de Morgoth.
« Des yeux rouges. Cet homme ressemble à un démon pour moi. »
Bien sur Michael c’était attendu à cet argument, et l’avait retourné dans sa tête durant les trois mois qui avaient suivit cette nuit tragique.
« C’était un hôte, mais son démon a été vaincu. J’étais personnellement sur place, et je peux te jurer qu’il était aussi humain que toi ou moi. »
« Ce qui en fin de compte n’est pas un grand signe d’humanité. Mais tu sais comment cela marche, et si ils sont passés à l’attaque c’est bien après avoir sentis de l’énergie démoniaque chez cet homme. »
« C’est bien là que je veux en venir ! Comment est-il possible qu’ils ce soient trompés ? »
« Peut-être des débutants. »
« Zachary n’avait rien d’un débutant ! »
Il en avait trop dit. Emporté dans le flux d’émotion il c’était levé de sa chaise, les paroles franchissant ses lèvres avant qu’il ait put les retenir. Semblant comprendre une partie de la vérité Djibril leva les yeux dans sa direction, son regard accrochant celui de Michael alors qu’il cherchait la vérité au fond de ses pupilles.
Soutenant son regard l’Archange ne cilla pas, gardant un air neutre malgré la déferlante d’émotion qui lui traversait le corps. Evoquer la mort de Morgoth et Lucrétia restait difficile, une chose qu’il avait toujours intériorisé devant Claire et Diante. Alors parler en plus du décès de Zachary, qui si il n’était pas un ami était au moins un honorable rival, c’était vraiment trop.
Enfin Gabriel stoppa son regard inquisiteur, replongeant dans ses pensées le temps de tirer une bouffée de son cigare, laissant filtrer un petit nuage entre ses lèvres.
« Cela fait 2 mois que Zachary a disparu, et maintenant tu parles de lui au passé. Tu as quelque chose à me dire Michael ? »
Ce n’était pas vraiment une question, puisqu’il avait deviné la réponse avant même de lui demander. Mais il voulait l’entendre de lui-même, que ses oreilles viennent lui confirmer ce que son esprit avait compris.
Cependant que devait faire Michael, et surtout quel serait la réaction de Djibril ? Garderait-il son calme légendaire ? Tenterait-il une réaction plus violente ? Au fond Michael savait que, malgré qu’il fasse partis des 3, il n’avait aucune chance de l’emporter.
Djibril était beaucoup plus fort que lui.
Mais alors que ses pensées tournoyaient dans sa tête un souvenir lui revint en mémoire : les derniers mots prononcés par Zachary, la requête qu’il avait formulé juste avant de rendre son dernier souffle.
« Tu peux être tranquille : ton apprenti c’est battu dignement. »
Souriant intérieurement devant ce brusque changement de ton l’Archange entra dans la pièce, sentant la porte ce refermer dans son dos.
Ne sachant pas à trop quoi s’attendre il ne fut pas déçu : la décoration était en assez bonne harmonie avec le reste du bâtiment, n’ayant rien de particulièrement frappant. Quelque chose de banal en somme, dissimulant très bien l’importance de cet endroit.
Une importance qui n’était dut qu’à une seule chose : la personne assise derrière une table débordant de bouteille, cet homme qui leva la tête dès que Michael entra dans la pièce, l’observant d’un air neutre.
« Salut Djibril. »
« Ca fait longtemps, Michael. »
Finissant de l’observer Djibril esquiva un mouvement pour ce lever, mais l’autre chasseur leva sa main pour lui faire signe d’arrêter son mouvement.
« Je t’en prie, reste assis. »
Prenant une chaise l’aîné des frères Cry alla s’asseoir en face de l’autre Archange, les deux hommes s’observant en silence pendant quelques secondes. Quelques secondes pendants lesquels Michael ce rappela le premier jour où il avait vu cet homme, et la surprise qu’il avait eut lorsqu’il avait compris que l’Archange Gabriel était en réalité cette personne avec une tendance pour le tabac et l’alcool.
Enfin Djibril entama la conversation, leur servant à chacun une bouteille de whisky avant de parler de sa voix grave et roque.
« J’ai entendu des rumeurs sur ta mort. »
« Je les ai entendues aussi. Elles sont globalement infondées. »
Souriant légèrement le deuxième Archange tira une longue bouffée de son cigare, son visage redevenant vite aussi inexpressif qu’une statue.
« C’est dommage que tu ne passes qu’aujourd’hui. Le 3° était là il y a quelques jours. »
« Raphaël est venu te voir ? »
« Oui, mais il a dut partir assez vite : une chasse en Amérique du Nord je crois. Enfin, il y a des chances pour que tu le recroise : les temps sont plutôt calme. »
« La population démoniaque a pas mal diminuée. Peut-être qu’on va finir par les avoirs. »
« Peut-être bien oui. Mais je ne crois pas que tu sois ici pour évoquer les dernières rumeurs utopistes. »
Approuvant d’un signe de tête Michael pris un air grave, cherchant les mots justes pour expliquer la situation. Même si il n’avait rien à craindre, il savait que Djibril était sa principale piste, une piste qui ne révélerait pas facilement ce qu’il savait.
« En fait je venais juste te demander si notre mission avait changée sans qu’on m’en avertisse. »
« Ca serait une surprise pour nous deux. »
« Alors tu seras d’accord si je déclare qu’il est totalement illogique que six des nôtres aient assassiné deux innocents. »
La surprise de Djibril ne ce traduisant que par un léger haussement de sourcil Michael fouilla dans ses poches, en sortant deux photographies qu’il posa sur la table avant de les faires glisser en direction de l’autre Archange qui les attrapa.
___ « Nuit du 16 au 17 Juillet de cette année : un groupe de six chasseurs entre dans une maison et ce met à tuer tout ses occupants. Le premier à mourir est Morgoth, soldat de l’armée du Grand Empire. La deuxième à succomber est Lucrétia Crescent, médecin de l’armée Impériale. Seul Claire Crescent, leur fille de 10 ans, échappe au massacre. »
Montrant un intérêt de plus en plus important Djibril releva la tête, dévisageant Michael à la recherche d’un signe qui lui aurait montré une blague derrière son discours. Non, le visage de celui-ci était beaucoup trop sérieux pour qu’il s’agisse d’une farce de mauvais goût.
« Six d’entre nous ? Je suppose que la diminution des chasses augmente d’autant plus notre capacité pour chaque opération. »
Finissant son verre d’une traite l’Archange reporta son attention sur les deux photographie, comme si il y cherchait un signe ou un indice…qui ce traduit par les yeux de Morgoth.
« Des yeux rouges. Cet homme ressemble à un démon pour moi. »
Bien sur Michael c’était attendu à cet argument, et l’avait retourné dans sa tête durant les trois mois qui avaient suivit cette nuit tragique.
« C’était un hôte, mais son démon a été vaincu. J’étais personnellement sur place, et je peux te jurer qu’il était aussi humain que toi ou moi. »
« Ce qui en fin de compte n’est pas un grand signe d’humanité. Mais tu sais comment cela marche, et si ils sont passés à l’attaque c’est bien après avoir sentis de l’énergie démoniaque chez cet homme. »
« C’est bien là que je veux en venir ! Comment est-il possible qu’ils ce soient trompés ? »
« Peut-être des débutants. »
« Zachary n’avait rien d’un débutant ! »
Il en avait trop dit. Emporté dans le flux d’émotion il c’était levé de sa chaise, les paroles franchissant ses lèvres avant qu’il ait put les retenir. Semblant comprendre une partie de la vérité Djibril leva les yeux dans sa direction, son regard accrochant celui de Michael alors qu’il cherchait la vérité au fond de ses pupilles.
Soutenant son regard l’Archange ne cilla pas, gardant un air neutre malgré la déferlante d’émotion qui lui traversait le corps. Evoquer la mort de Morgoth et Lucrétia restait difficile, une chose qu’il avait toujours intériorisé devant Claire et Diante. Alors parler en plus du décès de Zachary, qui si il n’était pas un ami était au moins un honorable rival, c’était vraiment trop.
Enfin Gabriel stoppa son regard inquisiteur, replongeant dans ses pensées le temps de tirer une bouffée de son cigare, laissant filtrer un petit nuage entre ses lèvres.
« Cela fait 2 mois que Zachary a disparu, et maintenant tu parles de lui au passé. Tu as quelque chose à me dire Michael ? »
Ce n’était pas vraiment une question, puisqu’il avait deviné la réponse avant même de lui demander. Mais il voulait l’entendre de lui-même, que ses oreilles viennent lui confirmer ce que son esprit avait compris.
Cependant que devait faire Michael, et surtout quel serait la réaction de Djibril ? Garderait-il son calme légendaire ? Tenterait-il une réaction plus violente ? Au fond Michael savait que, malgré qu’il fasse partis des 3, il n’avait aucune chance de l’emporter.
Djibril était beaucoup plus fort que lui.
Mais alors que ses pensées tournoyaient dans sa tête un souvenir lui revint en mémoire : les derniers mots prononcés par Zachary, la requête qu’il avait formulé juste avant de rendre son dernier souffle.
Zachary a écrit:« Dit "lui"…que je me suis bien battu. »
« Tu peux être tranquille : ton apprenti c’est battu dignement. »
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Re: Le visage de l'Ombre
Morgoth Dim 19 Oct - 20:43
Voila, c’était dit.
Oui, si Zachary avait disparu depuis 2 mois c’était parce que son corps reposait désormais sous un bon mètre de terre, le torse transpercé et le bras coupé, ses armes en guise de pierre tombale.
Si il n’était plus là c’était à cause de lui : de leur conversation, et de l’affrontement qui c’en était suivit.
Oui, il l’avait tué.
En apparence rien de changea à l’annonce de cette information, aucun des deux hommes ne remuant le petit doigt. Mais ce n’était qu’une chimère, car en réalité tout avait changé : une immense pression c’était installée, une tension écrasante. Au plus profond de lui, Djibril bouillonnait de rage.
Par instinct Michael secoua son bras, laissant un de ses poignards glisser le long de sa manche et s’arrêter juste avant d’atterrir dans sa main. Bien qu’il espérait ne pas en arriver là, il était prêt à ce battre…à affronter l’Archange Gabriel si il le fallait.
« Je vois…il était inévitable qu’on en arrive là un jour, le ressentiment de Zachary envers toi était trop fort pour être simplement ignoré. Mais je suppose qu’il aurait aimé finir ses jours ainsi, mourir de ta main plutôt que de tomber contre un démon. »
Respirant un peu mieux Michael relâcha la tension sur ses muscles, retrouvant son calme. L’autre Archange réagissait beaucoup mieux que tout ce qu’il avait imaginé. Ce rasseyant l’aîné des frères Cry laissa s’écouler quelques secondes de silence, le temps que l’atmosphère s’apaise, avant d’ajouter d’un air compatissant :
« Je suis désolé. Désolé d’avoir dut en arriver là. »
« Te connaissant tu ne devais pas avoir le choix. »
Acquiesçant d’un signe de la tête, le cadet des deux ne ce sentait pas mieux pour autant. Mais très vite il retrouva ses esprits, ce rappelant pourquoi il était venu le voir, et l’urgence de retrouver les assassins avant que Claire ne les affrontes…et ce fasse tuer.
« Mais je ne suis pas venu pour cela. Tu n’aurais pas des informations au sujet de ces types ? »
Pour la deuxième fois de sa vie, mais certainement pas la dernière, il demandait à un autre chasseur de briser une de leurs règles fondamentale. Et une fois encore, la réponse fut sans appel.
« Tu sais bien que je ne peux te donner aucun nom Michael. C’est un secret que personne ne peux briser. »
« Ouais je sais. Cependant… »
Prenant de l’assurant Michael avança sa chaise, son visage s’approchant de celui de Djibril, leurs regards s’accrochant dans un air de conspiration.
« Tu pourrais peut-être me donner une piste. Ou un indice. Ou encore… »
« Pourquoi tu tiens tellement à les retrouver ? »
« Quoi ? »
Son ton était resté le même, et pourtant l’attitude de Gabriel avait changée. Simple spectateur pour le moment, écoutant le discours de son égal, il décida que le temps était venu d’éclairer quelques détails sombres.
Tirant une dernière bouffée de son cigare il écrasa celui-ci au fond d’un cendrier, reposant sa question d’une voix calme, presque compatissant.
« Tu connaissais ces personnes ? »
« Assez peu en fait, c’était surtout des amis de mon frère. C’est juste que j’ais mal supporté de les voir pourchasser une enfant. Même si nous luttons pour le bien de l’humanité cela ne nous donne pas le droit de tuer des gosses ! »
De nouveau il sentait la colère commencer à lui parcourir le corps, une colère s’expliquant par l’incompréhension qu’il avait des événements qui avaient eut lieu. Pourquoi mobiliser six personnes pour une simple chasse ? Pourquoi s’attaquer à Morgoth alors qu’il n’était plus démon ? Pourquoi pourchasser Lucrétia et Claire alors qu’elles n’avaient rien à voir dans tout ça ? Et surtout pourquoi prenait il tant cette affaire à cœur ?
« En fait je ne sais même pas pourquoi cette affaire me concerne autant. Peut-être à cause de cette fillette ? Ou tout simplement à cause de Zachary. »
Laissant Michael admettre son impuissance Djibril le laissa parler, écoutant attentivement chacun de ses mots, cherchant lui aussi à comprendre les raisons de cette attitude. Jusque là Michael c’était toujours montré impassible, ce contentant d’exécuter les démons sans poser de questions. Cependant la situation rendait son état d’esprit bien différent de ce à quoi il l’habituait.
« Mais…tu n’as toujours pas répondu à ma question. »
D’abord surpris par cette remarque Gabriel finit par exploser de rire, un son qui semblait très rare venant de lui, mais qui avait le mérite d’être franc, un rire qui précéda de prêt un hochement affirmatif de la tête. Oui, depuis le début il tentait de faire oublier à l’autre Archange les vraies raisons de sa venue, orientant son attention sur un tout autre sujet. Malheureusement, sa stratégie avait finie par volée en éclat.
« Bien vu. »
« Djibril, j’ai vraiment besoin de… »
« Oui, je comprend. »
Ce servant un autre verre qu’il vida d’une traite, l’aîné des Archanges réfléchis à la situation, et surtout à ce qu’il devait faire. Quoi qu’il arrive Michael irait jusqu’au bout, cela il le voyait au fond de ses yeux. Devait-il donc l’aider, ou tenter de le stopper ?
Enfin il saisit un morceau de papier et un stylo, ce mettant à dessiner sur celui-ci tout en parlant.
« Avant cette mission, un chasseur est venu me voir. Il portait au cou un étrange symbole. »
« Un symbole ? »
« Quand je lui ait demandé de quoi il s’agissait, il m’a raconté que lui et les 5 autres allaient en porter un durant cette mission. Une sorte de signe distinctif afin de ne pas ce confondre avec les cibles. »
Finissant son dessin Djibril tendit la feuille de papier, couverte de six symboles…dont celui que Claire portait actuellement à la gorge et sur son épée.
« C’est ça oui, Zachary portait celui à droite. »
« Je ne peux rien te dire, mais peut-être que cela te sera utile. »
C’était déjà mieux que rien, et Michael savait qu’il devrait s’en contenter. Après tout, Gabriel avait déjà à moitié violé une de leurs règles pour l’aider, ce qui n’était pas choses gagnée au départ.
« Tu as fait ton possible dans le cadre de nos lois. Merci Djibril. Passe le bonjour à Raphaël si tu le recroise. »
Ayant finis leur conversation l’aîné des frères Cry ce leva de la chaise, saluant Djibril avant de commencer à marcher en direction de la sortie…avant d’être arrêté par la voix grave dans son dos.
« Lequel des deux a tu connus en premier ? »
« Quoi ? »
« Laquelle des deux victimes à tu connus en premier ? La femme ou l’homme ? »
« La…la femme. Mais je ne vois pas ce que ca change ! »
Quelque chose sonnait pourtant faux : sa voix était devenue très sèche, et lui-même ne comprenait pas la brusque colère qui lui parcourait le corps. Ou peut-être, refusait-il tout simplement d’en accepter la raison.
« Ne te met pas en colère. C’est juste que… »
Souriant intérieurement Djibril souleva l’une des deux photos, l’observant pendant quelques secondes avec une attention particulière.
« Je pense qu’il est difficile d’arriver deuxième position. Et moi qui te prenait pour un sans cœur… »
« Je…je ne vois pas de quoi tu parles. »
« Non, bien sur que non. Mais cette femme…c’était vraiment ton style. »
Oui, si Zachary avait disparu depuis 2 mois c’était parce que son corps reposait désormais sous un bon mètre de terre, le torse transpercé et le bras coupé, ses armes en guise de pierre tombale.
Si il n’était plus là c’était à cause de lui : de leur conversation, et de l’affrontement qui c’en était suivit.
Oui, il l’avait tué.
En apparence rien de changea à l’annonce de cette information, aucun des deux hommes ne remuant le petit doigt. Mais ce n’était qu’une chimère, car en réalité tout avait changé : une immense pression c’était installée, une tension écrasante. Au plus profond de lui, Djibril bouillonnait de rage.
Par instinct Michael secoua son bras, laissant un de ses poignards glisser le long de sa manche et s’arrêter juste avant d’atterrir dans sa main. Bien qu’il espérait ne pas en arriver là, il était prêt à ce battre…à affronter l’Archange Gabriel si il le fallait.
« Je vois…il était inévitable qu’on en arrive là un jour, le ressentiment de Zachary envers toi était trop fort pour être simplement ignoré. Mais je suppose qu’il aurait aimé finir ses jours ainsi, mourir de ta main plutôt que de tomber contre un démon. »
Respirant un peu mieux Michael relâcha la tension sur ses muscles, retrouvant son calme. L’autre Archange réagissait beaucoup mieux que tout ce qu’il avait imaginé. Ce rasseyant l’aîné des frères Cry laissa s’écouler quelques secondes de silence, le temps que l’atmosphère s’apaise, avant d’ajouter d’un air compatissant :
« Je suis désolé. Désolé d’avoir dut en arriver là. »
« Te connaissant tu ne devais pas avoir le choix. »
Acquiesçant d’un signe de la tête, le cadet des deux ne ce sentait pas mieux pour autant. Mais très vite il retrouva ses esprits, ce rappelant pourquoi il était venu le voir, et l’urgence de retrouver les assassins avant que Claire ne les affrontes…et ce fasse tuer.
« Mais je ne suis pas venu pour cela. Tu n’aurais pas des informations au sujet de ces types ? »
Pour la deuxième fois de sa vie, mais certainement pas la dernière, il demandait à un autre chasseur de briser une de leurs règles fondamentale. Et une fois encore, la réponse fut sans appel.
« Tu sais bien que je ne peux te donner aucun nom Michael. C’est un secret que personne ne peux briser. »
« Ouais je sais. Cependant… »
Prenant de l’assurant Michael avança sa chaise, son visage s’approchant de celui de Djibril, leurs regards s’accrochant dans un air de conspiration.
« Tu pourrais peut-être me donner une piste. Ou un indice. Ou encore… »
« Pourquoi tu tiens tellement à les retrouver ? »
« Quoi ? »
Son ton était resté le même, et pourtant l’attitude de Gabriel avait changée. Simple spectateur pour le moment, écoutant le discours de son égal, il décida que le temps était venu d’éclairer quelques détails sombres.
Tirant une dernière bouffée de son cigare il écrasa celui-ci au fond d’un cendrier, reposant sa question d’une voix calme, presque compatissant.
« Tu connaissais ces personnes ? »
« Assez peu en fait, c’était surtout des amis de mon frère. C’est juste que j’ais mal supporté de les voir pourchasser une enfant. Même si nous luttons pour le bien de l’humanité cela ne nous donne pas le droit de tuer des gosses ! »
De nouveau il sentait la colère commencer à lui parcourir le corps, une colère s’expliquant par l’incompréhension qu’il avait des événements qui avaient eut lieu. Pourquoi mobiliser six personnes pour une simple chasse ? Pourquoi s’attaquer à Morgoth alors qu’il n’était plus démon ? Pourquoi pourchasser Lucrétia et Claire alors qu’elles n’avaient rien à voir dans tout ça ? Et surtout pourquoi prenait il tant cette affaire à cœur ?
« En fait je ne sais même pas pourquoi cette affaire me concerne autant. Peut-être à cause de cette fillette ? Ou tout simplement à cause de Zachary. »
Laissant Michael admettre son impuissance Djibril le laissa parler, écoutant attentivement chacun de ses mots, cherchant lui aussi à comprendre les raisons de cette attitude. Jusque là Michael c’était toujours montré impassible, ce contentant d’exécuter les démons sans poser de questions. Cependant la situation rendait son état d’esprit bien différent de ce à quoi il l’habituait.
« Mais…tu n’as toujours pas répondu à ma question. »
D’abord surpris par cette remarque Gabriel finit par exploser de rire, un son qui semblait très rare venant de lui, mais qui avait le mérite d’être franc, un rire qui précéda de prêt un hochement affirmatif de la tête. Oui, depuis le début il tentait de faire oublier à l’autre Archange les vraies raisons de sa venue, orientant son attention sur un tout autre sujet. Malheureusement, sa stratégie avait finie par volée en éclat.
« Bien vu. »
« Djibril, j’ai vraiment besoin de… »
« Oui, je comprend. »
Ce servant un autre verre qu’il vida d’une traite, l’aîné des Archanges réfléchis à la situation, et surtout à ce qu’il devait faire. Quoi qu’il arrive Michael irait jusqu’au bout, cela il le voyait au fond de ses yeux. Devait-il donc l’aider, ou tenter de le stopper ?
Enfin il saisit un morceau de papier et un stylo, ce mettant à dessiner sur celui-ci tout en parlant.
« Avant cette mission, un chasseur est venu me voir. Il portait au cou un étrange symbole. »
« Un symbole ? »
« Quand je lui ait demandé de quoi il s’agissait, il m’a raconté que lui et les 5 autres allaient en porter un durant cette mission. Une sorte de signe distinctif afin de ne pas ce confondre avec les cibles. »
Finissant son dessin Djibril tendit la feuille de papier, couverte de six symboles…dont celui que Claire portait actuellement à la gorge et sur son épée.
« C’est ça oui, Zachary portait celui à droite. »
« Je ne peux rien te dire, mais peut-être que cela te sera utile. »
C’était déjà mieux que rien, et Michael savait qu’il devrait s’en contenter. Après tout, Gabriel avait déjà à moitié violé une de leurs règles pour l’aider, ce qui n’était pas choses gagnée au départ.
« Tu as fait ton possible dans le cadre de nos lois. Merci Djibril. Passe le bonjour à Raphaël si tu le recroise. »
Ayant finis leur conversation l’aîné des frères Cry ce leva de la chaise, saluant Djibril avant de commencer à marcher en direction de la sortie…avant d’être arrêté par la voix grave dans son dos.
« Lequel des deux a tu connus en premier ? »
« Quoi ? »
« Laquelle des deux victimes à tu connus en premier ? La femme ou l’homme ? »
« La…la femme. Mais je ne vois pas ce que ca change ! »
Quelque chose sonnait pourtant faux : sa voix était devenue très sèche, et lui-même ne comprenait pas la brusque colère qui lui parcourait le corps. Ou peut-être, refusait-il tout simplement d’en accepter la raison.
« Ne te met pas en colère. C’est juste que… »
Souriant intérieurement Djibril souleva l’une des deux photos, l’observant pendant quelques secondes avec une attention particulière.
« Je pense qu’il est difficile d’arriver deuxième position. Et moi qui te prenait pour un sans cœur… »
« Je…je ne vois pas de quoi tu parles. »
« Non, bien sur que non. Mais cette femme…c’était vraiment ton style. »
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Re: Le visage de l'Ombre
Morgoth Mar 21 Oct - 23:07
Même dans un pays en guerre la vie doit continuée, tentant de garde un semblant de normalité en dépit des combats qui font rages et qui transforment en ruines ce qui a mis des années à ce construire.
Ce parc par exemple : demain il ce transformera peut-être en brasier, réduisant à l’état de cendres ces arbres centenaires. Mais aujourd’hui il est encore là, et ses promeneurs viennent y chercher le calme…ou autre chose.
Les mains dans les poches l’un de ses visiteurs venait s’y balader de façon innocemment, semblant profité de la journée de permission qu’il avait put prendre en catastrophe. Ses cheveux blancs à l’air, goûtant à la légèreté de ne porter que ses vêtements, Diante profitait au maximum de ce moment.
Au fond de quoi pouvait il bien ce plaindre ? Par ses actions et…le reste d’elle-même, Claire attirait beaucoup l’attention, le laissant tranquillement dans son ombre. Personne pour s’étonner de son retour alors qu’il était officiellement mort durant plusieurs mois, et pas un soldat pour lui coller aux baskets à savoir ce qu’il faisait, ou s’étonner de ses cernes. L’idéal pour mener sa petite enquête de son côté, sans personne pour venir le déranger.
Enfin, après plusieurs dizaines de minutes de marche, juste le temps de vérifier que personne ne le suivait, le chasseur de primes alla s’asseoir sur l’un des bancs, juste à côté d’une personne entrain de lire un livre à haute voix, un petit sourire rêveur au des lèvres. Un homme…qui lui ressemblait énormément.
« Son visage était encore inondé de larmes, mais ses yeux commençaient à s’emplir, comme le ciel au crépuscule du matin, des rayonnements étranges de la joie. Ce qu’elle éprouvait en ce moment-là était un peu pareil à ce qu’elle eût ressenti si on lui eût dit brusquement : Petite, vous êtes la reine de France. »
« … »
« Très beau. »
« C’est tiré des Misérables de Victor Hugo. C’est un livre très intéressant, je te le conseil. »
« Malheureusement on a rarement le temps de ce cultivé sur le front tu vois. »
« Il n’est jamais trop tard pour s’y mettre petit frère. »
En tant normal Diante lui aurait volontiers fait ravaler son terme de "petit frère", un du moins aurait essayé, mais cette fois-ci il laissa filer la remarque. Pour le moment ils avaient des choses plus importantes à gérer.
Comprenant que Diante n’avait que peu de temps, l’aîné referma le livre avant de le poser sur le banc, laissant le chasseur de primes le récupérer et d’ouvrir à la page où son frère avait glissé un papier : celui que Djibril lui avait donné, celui qui contenait les symboles des 6 assassins.
« Selon mes sources les personnes que nous cherchons portaient ces symboles au moment de l’attaque. Avec un peu de chance on peut les retrouver grâce à cela. »
« Oublis un peu la chance, j’ai mieux comme information. »
Bien qu’il tentait de ne pas le montrer, Diante avait du mal à cacher sa joie intérieure. Pour une fois qu’il en savait plus que Michael…
« Explique. »
« Un des chasseurs s’appel Séraphin. Ca te dit quelque chose ? »
« Séraphin…tu es sur de ça ? »
« Pas à 100%, mais il y a de grandes chances. Pourquoi ? »
Silencieux l’Archange ne répondit pas tout de suite, réfléchissant à cette information pour le moins inattendue. Si l’une de ces personnes était réellement ce chasseur, alors cette affaire ne s’annonçait vraiment pas bien. Claire et Diante n’étaient pas assez puissant pouvoir affronter "le plus grand espoir" des chasseurs de démons.
Ou comme on le surnommait aussi : "le futur Gabriel"
« Ce n'est pas le genre d’adversaire que tu peux te permettre d’affronter. »
« Arrête un peu de me sous-estimer. »
« Non, je voulais dire : avec Claire dans tes pattes. »
Pour la première fois Michael acceptait enfin de parler d’un sujet qui les préoccupait tout les deux.
« Tu peux m’expliquer à quoi elle joue à s’afficher comme ça ? »
« Ah ça…la jeunesse. »
« C’est un sujet sérieux Diante ! »
« JE SAIS ! »
Ce fut seulement à ce moment qu’il ce rendit compte à quel point le ton de leur conversation avait montée, plusieurs personnes s’arrêtant pour les regarder, un silence gênant s’installant durant quelques secondes avant que tout le monde reprenne ses activités normales.
« Désolé, c’est juste que je me fait du soucis pour elle. »
« Rassure toi, tu n’es pas le seul. Si elle continue à ce montrer autant…elle va finir par les attirer. »
« Je crois que c’est ce qu’elle veut. »
« Alors tu devrais lui dire que ca va la tuer. »
« Ou bien tu devrais lui dire toi-même. »
Le reproche était à peine perceptible, et pourtant il était bien là, fruit des incompréhensions de Diante à ce moment là. Qu’ils ce voit de manière isolée était relativement évidente : officiellement Michael devait continuer à ne pas exister. Mais pourquoi lui avoir expressément demandé que Claire ne soit pas mise au courant ?
« Il vaut mieux que ce soit de toi que vienne les informations. Crois moi, moins j’aurais de contact avec Claire et mieux ca vaudra. »
« Tu as peur que te voir lui rappel la nuit où vous vous êtes rencontrés ? »
N’approuvant ni ne réfutant cette idée l’Archange ce contenta de lever les yeux aux ciels, quand soudain Diante ce souvint que quelque chose, une parole que Siegfried avait prononcé durant leur rencontre.
« Dit moi : qu’est-ce que c’est que Longinus ? »
« Pourquoi cette question ? »
« Mon contact m’a dit que tu risquais d’avoir des problèmes avec eux. »
En fait cela ne le surpris pas tant que ça, s’étant fait à cette idée depuis la mort de Zachary. Entre Séraphin et Longinus l’avenir ne s’annonçait pas tout rose…mais pas non plus insurmontable.
« Rassure-toi : rien dont je ne puisse me défaire. »
Ce parc par exemple : demain il ce transformera peut-être en brasier, réduisant à l’état de cendres ces arbres centenaires. Mais aujourd’hui il est encore là, et ses promeneurs viennent y chercher le calme…ou autre chose.
Les mains dans les poches l’un de ses visiteurs venait s’y balader de façon innocemment, semblant profité de la journée de permission qu’il avait put prendre en catastrophe. Ses cheveux blancs à l’air, goûtant à la légèreté de ne porter que ses vêtements, Diante profitait au maximum de ce moment.
Au fond de quoi pouvait il bien ce plaindre ? Par ses actions et…le reste d’elle-même, Claire attirait beaucoup l’attention, le laissant tranquillement dans son ombre. Personne pour s’étonner de son retour alors qu’il était officiellement mort durant plusieurs mois, et pas un soldat pour lui coller aux baskets à savoir ce qu’il faisait, ou s’étonner de ses cernes. L’idéal pour mener sa petite enquête de son côté, sans personne pour venir le déranger.
Enfin, après plusieurs dizaines de minutes de marche, juste le temps de vérifier que personne ne le suivait, le chasseur de primes alla s’asseoir sur l’un des bancs, juste à côté d’une personne entrain de lire un livre à haute voix, un petit sourire rêveur au des lèvres. Un homme…qui lui ressemblait énormément.
« Son visage était encore inondé de larmes, mais ses yeux commençaient à s’emplir, comme le ciel au crépuscule du matin, des rayonnements étranges de la joie. Ce qu’elle éprouvait en ce moment-là était un peu pareil à ce qu’elle eût ressenti si on lui eût dit brusquement : Petite, vous êtes la reine de France. »
« … »
« Très beau. »
« C’est tiré des Misérables de Victor Hugo. C’est un livre très intéressant, je te le conseil. »
« Malheureusement on a rarement le temps de ce cultivé sur le front tu vois. »
« Il n’est jamais trop tard pour s’y mettre petit frère. »
En tant normal Diante lui aurait volontiers fait ravaler son terme de "petit frère", un du moins aurait essayé, mais cette fois-ci il laissa filer la remarque. Pour le moment ils avaient des choses plus importantes à gérer.
Comprenant que Diante n’avait que peu de temps, l’aîné referma le livre avant de le poser sur le banc, laissant le chasseur de primes le récupérer et d’ouvrir à la page où son frère avait glissé un papier : celui que Djibril lui avait donné, celui qui contenait les symboles des 6 assassins.
« Selon mes sources les personnes que nous cherchons portaient ces symboles au moment de l’attaque. Avec un peu de chance on peut les retrouver grâce à cela. »
« Oublis un peu la chance, j’ai mieux comme information. »
Bien qu’il tentait de ne pas le montrer, Diante avait du mal à cacher sa joie intérieure. Pour une fois qu’il en savait plus que Michael…
« Explique. »
« Un des chasseurs s’appel Séraphin. Ca te dit quelque chose ? »
« Séraphin…tu es sur de ça ? »
« Pas à 100%, mais il y a de grandes chances. Pourquoi ? »
Silencieux l’Archange ne répondit pas tout de suite, réfléchissant à cette information pour le moins inattendue. Si l’une de ces personnes était réellement ce chasseur, alors cette affaire ne s’annonçait vraiment pas bien. Claire et Diante n’étaient pas assez puissant pouvoir affronter "le plus grand espoir" des chasseurs de démons.
Ou comme on le surnommait aussi : "le futur Gabriel"
« Ce n'est pas le genre d’adversaire que tu peux te permettre d’affronter. »
« Arrête un peu de me sous-estimer. »
« Non, je voulais dire : avec Claire dans tes pattes. »
Pour la première fois Michael acceptait enfin de parler d’un sujet qui les préoccupait tout les deux.
« Tu peux m’expliquer à quoi elle joue à s’afficher comme ça ? »
« Ah ça…la jeunesse. »
« C’est un sujet sérieux Diante ! »
« JE SAIS ! »
Ce fut seulement à ce moment qu’il ce rendit compte à quel point le ton de leur conversation avait montée, plusieurs personnes s’arrêtant pour les regarder, un silence gênant s’installant durant quelques secondes avant que tout le monde reprenne ses activités normales.
« Désolé, c’est juste que je me fait du soucis pour elle. »
« Rassure toi, tu n’es pas le seul. Si elle continue à ce montrer autant…elle va finir par les attirer. »
« Je crois que c’est ce qu’elle veut. »
« Alors tu devrais lui dire que ca va la tuer. »
« Ou bien tu devrais lui dire toi-même. »
Le reproche était à peine perceptible, et pourtant il était bien là, fruit des incompréhensions de Diante à ce moment là. Qu’ils ce voit de manière isolée était relativement évidente : officiellement Michael devait continuer à ne pas exister. Mais pourquoi lui avoir expressément demandé que Claire ne soit pas mise au courant ?
« Il vaut mieux que ce soit de toi que vienne les informations. Crois moi, moins j’aurais de contact avec Claire et mieux ca vaudra. »
« Tu as peur que te voir lui rappel la nuit où vous vous êtes rencontrés ? »
N’approuvant ni ne réfutant cette idée l’Archange ce contenta de lever les yeux aux ciels, quand soudain Diante ce souvint que quelque chose, une parole que Siegfried avait prononcé durant leur rencontre.
« Dit moi : qu’est-ce que c’est que Longinus ? »
« Pourquoi cette question ? »
« Mon contact m’a dit que tu risquais d’avoir des problèmes avec eux. »
En fait cela ne le surpris pas tant que ça, s’étant fait à cette idée depuis la mort de Zachary. Entre Séraphin et Longinus l’avenir ne s’annonçait pas tout rose…mais pas non plus insurmontable.
« Rassure-toi : rien dont je ne puisse me défaire. »
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Re: Le visage de l'Ombre
Morgoth Sam 25 Oct - 19:52
La nuit était tombée depuis peu sur l’Afrique, marquant la fin des combats au grand jour pour passer aux attaques nocturnes et aux bombardements intensifs de la nuit. Dans ces moments où le moindre bruit peut sonner l’annonce d’un assaut surpris ou d’un missile entrain de piquer droit sur votre tête, les soldats les plus expérimentés avaient appris à dormir d’une oreille, parvenant à récupérer tout en pouvant ce remettre en action en quelques secondes.
Mais certaines personnes étaient debout pour une tout autre raison, parcourant le champ de bataille pour une autre affaire.
Courant à travers les rues d’un village réduit à l’état de ruines, une ombre passait d’un abri à l’autre, contournant les quelques soldats impériaux qui trainaient par là, montant la garde au cas où l’Alliance tenterais de conquérir ce qui c’était transformé en avant poste de l’Empire.
Prenant mille précautions pour ne pas être vue, l’ombre s’approchait inexorablement de son but, contournant une dernière patrouille avant de rentrer dans une vielle église, gravissant les marches qui menaient jusqu’au clocher…où un soldat en armure rouge l’attendait déjà.
« Vous êtes en retard. »
« Désolée, il y avait plus de gardes que prévu. »
« Pourquoi tenir à ce que cette rencontre soit à l’abri des regards ? Nous sommes en territoire impérial. »
« Vu la situation il vaut mieux qu’un minimum de personnes soient au courant, cela réduit les risques. Vous avez ce que je veux ? »
Approuvant d’un hochement de tête l’homme plongea la main dans sa poche avant d’en sortir une photographie, la montrant de loin à l’orpheline tout en prenant bien soins de la garder suffisamment à distance pour qu’elle ne puisse pas voir clairement l’image.
« Vous savez, cela n’a pas été facile. Il a fallu mobiliser pas mal de monde, ouvrir grand nos oreilles et nos yeux, cherchez dans… »
« Rassurez vous, j’ai apportée la somme convenue. »
Le visage toujours aussi froid Claire sortie une énorme liasse de billets, les faisant miroiter à la lumière de la Lune devant le soldat qui d’un coup semblait beaucoup mieux disposé à son égard.
« Mais je veut l’information avant. »
« Hors de question. »
« Je n’ai pas l’intention de vous payer si je ne suis par certaine du résultat. »
En apparence la scène était restée la même, mais dès qu’elle eut prononcé ces mots, une certaine tension s’installa entre les deux personnes, chacun faisant un mouvement du bras en direction du bassin, arrêtant ses doigts à quelques centimètres de son sabre laser.
Provoquer un combat ameuterais du monde par ici, ce qui n’était à l’avantage d’aucun des deux. De plus l’impérial ne révélerais rien une fois mort, et il ne fallait à Claire qu’un mouvement pour brûler l’ensemble de la somme. Devant cet état de fait tout les deux ce contraignirent à agir plus calmement, laissant retomber leur bras le long du corps.
« Disons que je vous passe la photographie, puis vous me passez la somme. Si celle-ci est aussi importante que prévue je vous donnerais le reste des informations. »
C’était sans doute la solution la plus raisonnable.
Approuvant Claire s’avança en direction du soldat, prenant la photographie avant de lâcher à contre-cœur la somme conséquente.
Mais au fond elle savait où ce trouvait ses priorités. Et l’un de ses priorités était cette photographie.
« Vous êtes sur que c’est l’une de ses personnes ? »
Trop occupé à compter son argent l’homme ne répondit que d’un bref hochement de tête, faisant glisser les billets entre ses doigts avides, laissant à Claire le soin de concentrer son attention sur l’image de mauvaise qualité qui montrait à peine le visage de la personne.
« J’espère que le reste des informations est plus intéressante. »
Constatant que la somme était bien celle convenu l’homme releva la tête, prenant un air plus professionnel, tout en envoyant voler un petit médaillon en direction de l’Orpheline.
« Cette personne porte ce médaillon autour du cou, l’un des 5 que vous nous avez demandé de chercher. »
Serrant l’objet dans son poing Claire repensa aux événements des derniers jours : comment Diante était revenu avec une « super info ». Puis les cherches qu’elle avait lancée sur la base de ces cinq symboles. Mais même dans ces rêves les plus utopistes, elle n’aurait jamais imaginée retrouver l’un des chasseurs aussi vite.
« Où est cette personne ? »
« En Pologne, aux alentours de Lublin. J’ai plusieurs personnes qui la suivent actuellement. »
Malgré l’annonce du combat, Claire ne put s’empêcher de ressentir une certaine excitation parcourir chaque parcelle de son corps. Enfin…après Zachary elle avait enfin réussit à retrouver la piste d’un des assassins de ses parents. Après tout ce temps elle allait pouvoir venger les morts de Morgoth & Lucrétia.
« Parfait, vous avez fait un excellent travail. Je vous recontacterais bientôt pour avoir la nouvelle position de cette personne. »
« Très bien. »
« Ah, et surtout : que cela reste entre nous. »
Masquant mal sa surprise l’homme fixa la jeune fille pendant plusieurs secondes, cherchant à percer la vérité sur son visage. Pour quel raison ce soldat chercher elle donc à passer tout cela sous silence, et à agir dans une discrétion qui était tout simplement absurde ?
« Si c’est ce que vous voulez. Mais au fait, vous savez qu’il y a une guerre dehors ? »
Il avait dit cela à moitié sur le ton de la plaisanterie, à moitié sur le ton du reproche. Mais cela ne sembla pas atteindre la jeune recrue dont l’expression demeura toujours aussi stoïque.
« J’ai mes priorités. »
« Ouais je vois ça. »
Allant sur le rebord du clocher Claire fixa le reste du village, observant la guerre qui faisait rage au dehors. Chercher vengeance, faire passer sa traque des 5 chasseurs avant le son engagement militaire et la guerre dans laquelle elle s’était engagée…cela faisait t’elle d’elle un mauvais soldat ?
Mais bien vite ces pensées lui sortirent de l’esprit, son attention ce reportant entièrement sur la façon dont elle allait pouvoir affronter cette personne. Un chasseur de démons tout comme Michael, un guerrier peut-être aussi puissant que Zachary ou Siegfried. Avait-elle la moindre chance de victoire ?
« A votre place je ferais attention. Mes contacts l’ont vu tuer plusieurs personnes. »
Sans aucun doute des démons. Mais le terme de "plusieurs" était une source d’espoir : cela signifiait qu’elle devait être sur plusieurs chasses en même temps, et par conséquent risquait de restée un moment dans ce secteur.
« Je sais que cela ne me regarde pas, mais pourquoi vous voulez la retrouver ? »
« Vous avez raison : cela ne vous regarde pas. »
« Ouais…bien sur. Mais c’est quoi cette personne ? Un assassin ? »
« Oui, c’est exactement ça : un assassin. »
Mais certaines personnes étaient debout pour une tout autre raison, parcourant le champ de bataille pour une autre affaire.
Courant à travers les rues d’un village réduit à l’état de ruines, une ombre passait d’un abri à l’autre, contournant les quelques soldats impériaux qui trainaient par là, montant la garde au cas où l’Alliance tenterais de conquérir ce qui c’était transformé en avant poste de l’Empire.
Prenant mille précautions pour ne pas être vue, l’ombre s’approchait inexorablement de son but, contournant une dernière patrouille avant de rentrer dans une vielle église, gravissant les marches qui menaient jusqu’au clocher…où un soldat en armure rouge l’attendait déjà.
« Vous êtes en retard. »
« Désolée, il y avait plus de gardes que prévu. »
« Pourquoi tenir à ce que cette rencontre soit à l’abri des regards ? Nous sommes en territoire impérial. »
« Vu la situation il vaut mieux qu’un minimum de personnes soient au courant, cela réduit les risques. Vous avez ce que je veux ? »
Approuvant d’un hochement de tête l’homme plongea la main dans sa poche avant d’en sortir une photographie, la montrant de loin à l’orpheline tout en prenant bien soins de la garder suffisamment à distance pour qu’elle ne puisse pas voir clairement l’image.
« Vous savez, cela n’a pas été facile. Il a fallu mobiliser pas mal de monde, ouvrir grand nos oreilles et nos yeux, cherchez dans… »
« Rassurez vous, j’ai apportée la somme convenue. »
Le visage toujours aussi froid Claire sortie une énorme liasse de billets, les faisant miroiter à la lumière de la Lune devant le soldat qui d’un coup semblait beaucoup mieux disposé à son égard.
« Mais je veut l’information avant. »
« Hors de question. »
« Je n’ai pas l’intention de vous payer si je ne suis par certaine du résultat. »
En apparence la scène était restée la même, mais dès qu’elle eut prononcé ces mots, une certaine tension s’installa entre les deux personnes, chacun faisant un mouvement du bras en direction du bassin, arrêtant ses doigts à quelques centimètres de son sabre laser.
Provoquer un combat ameuterais du monde par ici, ce qui n’était à l’avantage d’aucun des deux. De plus l’impérial ne révélerais rien une fois mort, et il ne fallait à Claire qu’un mouvement pour brûler l’ensemble de la somme. Devant cet état de fait tout les deux ce contraignirent à agir plus calmement, laissant retomber leur bras le long du corps.
« Disons que je vous passe la photographie, puis vous me passez la somme. Si celle-ci est aussi importante que prévue je vous donnerais le reste des informations. »
C’était sans doute la solution la plus raisonnable.
Approuvant Claire s’avança en direction du soldat, prenant la photographie avant de lâcher à contre-cœur la somme conséquente.
Mais au fond elle savait où ce trouvait ses priorités. Et l’un de ses priorités était cette photographie.
« Vous êtes sur que c’est l’une de ses personnes ? »
Trop occupé à compter son argent l’homme ne répondit que d’un bref hochement de tête, faisant glisser les billets entre ses doigts avides, laissant à Claire le soin de concentrer son attention sur l’image de mauvaise qualité qui montrait à peine le visage de la personne.
« J’espère que le reste des informations est plus intéressante. »
Constatant que la somme était bien celle convenu l’homme releva la tête, prenant un air plus professionnel, tout en envoyant voler un petit médaillon en direction de l’Orpheline.
« Cette personne porte ce médaillon autour du cou, l’un des 5 que vous nous avez demandé de chercher. »
Serrant l’objet dans son poing Claire repensa aux événements des derniers jours : comment Diante était revenu avec une « super info ». Puis les cherches qu’elle avait lancée sur la base de ces cinq symboles. Mais même dans ces rêves les plus utopistes, elle n’aurait jamais imaginée retrouver l’un des chasseurs aussi vite.
« Où est cette personne ? »
« En Pologne, aux alentours de Lublin. J’ai plusieurs personnes qui la suivent actuellement. »
Malgré l’annonce du combat, Claire ne put s’empêcher de ressentir une certaine excitation parcourir chaque parcelle de son corps. Enfin…après Zachary elle avait enfin réussit à retrouver la piste d’un des assassins de ses parents. Après tout ce temps elle allait pouvoir venger les morts de Morgoth & Lucrétia.
« Parfait, vous avez fait un excellent travail. Je vous recontacterais bientôt pour avoir la nouvelle position de cette personne. »
« Très bien. »
« Ah, et surtout : que cela reste entre nous. »
Masquant mal sa surprise l’homme fixa la jeune fille pendant plusieurs secondes, cherchant à percer la vérité sur son visage. Pour quel raison ce soldat chercher elle donc à passer tout cela sous silence, et à agir dans une discrétion qui était tout simplement absurde ?
« Si c’est ce que vous voulez. Mais au fait, vous savez qu’il y a une guerre dehors ? »
Il avait dit cela à moitié sur le ton de la plaisanterie, à moitié sur le ton du reproche. Mais cela ne sembla pas atteindre la jeune recrue dont l’expression demeura toujours aussi stoïque.
« J’ai mes priorités. »
« Ouais je vois ça. »
Allant sur le rebord du clocher Claire fixa le reste du village, observant la guerre qui faisait rage au dehors. Chercher vengeance, faire passer sa traque des 5 chasseurs avant le son engagement militaire et la guerre dans laquelle elle s’était engagée…cela faisait t’elle d’elle un mauvais soldat ?
Mais bien vite ces pensées lui sortirent de l’esprit, son attention ce reportant entièrement sur la façon dont elle allait pouvoir affronter cette personne. Un chasseur de démons tout comme Michael, un guerrier peut-être aussi puissant que Zachary ou Siegfried. Avait-elle la moindre chance de victoire ?
« A votre place je ferais attention. Mes contacts l’ont vu tuer plusieurs personnes. »
Sans aucun doute des démons. Mais le terme de "plusieurs" était une source d’espoir : cela signifiait qu’elle devait être sur plusieurs chasses en même temps, et par conséquent risquait de restée un moment dans ce secteur.
« Je sais que cela ne me regarde pas, mais pourquoi vous voulez la retrouver ? »
« Vous avez raison : cela ne vous regarde pas. »
« Ouais…bien sur. Mais c’est quoi cette personne ? Un assassin ? »
« Oui, c’est exactement ça : un assassin. »
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Re: Le visage de l'Ombre
Morgoth Sam 1 Nov - 10:17
Lublin, Europe de l’Est
A sa surprise la permission avait été en sois assez facile à obtenir : quelques billets bien placés par là, et son nom avait mystérieusement réussit à ce retrouver en tête des demandeurs de repos, ces derniers jours pris ayant été totalement effacé du fichier par un bête bug informatique.
C’est ainsi qu’elle avait put ce libérer de ces obligations de soldats pour quelques jours au moins, laissant la guerre derrière elle pour laisser libre court à son réel objectif : la vengeance.
Revêtant une apparence civile, ce qui était mieux lorsqu’on ce baladait dans un pays ennemis, il ne lui avait fallu que moins d’une journée de transport pour arriver dans cette ville de Pologne, deux sacs sur le dos et une simple adresse où elle devait retrouver son contact qui pourrait lui fournir des informations fraîches sur la localisation de sa cible.
« Oui, c’est pour quoi ? »
La regardant à travers le judas de la porte la voix d’un homme sortant de l’adresse qu’on lui avait indiqué.
« Je suis Claire Crescent. »
Après quelques secondes d’hésitation la porte ce déverrouilla, l’homme lui faisant signe d’entré avant de refermer précipitamment le verrou derrière lui, semblant craindre quelque chose, ce que l’orpheline ne manqua pas de noter.
« Je peux vous offrir quelque chose à boire ? »
« Merci, je meurt de soif. »
Sortant deux verres le contact leur versa deux bons verres de Vodka locale, en tendant un à Claire qui alla s’asseoir après avoir déposée ses deux sacs qui semblaient peser un bon poids chacun.
« Vous êtes inquiet. »
Ce n’était pas une question, mais une simple constatation dut à la réaction de l’homme en la faisant entrer, et à la tension qu’elle pouvait sentir émaner de lui. Mais malgré cela elle avait prononcée sa phrase de manière très calme, comme si ses paroles étaient tout ce qu’il y avait de plus banal.
« Il y a de quoi l’être je crois. »
Les mains tremblantes tellement qu’il renversa la moitié de son verre sur la table l’homme s’efforça à conserver son calme, reprenant difficilement un air plus viril.
« Je pensais que les soldats ce déplaçaient toujours en binôme. »
« Le mien n’est pas au courant que je suis ici. »
C’était vrai. Elle avait pris sa permission dans le dos de Diante, partant à un moment où ils étaient séparés l’un de l’autre. Même si elle savait cette réaction stupide, la privant de la puissance du frère de Michael, elle avait eut ses raisons de faire cela. Jamais plus personne ne devait mourir pour la protéger : c’était son combat, son histoire.
« Ah…je vois. »
« Mais vous ne m’avez toujours pas dit ce qui vous inquiétait autant. »
Tant pis pour la subtilité, ou le tact. Mais vu la situation elle ce devait d’être au courant de toutes les informations, même les plus mauvaises. Dans le combat qui s’annonçait, le moindre indice ou détails pourrait lui être très précieux.
Encore plus mal à l’aise qu’avant l’homme ce leva, commençant à faire les cent pas devant elle, s’arrêtant parfois comme si il essayait de lui dire quelque chose…avant de refermer la bouche et de reprendre sa marche en rond silencieuse.
Enfin, après plusieurs longues minutes de ce manège, il ce décida enfin à prendre son courage à deux mains et à vider son sac.
« J’ai put observer la personne qui vous pourchassez. Et ce que j’ai vu est…enfin ce n’est…pas cohérant. »
« Que voulez vous dire ? »
« En quelque jours cet personne en a tué des dizaines d’autres. Des personnes qui en ressemblaient à des humains qu’en apparence. »
Il s’agissait donc bien de démons. De toute évidence elle avait visé juste : la personne qu’elle recherchait était là pour une vaste chasse, ce qui expliquait qu’elle reste dans le secteur aussi longtemps. Une chance.
« Mais le pire c’est qu’elle a massacrée ces monstres sans problème ! »
« Et c’est ça qui vous fait peur ? »
« Parce que vous voulez me faire croire que vous ne vous inquiétez pas de ça ? »
« Pas vraiment non. J’en étais déjà consciente avant. »
Après tout si elle avait fait ces milliers de kilomètres du front d’Afrique jusqu’ici c’était bien avec une idée plus ou moins réaliste de qui elle allait affronter. Dire qu’elle n’avait pas peur aurait été un mensonge, mais au moins elle n’était pas étonnée par ces informations.
« Mais je ne peux pas me permettre de renoncer maintenant. »
« Pourquoi ? »
« Parce ce que…cette personne m’a arraché deux êtres qui m’étaient chers. »
Peu importe la force du chasseur de démons qu’elle allait devoir affronter : sa volonté et sa rage lui assureraient la victoire. De toute façon quels autres choix avait-elle ?
« Maintenant, et si cela ne vous dérange pas, j’aimerais avoir la localisation de cette personne. »
Soupirant l’homme ce résigna au fait qu’il ne pourrait pas la faire changer d’avis.
« Elle a loué une chambre d’hôtel au nord de la ville, et à inspectée des ruines à une trentaine de kilomètres au nord-est. Si vous avez de la chance elle y sera aussi demain. »
« Si j’ai de la chance… »
C’était déjà mieux que rien. Tout allait donc ce jouer demain…
« Dans ce cas je vais aller prendre du repos. »
« Très bien, il y a une chambre à l’étage. »
« Parfait. Ah…et… »
« Oui ? »
« Merci pour ce que vous avez fait. »
Rougissant légèrement l’homme bafouilla que ce n’était rien de plus que son travail, et qu’il ne faisait pas sa par bonté d’âme.
« Je vous attendrais ici quand vous aurez finit. »
Hochant d’un mouvement de tête Claire grimpa les marches pour aller prendre du repos et ce préparer pour le dur combat qu’elle aurait à livrer demain. Avec un pincement au cœur elle ce surpris à penser qu’il s’agissait peut-être de sa dernière nuit.
*Papa, Maman : nous nous reverrons peut-être bientôt*
A sa surprise la permission avait été en sois assez facile à obtenir : quelques billets bien placés par là, et son nom avait mystérieusement réussit à ce retrouver en tête des demandeurs de repos, ces derniers jours pris ayant été totalement effacé du fichier par un bête bug informatique.
C’est ainsi qu’elle avait put ce libérer de ces obligations de soldats pour quelques jours au moins, laissant la guerre derrière elle pour laisser libre court à son réel objectif : la vengeance.
Revêtant une apparence civile, ce qui était mieux lorsqu’on ce baladait dans un pays ennemis, il ne lui avait fallu que moins d’une journée de transport pour arriver dans cette ville de Pologne, deux sacs sur le dos et une simple adresse où elle devait retrouver son contact qui pourrait lui fournir des informations fraîches sur la localisation de sa cible.
« Oui, c’est pour quoi ? »
La regardant à travers le judas de la porte la voix d’un homme sortant de l’adresse qu’on lui avait indiqué.
« Je suis Claire Crescent. »
Après quelques secondes d’hésitation la porte ce déverrouilla, l’homme lui faisant signe d’entré avant de refermer précipitamment le verrou derrière lui, semblant craindre quelque chose, ce que l’orpheline ne manqua pas de noter.
« Je peux vous offrir quelque chose à boire ? »
« Merci, je meurt de soif. »
Sortant deux verres le contact leur versa deux bons verres de Vodka locale, en tendant un à Claire qui alla s’asseoir après avoir déposée ses deux sacs qui semblaient peser un bon poids chacun.
« Vous êtes inquiet. »
Ce n’était pas une question, mais une simple constatation dut à la réaction de l’homme en la faisant entrer, et à la tension qu’elle pouvait sentir émaner de lui. Mais malgré cela elle avait prononcée sa phrase de manière très calme, comme si ses paroles étaient tout ce qu’il y avait de plus banal.
« Il y a de quoi l’être je crois. »
Les mains tremblantes tellement qu’il renversa la moitié de son verre sur la table l’homme s’efforça à conserver son calme, reprenant difficilement un air plus viril.
« Je pensais que les soldats ce déplaçaient toujours en binôme. »
« Le mien n’est pas au courant que je suis ici. »
C’était vrai. Elle avait pris sa permission dans le dos de Diante, partant à un moment où ils étaient séparés l’un de l’autre. Même si elle savait cette réaction stupide, la privant de la puissance du frère de Michael, elle avait eut ses raisons de faire cela. Jamais plus personne ne devait mourir pour la protéger : c’était son combat, son histoire.
« Ah…je vois. »
« Mais vous ne m’avez toujours pas dit ce qui vous inquiétait autant. »
Tant pis pour la subtilité, ou le tact. Mais vu la situation elle ce devait d’être au courant de toutes les informations, même les plus mauvaises. Dans le combat qui s’annonçait, le moindre indice ou détails pourrait lui être très précieux.
Encore plus mal à l’aise qu’avant l’homme ce leva, commençant à faire les cent pas devant elle, s’arrêtant parfois comme si il essayait de lui dire quelque chose…avant de refermer la bouche et de reprendre sa marche en rond silencieuse.
Enfin, après plusieurs longues minutes de ce manège, il ce décida enfin à prendre son courage à deux mains et à vider son sac.
« J’ai put observer la personne qui vous pourchassez. Et ce que j’ai vu est…enfin ce n’est…pas cohérant. »
« Que voulez vous dire ? »
« En quelque jours cet personne en a tué des dizaines d’autres. Des personnes qui en ressemblaient à des humains qu’en apparence. »
Il s’agissait donc bien de démons. De toute évidence elle avait visé juste : la personne qu’elle recherchait était là pour une vaste chasse, ce qui expliquait qu’elle reste dans le secteur aussi longtemps. Une chance.
« Mais le pire c’est qu’elle a massacrée ces monstres sans problème ! »
« Et c’est ça qui vous fait peur ? »
« Parce que vous voulez me faire croire que vous ne vous inquiétez pas de ça ? »
« Pas vraiment non. J’en étais déjà consciente avant. »
Après tout si elle avait fait ces milliers de kilomètres du front d’Afrique jusqu’ici c’était bien avec une idée plus ou moins réaliste de qui elle allait affronter. Dire qu’elle n’avait pas peur aurait été un mensonge, mais au moins elle n’était pas étonnée par ces informations.
« Mais je ne peux pas me permettre de renoncer maintenant. »
« Pourquoi ? »
« Parce ce que…cette personne m’a arraché deux êtres qui m’étaient chers. »
Peu importe la force du chasseur de démons qu’elle allait devoir affronter : sa volonté et sa rage lui assureraient la victoire. De toute façon quels autres choix avait-elle ?
« Maintenant, et si cela ne vous dérange pas, j’aimerais avoir la localisation de cette personne. »
Soupirant l’homme ce résigna au fait qu’il ne pourrait pas la faire changer d’avis.
« Elle a loué une chambre d’hôtel au nord de la ville, et à inspectée des ruines à une trentaine de kilomètres au nord-est. Si vous avez de la chance elle y sera aussi demain. »
« Si j’ai de la chance… »
C’était déjà mieux que rien. Tout allait donc ce jouer demain…
« Dans ce cas je vais aller prendre du repos. »
« Très bien, il y a une chambre à l’étage. »
« Parfait. Ah…et… »
« Oui ? »
« Merci pour ce que vous avez fait. »
Rougissant légèrement l’homme bafouilla que ce n’était rien de plus que son travail, et qu’il ne faisait pas sa par bonté d’âme.
« Je vous attendrais ici quand vous aurez finit. »
Hochant d’un mouvement de tête Claire grimpa les marches pour aller prendre du repos et ce préparer pour le dur combat qu’elle aurait à livrer demain. Avec un pincement au cœur elle ce surpris à penser qu’il s’agissait peut-être de sa dernière nuit.
*Papa, Maman : nous nous reverrons peut-être bientôt*
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Re: Le visage de l'Ombre
Morgoth Lun 3 Nov - 11:19
Avant même que le soleil ne ce lève elle s’était mise en marche, voulant éviter au maximum le contact avec le reste de la ville, partant de bonne heure afin de croiser un minimum de personnes. Des indications plus précises lui ayant été laissées par son contact, Claire était partie avec son sac sur le dos, approchant à grand pas des ruines.
Enfin quand elle arriva non loin de l’endroit, et à l’abri des regards, elle déchargea son sac, en sortant tout ce qu’elle avait emmené du front pour livrer son combat : amphétamines et seringues de morphine, une armure de combat particulièrement légère, quelques armes à feu avec chargeurs, un sabre laser…et bien sur son épée forgée par Michael, celle qui portait le symbole de Zachary.
L’arme qui lui rappelait pourquoi elle allait ce battre, pour venger quel crime le chasseur allait mourir aujourd’hui.
Respirant un grand coup, vérifiant si elle avait tout ce qu’il lui fallait tout en s’équipant, l’orpheline entra dans la zone en ruine, les cinq sens exaltés par le danger et la tension. Désormais autant considérer que le combat venait de commencer.
*Bizarre. Je ne sens aucun combat.*
A sa grande surprise aucun bruit suspect, ou trahissant une quelconque présence, ne ce faisait entendre. Si le chasseur était dans les environs elle pensait que c’était pour une chasse, espérant à moitié profiter du combat en cour pour réaliser son propre combat.
Mais rien : aucun signe de combat, ou tension qui aurait indiqué la présence d’une personne particulièrement puissante. Tout était calme et serein. Trop à son goût d’ailleurs.
*Aller. Où est-ce que tu te caches ?*
La cherche aurait put durée toute la journée si la zone de recherche n’était pas aussi réduite. Il ne lui fallut que quelques minutes pour entendre des bruits de pas non loin d’elle.
Aussitôt sa main se porta sur la garde de son épée, Claire ce collant dos au mur d’une des maisons. L’assassin était là, à quelques mètres à peine d’elle, si proche qu’elle pouvait presque le sentir. Ses muscles tendus, son cœur cognant douloureusement contre sa poitrine l’orpheline se força au calme. Elle ne devait surtout pas faire une action imprudente.
Glissant lentement le long du mur elle finit par ce rapprocher jusqu’à l’angle du bâtiment, le plus proche qu’elle pouvait de sa cible tout en restant à couvert.
Désormais elle ne pouvait plus reculer ou s’enfuir. Il fallait y aller.
*Un…deux…TROIS*
Rassemblant tout son courage elle bondit en dehors de sa cachette, prête à engager les hostilités aussitôt. Mais il n’y avait rien ! Ou du moins personne qui ne ressemblait à un chasseur de démons. Juste une fille à l’aspect jeune et avec un air léger, qui ne semblait pas avoir remarquer la situation.
« Oh…vous m’avez fait peur. »
Avec une certaine déception Claire relâcha la pression dans les muscles de ses bras, laissant la tension retomber dans tout son corps. Le temps du combat n’était pas encore venu, et pour le moment elle devait à tout pris éviter d’adopter une attitude inhabituelle.
« Pardon. En fait j’espérais trouver quelqu’un ici. »
« Votre petit ami ? »
« Non, quelqu’un d’autre. »
Qu’est-ce que ce cela signifiait ? Son contact avait il commit une erreur ? Ou peut-être que le chasseur n’était tout simplement pas ici.
« De qui s’agit il ? Peut-être que je l’ai vu. »
« Non…ca j’en doute. »
« Dites toujours. »
Plus facile à dire qu’à faire. Comment lui donner une description d’une personne qu’elle n’avait jamais vu, tout en évitant de lui donner les quelques détails qui auraient trahis quelque chose d’anormal quand à ce type de chasseur très spécial ?
« Quelqu’un qui vous aurait paru étrange. »
C’était le mieux qu’elle pouvait faire au vu de la situation, même si cela semblait ridicule. Mais cela ne sembla pas perturber la femme plus que cela, celle-ci ce contentant d’un hochement d’épaule.
« Non, je n’ai croisé personne qui m’a paru étrange dernièrement. »
« Je vois, merci quand même. »
Ce retournant Claire fixa les alentours, cherchant sa cible du coin de l’œil dans un ultime espoir de la trouver.
« De rien. J’espère que vous n’allez pas vous quitter bien longtemps. »
"Vous n’allez pas vous quitter bien longtemps"
"Vous n’allez pas vous quitter bien longtemps"
[SIZE=-1]"Vous n’allez pas vous quitter bien longtemps"[/SIZE]
Cette phrase fut comme un éclair au milieu de la nuit, un coup de tonnerre venant déchirer les nuages calme. Elle avait déjà entendu cette phrase, avec la même voix.
Cette voix…la dernière fois qu’elle l’avait entendue elle sortait de la bouche d’une femme que sa mère combattait. Cette voix…cette personne…était celle qui avait tuée Lucrétia !
Mais avant même qu’elle n’eut le temps de ce retourner pour réagir cette voix ce fit entendre derrière elle, à quelques centimètres de son oreille.
« Qui es-tu ? »
Enfin quand elle arriva non loin de l’endroit, et à l’abri des regards, elle déchargea son sac, en sortant tout ce qu’elle avait emmené du front pour livrer son combat : amphétamines et seringues de morphine, une armure de combat particulièrement légère, quelques armes à feu avec chargeurs, un sabre laser…et bien sur son épée forgée par Michael, celle qui portait le symbole de Zachary.
L’arme qui lui rappelait pourquoi elle allait ce battre, pour venger quel crime le chasseur allait mourir aujourd’hui.
Respirant un grand coup, vérifiant si elle avait tout ce qu’il lui fallait tout en s’équipant, l’orpheline entra dans la zone en ruine, les cinq sens exaltés par le danger et la tension. Désormais autant considérer que le combat venait de commencer.
*Bizarre. Je ne sens aucun combat.*
A sa grande surprise aucun bruit suspect, ou trahissant une quelconque présence, ne ce faisait entendre. Si le chasseur était dans les environs elle pensait que c’était pour une chasse, espérant à moitié profiter du combat en cour pour réaliser son propre combat.
Mais rien : aucun signe de combat, ou tension qui aurait indiqué la présence d’une personne particulièrement puissante. Tout était calme et serein. Trop à son goût d’ailleurs.
*Aller. Où est-ce que tu te caches ?*
La cherche aurait put durée toute la journée si la zone de recherche n’était pas aussi réduite. Il ne lui fallut que quelques minutes pour entendre des bruits de pas non loin d’elle.
Aussitôt sa main se porta sur la garde de son épée, Claire ce collant dos au mur d’une des maisons. L’assassin était là, à quelques mètres à peine d’elle, si proche qu’elle pouvait presque le sentir. Ses muscles tendus, son cœur cognant douloureusement contre sa poitrine l’orpheline se força au calme. Elle ne devait surtout pas faire une action imprudente.
Glissant lentement le long du mur elle finit par ce rapprocher jusqu’à l’angle du bâtiment, le plus proche qu’elle pouvait de sa cible tout en restant à couvert.
Désormais elle ne pouvait plus reculer ou s’enfuir. Il fallait y aller.
*Un…deux…TROIS*
Rassemblant tout son courage elle bondit en dehors de sa cachette, prête à engager les hostilités aussitôt. Mais il n’y avait rien ! Ou du moins personne qui ne ressemblait à un chasseur de démons. Juste une fille à l’aspect jeune et avec un air léger, qui ne semblait pas avoir remarquer la situation.
« Oh…vous m’avez fait peur. »
Avec une certaine déception Claire relâcha la pression dans les muscles de ses bras, laissant la tension retomber dans tout son corps. Le temps du combat n’était pas encore venu, et pour le moment elle devait à tout pris éviter d’adopter une attitude inhabituelle.
« Pardon. En fait j’espérais trouver quelqu’un ici. »
« Votre petit ami ? »
« Non, quelqu’un d’autre. »
Qu’est-ce que ce cela signifiait ? Son contact avait il commit une erreur ? Ou peut-être que le chasseur n’était tout simplement pas ici.
« De qui s’agit il ? Peut-être que je l’ai vu. »
« Non…ca j’en doute. »
« Dites toujours. »
Plus facile à dire qu’à faire. Comment lui donner une description d’une personne qu’elle n’avait jamais vu, tout en évitant de lui donner les quelques détails qui auraient trahis quelque chose d’anormal quand à ce type de chasseur très spécial ?
« Quelqu’un qui vous aurait paru étrange. »
C’était le mieux qu’elle pouvait faire au vu de la situation, même si cela semblait ridicule. Mais cela ne sembla pas perturber la femme plus que cela, celle-ci ce contentant d’un hochement d’épaule.
« Non, je n’ai croisé personne qui m’a paru étrange dernièrement. »
« Je vois, merci quand même. »
Ce retournant Claire fixa les alentours, cherchant sa cible du coin de l’œil dans un ultime espoir de la trouver.
« De rien. J’espère que vous n’allez pas vous quitter bien longtemps. »
"Vous n’allez pas vous quitter bien longtemps"
"Vous n’allez pas vous quitter bien longtemps"
[SIZE=-1]"Vous n’allez pas vous quitter bien longtemps"[/SIZE]
Cette phrase fut comme un éclair au milieu de la nuit, un coup de tonnerre venant déchirer les nuages calme. Elle avait déjà entendu cette phrase, avec la même voix.
« Et bien…c’est ta gamine ? Rassure-toi, après m’être occupé de toi ca sera son tour. Vous n’allez pas vous quitter bien longtemps »
Cette voix…la dernière fois qu’elle l’avait entendue elle sortait de la bouche d’une femme que sa mère combattait. Cette voix…cette personne…était celle qui avait tuée Lucrétia !
Mais avant même qu’elle n’eut le temps de ce retourner pour réagir cette voix ce fit entendre derrière elle, à quelques centimètres de son oreille.
« Qui es-tu ? »
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Re: Le visage de l'Ombre
Morgoth Mer 5 Nov - 10:55
Trop surprise par la vitesse de son adversaire, encore sous le choc de la découverte qu’elle venait de faire, Claire s’était bêtement laissé surprendre par derrière, ne réalisant son erreur qu’une fois que la femme fut juste dans son dos, suffisamment proche pour l’attaquer.
« Qui es-tu ? »
Serrant intérieurement les poings Claire attendit un coup de lame qui viendrait lui transpercer le corps, ou de sentir l’acier froid d’une arme la menacer. Mais rien, tout restait calme et sans mouvements brusques, l’assassin derrière elle ce contentant d’arborer son petit sourire. Il lui restait peut-être une chance.
Réagissant à cette opportunité inespérée, Claire remonta brutalement son coup en direction de la personne derrière elle, tentant de lui donner un coup qui fut facilement esquivé. Mais l’important est qu’elle avait put faire s’éloigner la menace, l’orpheline en profitant pour ce jeter en avant de quelques mètres, ce retournant aussi vite que possible pour faire face au chasseur qui continuait de l’observer comme si de rien n’était.
« Dit donc, tu es bien agressive. »
Si il n’y avait pas ce symbole autour du cou, Claire aurait presque put croire qu’elle s’était trompée de personne. Mais celui-ci ne laissait place à aucun doute : c’était l’un de ceux que Diante lui avait montré, un de ceux qu’elle portait elle-même au niveau de la gorge. La marque que la personne en face d’elle faisait partis du groupe qui avait tué ses parents.
« C’est étrange…j’ai l’impression de te connaître. »
Sans attendre un instant de plus, tirant profit du fait que la chasseresse n’avait pas encore dégainée son arme, Claire ce jeta sur elle à pleine vitesse, décrochant son épée de son dos avant de la balancer de toute ses forces en direction du crâne de son ennemi, voulant mettre un terme rapide au combat temps qu’elle avait encore l’effet de surprise.
La fin de son coup s’accompagna d’un nuage de poussière qui s’éleva du sol ainsi que d’un rude choc, empêchant son épée de s’enfoncer plus profondément.
*J’ai réussit ?*
Mais dès que le nuage retomba ce que Claire vit lui arracha un hochet de surprise : son adversaire avait coincé la lame entre ses deux brassards, croisant ses deux avant-bras recouvert de métal pour intercepter le coup de lame. Et le pire dans ton ça était que son visage ne manifestait aucun signe de difficulté ou de tension.
Et c’est d’une manière tout aussi neutre que la femme avança la tête en direction de la gorge de l’orpheline, observant celle-ci malgré la lame à quelques centimètres de son visage.
« Ca par contre je connais. Où l’as tu trouvée ? »
Constatant que son attaque était inutile Claire dégagea son épée, reculant de quelques pas avant de repasser à l’attaque. Tout comme lui avait appris Michael, suivant les enseignements de l’Archange à la lettre elle frappa à l’horizontale, son coup était une nouvelle fois paré par le brassard en métal de la chasseresse.
Mais cette fois-ci Claire était prête à réagir : d’un mouvement du corps elle fit glisser sa lame, la pointe de son arme ce retrouvant désormais perpendiculaire au corps de son adversaire, son épée ayant contourné la défense.
Mettant toute sa rage elle appuya sur la garde de son épée, envoyant la lame en direction du dos de son adversaire, visant la colonne vertébrale. Mais celle-ci avait réagie au quart de tour, repoussant l’épée d’un brusque mouvement du bras, parvenant à contrer une nouvelle fois l’attaque. Mais cela ne lui évita pas une coupure au niveau du biceps.
*Et merde*
Ayant perdue l’initiative Claire préféra battre en retraire, ce jetant en arrière pour éviter de subir une contre-attaque. Mais après coup cela sembla bien inutile, l’assassin étant bien trop occupée à observer le sang qui dégoulinait de sa blessure.
« Quel beau coup. Mais lui aussi il me dit quelque chose. »
Semblant à peine consciente de ce qu’elle disait l’assassin ce tourna en direction de Claire, souriant d’une façon qui semblait amicale. Une impression qui était aux antipodes de la situation.
« Je crois qu’on ne c’est pas encore présenté au fait. Les gens ont pour habitude de m’appeler Freya. »
Claire resta de marbre face à cet acte de politesse, préférant restée de loin, les mains sur la garde de son épée afin de pouvoir réagir dès que son adversaire ce mettrait en mouvement.
« C’est étrange. J’ai l’impression de t’avoir déjà croisée, mais ton visage ne me dit rien. Et puis… »
D’un signe du doigt elle désigna le symbole de Zachary que l’orpheline portait.
« Cela m’intrigue beaucoup de savoir comment tu l’as obtenu. »
Pendant quelques minutes qui parurent être des heures les deux femmes s’observèrent sans un mot, Claire tendue sur la garde de son épée, et Freya plantée là comme une statue. Enfin, au bout de quelques minutes, l’orpheline craqua sous la pression, prête à tout pour briser le stress qui grandissait en elle à chaque seconde qui passait.
« Je m’appel Claire, et ce symbole est celui d’une des personnes que je tuerais bientôt. Et tu es la prochaine sur la liste. »
Cette petite provocation était sans doute de trop, mais celui eut au moins l’effet escompté : le visage de Freya ce tordit de surprise, choquée par les paroles qu’elle venait d’entendre.
« Une des personnes dont tu veux te venger ? Mais alors… »
Soudain un bruit étrange vint emplir l’espace autour d’elles, un son totalement en désaccord avec la situation et la pression que ressentait Claire : un rire.
Plus que rire, Freya était littéralement entre d’hurler de façon saccadée dans une horrible parodie de ce qui devait être un rire selon ses propres critères.
Et quand elle reprit la parole ce fut d’une voix surexcitée, fixant Claire comme si elle avait du mal à y croire.
« NON ! Ne me dit pas que c’est toi ! Mais si…tu es cette petite fille ! »
« Qui es-tu ? »
Serrant intérieurement les poings Claire attendit un coup de lame qui viendrait lui transpercer le corps, ou de sentir l’acier froid d’une arme la menacer. Mais rien, tout restait calme et sans mouvements brusques, l’assassin derrière elle ce contentant d’arborer son petit sourire. Il lui restait peut-être une chance.
Réagissant à cette opportunité inespérée, Claire remonta brutalement son coup en direction de la personne derrière elle, tentant de lui donner un coup qui fut facilement esquivé. Mais l’important est qu’elle avait put faire s’éloigner la menace, l’orpheline en profitant pour ce jeter en avant de quelques mètres, ce retournant aussi vite que possible pour faire face au chasseur qui continuait de l’observer comme si de rien n’était.
« Dit donc, tu es bien agressive. »
Si il n’y avait pas ce symbole autour du cou, Claire aurait presque put croire qu’elle s’était trompée de personne. Mais celui-ci ne laissait place à aucun doute : c’était l’un de ceux que Diante lui avait montré, un de ceux qu’elle portait elle-même au niveau de la gorge. La marque que la personne en face d’elle faisait partis du groupe qui avait tué ses parents.
« C’est étrange…j’ai l’impression de te connaître. »
Sans attendre un instant de plus, tirant profit du fait que la chasseresse n’avait pas encore dégainée son arme, Claire ce jeta sur elle à pleine vitesse, décrochant son épée de son dos avant de la balancer de toute ses forces en direction du crâne de son ennemi, voulant mettre un terme rapide au combat temps qu’elle avait encore l’effet de surprise.
La fin de son coup s’accompagna d’un nuage de poussière qui s’éleva du sol ainsi que d’un rude choc, empêchant son épée de s’enfoncer plus profondément.
*J’ai réussit ?*
Mais dès que le nuage retomba ce que Claire vit lui arracha un hochet de surprise : son adversaire avait coincé la lame entre ses deux brassards, croisant ses deux avant-bras recouvert de métal pour intercepter le coup de lame. Et le pire dans ton ça était que son visage ne manifestait aucun signe de difficulté ou de tension.
Et c’est d’une manière tout aussi neutre que la femme avança la tête en direction de la gorge de l’orpheline, observant celle-ci malgré la lame à quelques centimètres de son visage.
« Ca par contre je connais. Où l’as tu trouvée ? »
Constatant que son attaque était inutile Claire dégagea son épée, reculant de quelques pas avant de repasser à l’attaque. Tout comme lui avait appris Michael, suivant les enseignements de l’Archange à la lettre elle frappa à l’horizontale, son coup était une nouvelle fois paré par le brassard en métal de la chasseresse.
Mais cette fois-ci Claire était prête à réagir : d’un mouvement du corps elle fit glisser sa lame, la pointe de son arme ce retrouvant désormais perpendiculaire au corps de son adversaire, son épée ayant contourné la défense.
Mettant toute sa rage elle appuya sur la garde de son épée, envoyant la lame en direction du dos de son adversaire, visant la colonne vertébrale. Mais celle-ci avait réagie au quart de tour, repoussant l’épée d’un brusque mouvement du bras, parvenant à contrer une nouvelle fois l’attaque. Mais cela ne lui évita pas une coupure au niveau du biceps.
*Et merde*
Ayant perdue l’initiative Claire préféra battre en retraire, ce jetant en arrière pour éviter de subir une contre-attaque. Mais après coup cela sembla bien inutile, l’assassin étant bien trop occupée à observer le sang qui dégoulinait de sa blessure.
« Quel beau coup. Mais lui aussi il me dit quelque chose. »
Semblant à peine consciente de ce qu’elle disait l’assassin ce tourna en direction de Claire, souriant d’une façon qui semblait amicale. Une impression qui était aux antipodes de la situation.
« Je crois qu’on ne c’est pas encore présenté au fait. Les gens ont pour habitude de m’appeler Freya. »
Claire resta de marbre face à cet acte de politesse, préférant restée de loin, les mains sur la garde de son épée afin de pouvoir réagir dès que son adversaire ce mettrait en mouvement.
« C’est étrange. J’ai l’impression de t’avoir déjà croisée, mais ton visage ne me dit rien. Et puis… »
D’un signe du doigt elle désigna le symbole de Zachary que l’orpheline portait.
« Cela m’intrigue beaucoup de savoir comment tu l’as obtenu. »
Pendant quelques minutes qui parurent être des heures les deux femmes s’observèrent sans un mot, Claire tendue sur la garde de son épée, et Freya plantée là comme une statue. Enfin, au bout de quelques minutes, l’orpheline craqua sous la pression, prête à tout pour briser le stress qui grandissait en elle à chaque seconde qui passait.
« Je m’appel Claire, et ce symbole est celui d’une des personnes que je tuerais bientôt. Et tu es la prochaine sur la liste. »
Cette petite provocation était sans doute de trop, mais celui eut au moins l’effet escompté : le visage de Freya ce tordit de surprise, choquée par les paroles qu’elle venait d’entendre.
« Une des personnes dont tu veux te venger ? Mais alors… »
Soudain un bruit étrange vint emplir l’espace autour d’elles, un son totalement en désaccord avec la situation et la pression que ressentait Claire : un rire.
Plus que rire, Freya était littéralement entre d’hurler de façon saccadée dans une horrible parodie de ce qui devait être un rire selon ses propres critères.
Et quand elle reprit la parole ce fut d’une voix surexcitée, fixant Claire comme si elle avait du mal à y croire.
« NON ! Ne me dit pas que c’est toi ! Mais si…tu es cette petite fille ! »
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Re: Le visage de l'Ombre
Morgoth Ven 7 Nov - 0:03
Son rire sonnait aigue et sans trace d’humanité, un rire à vous glacer le sang. C’était là le seul effet que lui faisait la reconnaissance de la gamine qu’elle avait faillit tuée ? Un rire aux éclats !
« Dit donc…qu’est-ce que tu as poussée ! »
Loin de sentir de la peur ou un certain sentiment de regret, Freya ce contenta de la dévisager de la tête aux pieds, observant ce qu’était devenue la petite fille dont elle avait tuée la mère.
Mais de son côté Claire avait bien du mal à contenir sa rage, ce concentrant pour ne pas foncer tête baissée en direction de la chasseresse. Car c’était peut-être bien ce que Freya cherchait à provoquer : une attaque irréfléchie.
« Alors comme ça Zachary n’a pas accomplie sa mission…c’est étrange, très étrange. »
Semblant être totalement inconsciente de l’armée de Claire l’assassin ce contenta d’hausser les yeux au ciel, réfléchissant plusieurs secondes à ce que cela signifiait. Non seulement cette gamine était devenue très grande, mais en plus elle avait réussit à faire la peau à Zachary ? Non, c’était tout simplement ridicule. Alors dans ce cas…
Finissant sa réflexion Freya ce décida enfin à réagir : d’un mouvement vif elle dégaina l’arme qu’elle avait dans le dos, ce mettant en garde face à Claire qui ne put s’empêcher de remarque à quel point l’épée de Freya et la sienne ce ressemblaient. Une similitude telle que cela en était troublant.
« Ca m’intrigue…ca m’intrigue vraiment. Quelqu’un t’as aidé c’est ça ? Un puissant guerrier j’imagine. »
« Et alors ? »
« Tu ne veux pas me dire son nom par hasard ? »
« Va te faire voir. »
« Dans ce cas je vais devoir employer une méthode un peu plus brusque. »
Sans attendre une seconde de plus Freya ce jeta en avant, balançant son arme en direction de Claire qui parvint à parer le coup. Mais loin de ce laisser surprendre la chasseresse insista, frappant sans relâche la jeune fille qui devait reculer sous l’avalanche d’attaques, obligée de subir et d’attendre pour lancer une contre-attaque.
Cependant, à et la surprise des deux femmes, Claire parvenait à bien contenir son adversaire. Avec une habilitée qu’elle-même ne parvenait pas à expliquer, l’orpheline parvenait à anticiper les attaques de Freya, mettant sa lame dans des positions qui venaient parfaitement contrer les assauts.
C’était comme si…elle connaissait ces attaques.
Enfin, après plusieurs minutes d’assauts et de parades, les deux femmes rompirent l’engagement, voyant que cette situation ne mènerait à rien.
« Oh…c’est bizarre : on dirait que tu connais mes coups. Celui qui a appris à te battre devait vraiment être un bon épéiste. »
Ce fut seulement à ce moment là que Claire réalisa pourquoi elle parvenait à contenir Freya aussi aisément malgré leur différence de vitesse et de force physique : ses coups étaient identiques à ceux de Michael ! Elle ne l’avait pas remarqué jusque là, mais les attaques qu’elle subissait étaient en tout point identiques à celles qu’elle avait appris à parer lors de son entraînement avec l’Archange !
*Comment est-ce que…*
Mais le temps n’était pas à la rêverie : elle était en plein combat et une demi-seconde d’inattention suffisait à faire la différence. Aussitôt Claire ce remit en garde, faisant face à Freya dont le visage s’illumina d’un sourire pour le moins inquiétant.
« Bon. Et si nous passions au stade suivant ? »
Aussitôt la chasseresse repassa à l’assaut, leur deux lames ce verrouillant une fois de plus dans un duel de force. Mais cette fois-ci Freya changea de tactique : d’un coup brusque elle releva son poignet en direction du visage de d’orpheline, la garde de son épée venant heurter violement la tête de Claire qui recula, la lèvre ouverte à cause du choc.
« Apparemment celui qui t’a entraîné à oublier de te dire qu’il n’y a pas qu’une lame dans une épée. »
Blessée la jeune fille commença à reculer, essayant de retrouver ses esprits. Cependant son adversaire ne l’entendait pas de cette oreille : tirant un maximum profit de la situation elle frappa de tous les côtés, harcelant Claire qui était obligée de reculer de plus en plus vite. A chaque coup un pas en arrière, et à chaque pas en arrière un coup.
Mais malgré tout elle parvenait encore à éviter de subir des blessures trop graves, ses bras s’entaillant petit à petit mais ses organes vitaux restant épargnés. S’il n’y avait pas eu toutes les semaines d’entraînement avec Michael elle y serait déjà passée, mais pour le moment ses réflexes lui permettaient de tenir encore la cadence.
« Pas mal…pas mal du tout ! Mais t’as t’on déjà dit que l’épée était une mauvaise amie ? »
Elargissant son sourire Freya balança un coup plus violent que les autres sur la lame de l’orpheline, celle-ci parant une fois encore l’attaque. Cependant cette fois le choc fit pencher son épée dans sa direction, sa propre lame s’enfonçant dans son épaule.
« Elle est à double tranchant. Maîtrise la mal, et elle servira plus ton adversaire. »
Exaspérée d’être ainsi prise pour une gamine à qui on donne la leçon Claire oublia momentanément sa retenue et la prudence face au danger : rassemblant ses forces elle tenta un coup direct, la pointe de sa lame orientée en direction du visage de Freya…qui se contenta de se baisser pour éviter l’attaque.
Réalisant au dernier moment le danger l’orpheline ce jeta en arrière, évitant à son tour une attaque qui allait la couper en deux au niveau de la taille. Mais la chasseresse n’en resta pas là : ce jetant en avant les deux lames ce retrouvèrent encore une fois prises l’une contre l’autre. Un simple revers du poignet, et Freya projeta Claire en arrière, la jeune fille glissant sur prêt d’un mètre alors qu’elle était repoussée par la force tout simplement hallucinante de l’assassin.
« Et bien…il semblerait que tu ais beaucoup plus de mal à suivre maintenant. »
La respiration haletante, sentant sa transpirant coller ses vêtements à sa peau, Claire était bien obligée de le reconnaître : Freya était nettement plus forte qu’elle.
Jusque là elle avait réussit à la contenir grâce à la ressemblance entre ses mouvements et l’entraînement, une chance sur laquelle elle n’avait pas comptée. Mais cet avantage n’était pas suffisant pour lui permettre une contre-attaque efficace.
Force physique, vitesse, endurance, technique, expérience…Freya lui était supérieur dans tout les domaines, et de loin. Sur le papier la victoire de la chasseresse ne faisait aucun doute.
Cependant…
« Impressionnant. Mais je n’en attendais pas moins en venant engager ce combat. »
Cependant…contrairement à ses parents elle n’avait pas été prise par surprise. Contrairement à Morgoth et Lucrétia elle avait put ce préparer à affronter ce genre d’adversaire.
Et malgré son désavantage flagrant Claire ce permit un sourire satisfait.
« Mais tu ne croyais quand même pas que j’allais venir me battre sans quelques tours dans ma manche ? »
A la différence de sa mère elle ne se ferait pas tuer par cette femme.
« Dit donc…qu’est-ce que tu as poussée ! »
Loin de sentir de la peur ou un certain sentiment de regret, Freya ce contenta de la dévisager de la tête aux pieds, observant ce qu’était devenue la petite fille dont elle avait tuée la mère.
Mais de son côté Claire avait bien du mal à contenir sa rage, ce concentrant pour ne pas foncer tête baissée en direction de la chasseresse. Car c’était peut-être bien ce que Freya cherchait à provoquer : une attaque irréfléchie.
« Alors comme ça Zachary n’a pas accomplie sa mission…c’est étrange, très étrange. »
Semblant être totalement inconsciente de l’armée de Claire l’assassin ce contenta d’hausser les yeux au ciel, réfléchissant plusieurs secondes à ce que cela signifiait. Non seulement cette gamine était devenue très grande, mais en plus elle avait réussit à faire la peau à Zachary ? Non, c’était tout simplement ridicule. Alors dans ce cas…
Finissant sa réflexion Freya ce décida enfin à réagir : d’un mouvement vif elle dégaina l’arme qu’elle avait dans le dos, ce mettant en garde face à Claire qui ne put s’empêcher de remarque à quel point l’épée de Freya et la sienne ce ressemblaient. Une similitude telle que cela en était troublant.
« Ca m’intrigue…ca m’intrigue vraiment. Quelqu’un t’as aidé c’est ça ? Un puissant guerrier j’imagine. »
« Et alors ? »
« Tu ne veux pas me dire son nom par hasard ? »
« Va te faire voir. »
« Dans ce cas je vais devoir employer une méthode un peu plus brusque. »
Sans attendre une seconde de plus Freya ce jeta en avant, balançant son arme en direction de Claire qui parvint à parer le coup. Mais loin de ce laisser surprendre la chasseresse insista, frappant sans relâche la jeune fille qui devait reculer sous l’avalanche d’attaques, obligée de subir et d’attendre pour lancer une contre-attaque.
Cependant, à et la surprise des deux femmes, Claire parvenait à bien contenir son adversaire. Avec une habilitée qu’elle-même ne parvenait pas à expliquer, l’orpheline parvenait à anticiper les attaques de Freya, mettant sa lame dans des positions qui venaient parfaitement contrer les assauts.
C’était comme si…elle connaissait ces attaques.
Enfin, après plusieurs minutes d’assauts et de parades, les deux femmes rompirent l’engagement, voyant que cette situation ne mènerait à rien.
« Oh…c’est bizarre : on dirait que tu connais mes coups. Celui qui a appris à te battre devait vraiment être un bon épéiste. »
Ce fut seulement à ce moment là que Claire réalisa pourquoi elle parvenait à contenir Freya aussi aisément malgré leur différence de vitesse et de force physique : ses coups étaient identiques à ceux de Michael ! Elle ne l’avait pas remarqué jusque là, mais les attaques qu’elle subissait étaient en tout point identiques à celles qu’elle avait appris à parer lors de son entraînement avec l’Archange !
*Comment est-ce que…*
Mais le temps n’était pas à la rêverie : elle était en plein combat et une demi-seconde d’inattention suffisait à faire la différence. Aussitôt Claire ce remit en garde, faisant face à Freya dont le visage s’illumina d’un sourire pour le moins inquiétant.
« Bon. Et si nous passions au stade suivant ? »
Aussitôt la chasseresse repassa à l’assaut, leur deux lames ce verrouillant une fois de plus dans un duel de force. Mais cette fois-ci Freya changea de tactique : d’un coup brusque elle releva son poignet en direction du visage de d’orpheline, la garde de son épée venant heurter violement la tête de Claire qui recula, la lèvre ouverte à cause du choc.
« Apparemment celui qui t’a entraîné à oublier de te dire qu’il n’y a pas qu’une lame dans une épée. »
Blessée la jeune fille commença à reculer, essayant de retrouver ses esprits. Cependant son adversaire ne l’entendait pas de cette oreille : tirant un maximum profit de la situation elle frappa de tous les côtés, harcelant Claire qui était obligée de reculer de plus en plus vite. A chaque coup un pas en arrière, et à chaque pas en arrière un coup.
Mais malgré tout elle parvenait encore à éviter de subir des blessures trop graves, ses bras s’entaillant petit à petit mais ses organes vitaux restant épargnés. S’il n’y avait pas eu toutes les semaines d’entraînement avec Michael elle y serait déjà passée, mais pour le moment ses réflexes lui permettaient de tenir encore la cadence.
« Pas mal…pas mal du tout ! Mais t’as t’on déjà dit que l’épée était une mauvaise amie ? »
Elargissant son sourire Freya balança un coup plus violent que les autres sur la lame de l’orpheline, celle-ci parant une fois encore l’attaque. Cependant cette fois le choc fit pencher son épée dans sa direction, sa propre lame s’enfonçant dans son épaule.
« Elle est à double tranchant. Maîtrise la mal, et elle servira plus ton adversaire. »
Exaspérée d’être ainsi prise pour une gamine à qui on donne la leçon Claire oublia momentanément sa retenue et la prudence face au danger : rassemblant ses forces elle tenta un coup direct, la pointe de sa lame orientée en direction du visage de Freya…qui se contenta de se baisser pour éviter l’attaque.
Réalisant au dernier moment le danger l’orpheline ce jeta en arrière, évitant à son tour une attaque qui allait la couper en deux au niveau de la taille. Mais la chasseresse n’en resta pas là : ce jetant en avant les deux lames ce retrouvèrent encore une fois prises l’une contre l’autre. Un simple revers du poignet, et Freya projeta Claire en arrière, la jeune fille glissant sur prêt d’un mètre alors qu’elle était repoussée par la force tout simplement hallucinante de l’assassin.
« Et bien…il semblerait que tu ais beaucoup plus de mal à suivre maintenant. »
La respiration haletante, sentant sa transpirant coller ses vêtements à sa peau, Claire était bien obligée de le reconnaître : Freya était nettement plus forte qu’elle.
Jusque là elle avait réussit à la contenir grâce à la ressemblance entre ses mouvements et l’entraînement, une chance sur laquelle elle n’avait pas comptée. Mais cet avantage n’était pas suffisant pour lui permettre une contre-attaque efficace.
Force physique, vitesse, endurance, technique, expérience…Freya lui était supérieur dans tout les domaines, et de loin. Sur le papier la victoire de la chasseresse ne faisait aucun doute.
Cependant…
« Impressionnant. Mais je n’en attendais pas moins en venant engager ce combat. »
Cependant…contrairement à ses parents elle n’avait pas été prise par surprise. Contrairement à Morgoth et Lucrétia elle avait put ce préparer à affronter ce genre d’adversaire.
Et malgré son désavantage flagrant Claire ce permit un sourire satisfait.
« Mais tu ne croyais quand même pas que j’allais venir me battre sans quelques tours dans ma manche ? »
A la différence de sa mère elle ne se ferait pas tuer par cette femme.
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